Alors que le nouveau cycle de pourparlers à Vienne pour relancer le Plan d’action global conjoint (PGAC) entre dans sa quatrième journée, les hauts diplomates tiennent des réunions séparées avec des responsables européens pour finaliser les termes de l’accord sur le programme nucléaire pacifique de l’Iran. Reste à savoir si les parties occidentales seront en mesure d’apporter ou non les garanties nécessaires à leur adhésion à l’accord nucléaire.
La première préoccupation de Téhéran, pour laquelle apparemment les Américains n’ont pas encore proposé de solution, est de garantir la survie du PGAC.
La partie américaine a violé l’accord une fois, et les représentants républicains ont déjà menacé de diverses manières, y compris des déclarations orales que le nouvel accord subirait le même sort que l’accord précédent, si un président républicain est nommé au prochain tour des élections américaines.
Du point de vue des négociateurs iraniens, le nouvel accord nucléaire ne pourra attirer la coopération des banques et des entreprises averses au risque au niveau international que s’il est doté de mécanismes empêchant la répétition de l’expérience passée, sinon, il sera une fois redevenir un document avec des obligations supplémentaires imposées au programme nucléaire de l’Iran.
Une autre question importante est liée à l’accès de l’administration américaine à divers outils juridiques à l’aide desquels elle peut sacrifier la mise en œuvre de l’accord nucléaire à son profit en conservant certains leviers de pression contre l’Iran comme les soi-disant questions de garanties en suspense de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA).
La République islamique d’Iran a déclaré que bien qu’elle soit prête à parvenir à un accord, elle ne reculera pas dans la poursuite de ses intérêts.