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Les navires de guerre iraniens en Caspienne

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L'équipage à bord des deux frégates Peykan et Joshan ont été accueillis par les autorités de la marine azerbaïdjanaise. ©Fars News

« Les frégates lance-missiles “Peykan” et “Joshan” de la marine iranienne sont arrivés à Bakou dimanche 7 août pour participer à la compétition Sea Cup, qui se déroulera dans les eaux territoriales de la mer Caspienne de l’Azerbaïdjan dans le cadre des Compétitions Jeux Internationaux de l’Armée-2022, a rapporté le ministère de la Défense de la République d’Azerbaïdjan.

Les deux frégates et l’équipage à bord ont été accueillis par les autorités de la marine azerbaïdjanaise.

La présence de frégates de la République islamique d’Iran à Bakou a eu lieu alors qu’en septembre de l’année dernière, Bandar Anzali a accueilli la complétion Sea Cup, où des représentants de différents pays, dont la Russie, le Kazakhstan et la République d’Azerbaïdjan, ont pris part.

Ces dernières années, la marine de la République islamique d’Iran a fait de grands progrès vers l’autosuffisance dans la construction des navires, en particulier les navires de combat y compris la frégate Separ (P234) qui a été livré 5 décembre 2017 à la flotte du Nord de la marine iranienne.

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Au total, quatre navires lanceurs de missiles de classe Peykan sont conçus et fabriqués par des spécialistes de la marine iranienne et sous les noms de “Peykan”, “Joshan”, “Darafsh” et “Separ” étant opérationnelles dans la Flotte du Nord de la marine iranienne en Mer Caspienne.

L’une des frégates les plus modernes en matière d’équipements de communication et de systèmes d’armes, Separ (P234) est la quatrième des frégates de la classe Peykan, construites par des spécialistes du chantier naval Shahid Tamjidi.

Les systèmes de manœuvre rapide, la grande vitesse, les systèmes de missile sol-sol, de défense antiaérienne et anti-surface font partie des principales capacités de la frégate Separ (P234) construite pendant deux ans et demi

Separ (P234) mesure 47 mètres de long, 7,1 mètres de large et 15 mètres de haut et a une vitesse maximale de 35 nœuds. La frégate est équipée d’une variété d’armes avancées de fabrication iranienne, y compris un système de missiles sol-sol, des canons de 40 mm et 76 mm et un radar de contrôle de tir avec la capacité de suivre les chasseurs et les missiles de croisière.

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L’Iran a participé en juin dernier au 6e sommet des pays riverains de la mer Caspienne organisée dans la capitale du Turkménistan. Presque un mois plus tard en juillet, la marine iranienne a participé à “l’exercice maritime de sécurité durable 1401 (2022) qui a débuté, vendredi 8 juillet, avec la participation de diverses unités de surface et aéroportées de la marine de l’armée, y compris des destroyers, des hélicoptères et des drones basés en mer et des systèmes de guerre électronique, ainsi que des unités de marine et de commando de la marine de l’armée.

Les pays côtiers de la mer Caspienne ont convenu que la sécurité du plus grand lac du monde sera assurée par les pays de la région et qu’aucun pays étranger ne sera autorisé à avoir une présence militaire dans cette mer. L’adhésion de l’Iran à l’Organisation de coopération de Shanghai, dont certains pays membres font partie des pays côtiers de la mer Caspienne, a également facilité la mise en œuvre de ses activités et de ses jeux de rôle dans la mer Caspienne.

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Les efforts sont donc inlassablement fournis par les forces de la marine iranienne pour renforcer la présence de l’Iran dans les eaux de la mer Caspienne dans l’objectif de protéger les intérêts nationaux et assurer la sécurité de cette région stratégique et parvenir à une sécurité collective et durable.

L’adhésion de l’Azerbaïdjan à l’OTAN peut aider cette dernière plus que par le passé à mettre en œuvre la stratégie d’expansion de l’OTAN vers l’Est. La présence de l’OTAN sur les rives occidentales de la mer Caspienne signifiera le voisinage de l’OTAN avec l’Iran et l’achèvement du blocus de la Russie à partir du sud de ce pays.

Avec le déploiement de l’OTAN sur les rives occidentales de la mer Caspienne, il ne reste plus qu’une pièce pour compléter le puzzle du voisinage de l’OTAN avec la Chine : l’adhésion du Kazakhstan à l’OTAN.

L’information devient encore plus importante dès lors qu’on se rappelle qu’après un enlisement évident dans le conflit ukrainien, l’axe otano-américain pourrait être tenté d’embraser le front de Karabakh qui était il y a une semaine la scène d’affrontements sporadiques entre les troupes arméniennes et azéries.

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La négligence stratégique des membres de l’OTAN dans le groupe de Minsk lors de la guerre de 2020 entre l’Arménie et l’Azerbaïdjan a poussé la Russie à se déployer au Karabakh, mais cette négligence a été compensée par le lien territorial du Nakhitchevan avec l’Azerbaïdjan qui pourrait être la carte gagnante de l’OTAN dans la compétition stratégique avec Moscou et Téhéran dans le Caucase du Sud.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV