Après avoir infligé de plein fouet un méga coup au cœur de la "Sioniste" en établissant des ponts avec la Résistance palestinienne en invitant des dirigeants pour assister au méga défilé militaire du soixantenaire de l'indépendance du pays, ce qui a provoqué une panique totale au sein de l'entité dans la mesure où ce genre de manifestation pourrait tout simplement signifier non seulement l'émergence du facteur " Résistance " au Sahara occidental mais également, celle du facteur Algérie aux portes d’Israël, Alger vient d’asséner un second coup : le ministre algérien des A.E se trouve en ce moment même en Syrie et pour une visite de deux jours. Visite destinée en apparence à déclencher le processus de normalisation des liens Syrie-Ligue Arabe, mais qui peut aller bien plus loin et là encore se traduire par des liens Algérie-Syrie plus directement nuisibles à l'entité. Qu'en dit la presse ?
"La visite du ministre algérien des Affaires étrangères Ramtane Lamamra à Damas est l'occasion de préparer la participation de la Syrie au Sommet arabe. La question du retour de la Syrie dans la Ligue fait donc partie des priorités de l’Algérie. M. Lamamra a rencontré, le 24 juillet, le président syrien Bachar Assad, et il est donc naturel que la partie algérienne ait des idées pour surmonter les obstacles à la réintégration de la Syrie. Selon Rai al-Youm, l'opposition du Qatar au retour de Damas dans la Ligue et à sa participation au Sommet arabe en Algérie s'est affaiblie, alors que celle du Maroc et de l'Egypte s'est endurcie.
Et d'ajouter : " La visite de Lamamra à Damas intervient deux semaines après la visite du ministre syrien des Affaires étrangères, Fayçal Meqdad, en Algérie pour la première fois en six ans. Elle a été jugée fructueuse au niveau des relations bilatérales et multilatérales, notamment arabes. Meqdad a rencontré en Algérie le président tunisien Kaïs Saïed, qui soutenait à l'époque la position de la Syrie malgré la rupture des relations diplomatiques entre les deux pays pendant la guerre en Syrie.
Mais est-ce tout dans cette visite?
En effet les sources maghrébines évoquent les relations bilatérales, parlant du Conseil économique syro-algérien qui a été annoncé la semaine dernière : une bonne nouvelle pour la Syrie cible des sanctions US et de la loi César, une coopération qui pourrait offrir des perspectives dans les domaines de l'investissement, des échanges commerciaux et du tourisme, et ce au mépris des sanctions. Mais est-ce tout? En voyant les hauts dirigeants de la Résistance palestinienne de Gaza en tête de cortège des invités du méga défilé du début de juillet de l'armée algérienne où défilaient chars, missiles, DCA, entre autres beaucoup ont pensé qu'une action préventive de l’Algérie contre l'infiltration d'Israël au Maghreb une infiltration couronnée cette semaine par l'arrivée du chef d'état-major sioniste à Rabat où ce dernier a très clairement affirmée vouloir s'emparer des bases de l'armée marocaine était en cours et que la 12 eme armée de l'Afrique pourrait parfaitement appuyer Gaza en termes militaires en lui fournissant des armements adéquats dont des missiles. Après tout, ce serait une riposte parfaitement légitime à une provocation de trop de l’entité. .
Or en Syrie où se trouve le MAE algérien il se pourrait qu'un second volet de cette riposte préventive soit en phase de préparation. Après tout, l'armée de l'air algérienne s'étant déjà accrochée avec l'aviation sioniste dans les années 80, quitte même à la chasser alors qu'elle tentait de venir bomber une réunion de palestiniens en Tunisie, pourrait ne pas s'attendre à ce que les Sionistes exercent les pilotes marocains aux F-16 pour plus tard se retrancher derrière eux et se permettre une quelconque aventure contre l'espace aérien algérien et agir préventivement. Et comment? En appuyant la première action militaire syrienne au Golan occupé qui ressemble à plus d'un égard au Sahara occidental...Et ce ne sera pas Assad ni la Résistance qui le refusera... L'apparition des Sukhoi et des MiG algérien aux portes d’Israël aura le même effet que les missiles galériens livrés à Gaza. malgré les sanctions imposées par l'Occident à la Syrie.