Le régime sioniste qui croyait en sa Force aérienne dur comme fer, soit sa soi-disant carte gagnante dans toute confrontation militaire, se voit désormais contrainte d'avouer une chose : sa carte s'épuise et de la pire des façons. Il y a trois jours, les médias libanais ont fait part de l’interception d’un drone israélien dans le ciel de la vallée de Bekaa. Sans oublier que l’interception du drone israélien a eu lieu dans les circonstances sécuritaires délicates actuelles et sur fond des développements au sujet du dossier des frontières maritimes contestées entre le Liban et l’entité sioniste, ce développement rappelle encore une fois l’équation aérienne que le Hezbollah a imposé au régime d’occupation, après la guerre du juillet 2006.
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Depuis la guerre de 33 jours, le Hezbollah a expédié à plusieurs reprises, ses drones en mission dans le ciel de la Palestine occupée (dit Israël), drones qui sont tous retournés sains et saufs à leur base. Aussi s’est multiplié le vol des drones israéliens dans le ciel du Liban surtout après que le secrétaire général du Hezbollah, Seyyed Hassan Nasrallah, a annoncé, en août 2019, que le mouvement de résistance anéantirait tout objet israélien qui entre dans l’espace aérien libanais.
Il est vrai que la puissance du Hezbollah à user la « puissance » aérienne d’Israël a fait couler beaucoup d’encre même au sein des milieux sionistes. L’expert des affaires militaires, Amos Harel, a réitéré tout récemment dans une note pour le journal Haaretz que les capacités militaires du Hezbollah à détruire la « suprématie » aérienne israélienne obligeraient finalement l’armée israélienne à trouver des alternatives pour la collecte d’informations et renseignements sur les activités du Hezbollah.
Les milieux sionistes sont d’avis que dans de telles circonstances où les drones jouent un rôle déterminant et considérable dans les confrontations militaires, l’armée israélienne en fait recours de façon très limitée, et cela alors que le régime se vantait, tout au long de ces dernières années, de sa « suprématie » aérienne, répétant sans cesse que la maintien de cette « suprématie », soit la plus importante doctrine militaire pour sauvegarder la supériorité des unités militaires, est une nécessité primordiale.
Mais aujourd’hui, comme le reconnaissent, d’ailleurs, les milieux et analystes israéliens, le Hezbollah a su défier cette « puissance » militaire israélienne. C’est d’autant plus important qu’Israël se voie aujourd’hui complètement encerclé et à n'avoir en main que sa seule Force de l’air, affaiblie, mollasson. Et comment?
Avant cette nouvelle ère Israël-Résistance, la guerre que menait les Sionistes contre celle-ci en général et le Hezbollah en particulier consistait à des manœuvres d’ordre de renseignement et d’espionnage, pour lesquelles, ils ont beaucoup investi dans le domaine de l’équipements d’espionnage et de reconnaissance notamment au niveau des drones. et voilà maintenant, 30 ans après la naissance du Hezbollah et ses combats contre l’armée israélienne, le régime n’a qu'à reconnaître que sa « suprématie » aérienne a été "usée"" et qu’il fallait trouver une "autre stratégie" non basée sur les chasseurs pour faire face à la Résistance.
Les analystes militaires divisent les capacités de la force aérienne de l’armée sioniste en deux parties : l’une concerne la supervision et le contrôle tandis que l'autre concerne les raids aériens ou par missiles et bombes téléguidées. Or au sujet de la supervision et du contrôle, le Hezbollah a bel et bien pénétré les positions de l’ennemi sioniste, à divers niveaux, tout en sauvegardant sa puissance de dissuasion et empêchant les activités d’espionnage de l’ennemi au Liban ; le Hezbollah s’est aussi acquis de renseignements sensibles, mis au grand jour à tire d’exemple, par la diffusion récemment d’une vidéo qui dévoilait les coordonnées des positions gazières offshore israéliennes au large de la Palestine occupée (dit Israël).
Mais ce n'est pas tout : car parallèlement, les systèmes de défense aérienne du Hezbollah ont fait, ces derniers temps, preuve de succès remarquables dans l’interception des cibles sionistes conduisant le régime à réduire le nombre de vol de ses drones dans le ciel libanais ; on est témoin par contre des opérations successives réussies des drones du Hezbollah contre les positions de l’ennemi sioniste, un dernier drone ayant été abattu à la Bekaa.
Quant au régime sioniste, il n’a enregistré, et cela depuis 2006, aucune opération réussie dans la collecte de renseignements sur les capacités du Hezbollah ni aucune opération militaire ou raid aérien contre le Liban. La raison ? Il faut la chercher dans les équations de dissuasion que le Hezbollah a imposées et que les Sionistes n’ont rien pu faire jusqu’à présent pour l'affaiblir.
Les sionistes ont ainsi perdu, peu à peu, leurs capacités dans le domaine du contrôle et de la supervision aériennes et des opérations d’espionnage, et ont perdu du plombe dans le ciel. A ceci s'ajoute la promotion considérable des capacités militaires de l’axe de la Résistance. C’est justement ce qui inquiète Tel-Aviv qui se voit bien impuissant, en dépit de tous les armes et équipements militaires que lui fournis par les États-Unis et au nombre des quels figurent de plus en plus exclusivement la DCA!