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L'entité sioniste veut changer de plate-forme offshore

La garde autour de la plateforme installée par Energean au champ gazier de Karish, le 2 juillet 2022. ©Armée sioniste

Suite aux menaces du secrétaire général du Hezbollah libanais, les sionistes cherchent à remplacer les plateformes du champ gazier Karish. Plus encore, les experts sionistes admettent que le Hezbollah peut à nouveau surprendre les Israéliens tout comme il l’a fait en 2000 et 2006.

Dans le territoire palestinien occupé, les milieux politiques voire même les responsables officiels de l'entité sioniste, ont toujours été nombreux à reconnaître l’incapacité du régime à faire face aux menaces internes comme externes mettant en péril son existence, mais ces inquiétudes sont montées d’un cran depuis les récents avertissements du secrétaire général du Hezbollah, Seyyed Hassan Nasrallah.

Ne pas pouvoir extraire du gaz du champ gazier de Karish situé dans la zone contestée entre le Liban et Israël fait réellement peur aux sionistes surtout que toute poursuite des activités d’extraction implique une confrontation militaire directe avec le Hezbollah, dont les répercussions restent à ce stadeinconnues et incalculables pour le régime israélien.

Les menaces du secrétaire général du Hezbollah interviennent alors que le régime sioniste avait auparavant annoncé le début de l’extraction de l’énergie du champ de Karish en septembre prochain. Si le contraire se produit, l'entité devra payer d'énormes pertes économiques aux sociétés de forage et risque ainsi de manquer l'occasion en or de profiter des prix élevés de l'énergie à un moment où le monde est dans une situation critique.

Considéré comme une grande victoire notamment pour le Hezbollah, le report de l'extraction de l'énergie du champ gazier de Karish fera du régime sioniste la risée de l'opinion publique à l’intérieur et à l’extérieur des territoires occupés, prouvant par ailleurs, l'absurdité et la vacuité des menaces proférées par des principaux dirigeants politiques et sécuritaires d'Israël. 

A l’heure qu’il est, les experts avertissent que la situation sur le front Nord en Palestine occupée ne tient qu’à un fil et peut exploser à tout moment d’autant plus que le Hezbollah est capable d’envoyer ses drones armés au lieu de drones de reconnaissance pour attaquer le champ gazier de Karish.

Citant des sources fiables au sein de l’appareil sécuritaire et politique israélien, Amos Harel, correspondant militaire du journal Haaretz, a révélé qu'actuellement, en raison des inquiétudes concernant l'escalade des tensions, les services de sécurité israéliens envisageaient la possibilité de déplacer les plates-formes gazières du champ Karish en raison de la crainte d'attaques du Hezbollah qui ne s’arrête pas là : où qu’elles se situent dans les territoires occupés, les plates-formes gazières ne seront pas à l’abri des missiles et des drones du Hezbollah.

En effet, le secrétaire général du Hezbollah a créé une nouvelle équation selon laquelle, « si le Liban ne peut réaliser son droit, Israël ne sera pas autorisé à extraire de l'énergie de quelque manière que ce soit et n'importe où ». L’affaire Karish concerne donc tous les sites névralgiques à travers les territoires occupés au cas où le régime sioniste s’aventurerait à empiéter sur les droits des Libanais.

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV