Après que le commandant des forces aérospatiales du CGRI loue les capacités des missiles et des drones fabriqués à l’intérieur du pays par les forces armées de la RII, c’est maintenant au tour des milieux médiatiques en Israël de reconnaître les succès des forces armées du pays dans la conception et la production de missiles et de satellites avancés en Iran. Ils sont même allés plus loin en reconnaissant la capacité de l’Iran à produire des missiles balistiques intercontinentaux.
Le mardi 26 juillet, le commandant des forces aérospatiales du CGRI, le général Amir Ali Hajizadeh, a déclaré : « le Corps des gardiens de la Révolution islamique (CGRI) prévoit de lancer non seulement un, mais plusieurs satellites dans l’espace au cours de l’année prochaine ».
« L’Iran a développé le porte-satellite Zoljanah ces dernières années et a également utilisé le Safir-2 lors d’un test en 2016. En juin de cette année, poursuit-il, l’Iran a déclaré qu’il se préparait à utiliser la fusée de lancement de satellite à combustible solide Zoljanah, affirmant également avoir tiré trois cargaisons de “recherche” dans l’espace en décembre dernier ».
Le général de division Hajizadeh vient d’en faire une quitte à provoquer encore de l’affolement. Selon le général, le Corps des gardiens de la Révolution islamique (CGRI) prévoit de lancer non seulement un, mais plusieurs satellites dans l’espace au cours de l’année prochaine dont Qaem et ceci fait peur aux journalistes de Jerusalem Post qui font écho de leur crainte ce lundi 25 juillet : « L’Iran prévoit de lancer un autre satellite dans l’espace et le Corps des gardiens de la Révolution islamique est censé participer à ce projet, ce qui montre que le CGRI envisage de renforcer son rôle dans le programme spatial et d’en prendre le commandement.
Tout après les récentes déclarations du haut commandant du CGRI, une analyste israélienne du Moyen-Orient s’exprime sur la capacité de la RII à produire les missiles balistiques intercontinentaux et confirme en quelque sorte les récents propos du général Hajizadeh.
“Quoiqu’Israël estimât auparavant irréelles et photoshopées de nombreuses images des missiles fabriqués en Iran, l’Iran est maintenant sur le point d’accéder à la technologie des missiles intercontinentaux et peut les utiliser.”. C’est ce qu’a fait savoir le site d’information 19FortyFive.
S’interrogeant « Est-ce que l’Iran est-il sur le point de réaliser la technologie des missiles intercontinentaux ? », la rédactrice en chef de la défense du Moyen-Orient pour le média 19FortyFive, Maya Carlin, répond : « L’Iran a récemment approuvé son intention de tester un nouveau missile à combustible solide dans un avenir proche. Des images satellites prises par l’entreprise privée américaine « Maxar Technologies » ont montré que le missile était installé sur une rampe de lancement, utilisée par l’Iran pour des tests précédents.»
Un porte-parole du ministère de la Défense a également qualifié de réussi le lancement d’essai fait par notre pays en 2021. Alors que l’histoire du programme spatial iranien est sans aucun doute pleine d’échecs. En cas de tir de missile raté, l’Iran envoie cependant un message fort à ses ennemis, y compris les États-Unis, tout dans un moment où, les tensions entre l’Iran, les États-Unis et ses ennemis régionaux ont monté d’un cran ces derniers mois.
Selon les sources d’information proche du gouvernement, deux tirs d’essai du lanceur de satellite hybride « Zoljanah », équipé de son «plus puissant» moteur à combustible solide ont été prévus pour un proche avenir. »
L’analyste du site d’information 19FortyFive fait allusion aux tirs ratés précédents par le secteur aérospatial du pays depuis une décennie et reconnaît à cet égard :
« [Malgré ces revers], ce pays n’a pas baissé les bras et poursuit toujours assidûment la tâche. Téhéran a lancé avec succès son premier satellite militaire « Nour-1 » en mai 2019, transporté par le lanceur iranien à trois étages « Qased ». Ce tir réussi était significatif, d’autant plus qu’il s’agissait du premier succès du Corps des gardiens de la révolution islamique (CGRI) dans son nouveau programme spatial militaire. De même, la capacité de combustible solide rendra les conceptions de missiles balistiques de l’Iran plus complexes et avancées lorsqu’elles seront appliquées à ces armes à l’avenir. »
En conclusion, l’analyste du Security Policy Center d’Israël et ancien membre de l’Institut Anna Sobol Levy de l’organisation « IDC Herzliya » précise : « Le dernier tir de test montre que l’Iran peut espérer disposer des capacités de lancement nécessaires pour lancer avec succès un missile balistique intercontinental (ICBM).
De nombreuses percées du CGRI et de l’armée iranienne dans la production des missiles et des porte-satellites