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Zoom Maghreb du 21 juillet 2022

Ayyash-150, missile de la Résistance libanaise (Archive)

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Analyses de la rédaction :

  • Algérie/Maroc

- Des bases israéliennes au Maroc : Rabat commet la provocation de trop

Peu d’analystes et observateurs ont vu à travers cette visite précipitée du chef d’état major sioniste à Rabat où il a succédé à Lapid et Gantz eux aussi précédemment invités du roi dans un royaume à 99 pour-cent contre l’entité sioniste, mieux, pour une lutte armée à son encontre. Et pourtant cette visite qui a fait curieusement suite  à la  tournée du président Biden au Moyen Orient n’a rien d’une initiative même si les sources algériennes y voient surtout une mise en ordre de bataille anti-Algérie :

« La coopération militaire et sécuritaire entre Rabat et Tel Aviv va crescendo et tout indique que les régimes de Tel-Aviv et de Rabat cherchent une confrontation directe avec l’Algérie. Un média marocain vient, en effet, de révéler qu’Israël a demandé à Rabat d’utiliser les infrastructures du voisin de l’Ouest pour y implanter des bases aériennes. Dans quel but ? La réponse est claire.

Et d’ajouter : « L’Algérie a compris ce jeu perfide et anticipé les étapes par lesquelles la coopération militaire entre Rabat et Israël allait passer. On sait à Alger que la normalisation allait conduire à une alliance entre les deux entités qui déboucherait inéluctablement sur des actes d’hostilité qui ont déjà commencé par le déploiement d’avions espions le long de la frontière avec l’Algérie et l’assassinat de civils algériens par des drones tueurs livrés par Israël au Maroc.

Ce n’est pas un hasard si l’armée algérienne a décidé de renouer avec les défilés militaires à l’occasion de la célébration de la fête de l’Indépendance et de la sortie de promotion de l’Ecole interarmes de Cherchell. Les stratèges et autres analystes qui pensaient les guerres classiques finies ont démontré qu’ils se sont complètement trompés, à la lumière du conflit qui fait rage en Ukraine actuellement. La puissance de feu exhibée par l’Algérie ce 5 juillet fait écho à sa détermination à défendre son intégrité territoriale par les importants moyens militaires et humains dont elle dispose et dont elle n’a montré qu’une partie. »

Si les lecteurs pro Résistance n’ont aucun doute sur de larges capacités de l’ANP à défendre l’Algérie et même à aller plus loin, les Sionistes non plus ne peuvent avoir fournir le moindre de doute là-dessus dans la mesure ou le projet de l’implantation des bases hostiles aux portes de l’Algérie et en territoire marocain date très exactement de deux ans, à savoir de ce septembre 2020 où Trump a annoncé la normalisation israélo marocain depuis son bureau à la Maison-Blanche. Tout au long de ces deux années, l’entité n’a pas cessé d’ailleurs de bassiné les oreilles du monde entiers en faisant part des dizaines de contrats entre autres militaires sécuritaires et en renseignement avec le royaume dont le but a consisté  transformer ce dernier en une base grandeur nature : des unisses de fabrication de drone à la livraison des F-16 en passant par l’implantation du Dôme de fer près des frontières algérienne, on en a tout vu… et Pour quel résultat ? Que dalle… Le plus gros effort de guerre israéliens s’est manifesté en été dernier quand des drones hostiles ont provoqués des incendies en Kabylie très vite maîtrisés, incendies suivis et précédés par quelques éliminations ciblées et là encore à coup de drones israéliens au Sahara occidentale. Rappelons qu’entre temps deux méga exercices African Lion 2021 et 2022 ont aussi été organisés avec à chaque fois près de 7000 forces y compris la garde présidentielle US mais que là encore à part quelques agissements blindés on n’a vu que du bluff grandeur nature.  Tout ceci pour dire que Kochavi à Rabat n’a rien de nouveau, sauf ceci : un Israël qui se croyait s’être infiltré dans l’espace maghrébin se voit désormais littéralement infiltrée. Et comment ? peu de presse israélienne s’est penchée sur la présence d’une Résistance palestinienne au défilé militaire du soixantenaire de l’indépendance algérienne, une Résistance dont les 4 000 missiles ont mis littéralement mis au pas en moins de 10 jours l’armée de l’air israélienne. Cette présence était-ce une simple menace ou s’agit il de rendre public des liens plus profonds qui se tissent entre l’armée algérienne d’une part et l’une des composantes de l’axe de la Résistance les plus connaisseurs des failles d’Israël de l'autre? 

Plus d’un observateurs est prêt à parier que les contrats militaires que signe  à gauche et à droite l’entité avec le Maroc a trouvé là un terrain de riposte et qu’il est fort possible que l’ANP ait déjà commencé à appuyer militairement Gaza. Et que Kouchavi s’est rendu précipitamment à Rabat moins pour ériger une quelconque base que ce soit puisqu'Israel traite désormais la totalité du Maroc comme une base que pour pallier à la perspective d’un Gaza et d’un axe de la Résistance avec à son centre l’Algérie. Et dire que ce genre de liens est toujours à double sens et que par conséquent, le Gaza s'est bien invité dans le jeu maghrébin...

  • Algérie

-Des navires de guerre russes accostent au port d'Alger

Des navires de guerre russes ont accosté, le dimanche 17 juillet, au port d'Alger, a annoncé le ministère algérien de la Défense dans un communiqué. Il s'agit d'un navire hydrographique et d'un pétrolier de la flotte de la mer Noire relevant de la Marine russe, qui ont rallié l'Algérie dans le cadre des activités de coopération militaire algéro-russe.

« Dans le cadre des activités de coopération militaire algéro-russe, un détachement de navires de guerre de la flotte de la mer Noire relevant de la Marine russe, composé du navire hydrographique KILDIN et du Pétrolier Vice-amiral PAROMOV, a accosté, ce dimanche 17 juillet 2022, au niveau du port d'Alger », a en effet fait savoir le MDN dans un communiqué publié sur son site Internet.

La présence du navire Vice Admiral Paromov est notamment confirmée par le site spécialisé dans le positionnement des navires VesselFinder[1]. Ce dernier affirme que le navire russe a accosté au port d'Alger le 17 juillet à 7H17.

« Cette escale avait pour objectif de renforcer les relations de coopération militaire bilatérale entre [les forces navales algériennes] et les forces navales russes, l’échange d’expériences et la consolidation de la coordination entre les deux armées », a indiqué le communiqué du MDN, qui a signalé qu'après l'accostage de ce détachement de navires, la délégation militaire russe a été reçue par le Commandant de la Façade maritime Centre.

Source : Observalgerie

- Algérie-Italie: signature d'un accord de 4 Mds de dollars dans le domaine du gaz naturel

Le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune a annoncé, lundi à Alger, la signature d'un accord de quatre (4) Mds de dollars permettant d"'alimenter l'Italie en très grandes quantités de gaz naturel".

"Un important accord sera signé, avec les compagnies ‘Occidental’, ‘ENI’ et ‘TOTAL’, d'un montant de 4 milliards de dollars, lequel permettra d'alimenter l'Italie en très grandes quantités de gaz naturel", a affirmé le Président Tebboune dans une déclaration à la presse à l'issue de la signature de nombreux accords de coopération bilatérale, avec le président du Conseil des ministres italien, M. Mario Draghi.

"Je tiens à réaffirmer à mon ami le président du Conseil des ministres italien, M. Draghi, ce que nous avions proposé en Italie, à savoir être l'un des fournisseurs de l'Europe en énergies électrique, solaire et conventionnelle", a poursuivi le Président Tebboune.

Source : Aps.dz

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  • Mauritanie

- La Mauritanie va-t-elle devenir la porte d’accès de l’OTAN au sahel et l’Afrique de l’ouest ?

A la mi-janvier de l’année dernière, le président mauritanien Mohamed O. Cheikh Ghazouani avait visité le siège de l’OTAN à Bruxelles, la capitale belge, et avait eu des entretiens avec le secrétaire général de l’alliance, Jens STOLTENBERG à propos des questions de sécurité et de défense dans la région du Sahel africain.

L’OTAN avait révélé à l’époque que le président Ghazouani était le premier chef d’état mauritanien, depuis l’indépendance du pays, à visiter le siège de l’organisation, ajoutant que la Mauritanie est un partenaire depuis 1995, une étape qui a été considérée comme un prélude à une nouvelle étape de la coopération et le partenariat entre l’alliance et la Mauritanie.

Le secrétaire général de l’OTAN avait alors déclaré qu’il était « heureux du dialogue constructif » qu’il avait eu avec le président Ghazouani, ajoutant que ce dialogue « peut mener vers une coopération plus large entre l’OTAN et la Mauritanie notamment dans la sécurisation des frontières ».

Lors du dernier sommet de l’OTAN, fin juin dernier, le secrétaire général adjoint de l’alliance chargé des questions sécuritaires, Javier Colomina, avait qualifié la Mauritanie d’unique partenaire de l’OTAN dans la région du Sahel.

Des observateurs estiment que la relation entre la Mauritanie et l’alliance, qui compte 20 pays, dont certains sont parmi les plus puissants du monde, est arrivée à une étape où le pays peut être qualifié « de partenaire stratégique » eu égard au rôle pionnier dans la région du sahel.

Et pourquoi?

Les solides relations entre la Mauritanie et l’OTAN, qui se sont renforcées la dernière décennie, ont amené les observateurs à se demander si la Mauritanie n’est pas en train de devenir la porte d’accès de l’alliance au sahel et l’ouest africain.

Quel prix la Mauritanie paiera-t-elle en contrepartie de l’appui apporté par l’OTAN à l’aide consentie à ses capacités militaires, alors que le pays se rapproche de la production du gaz dans le champ gazier partagé avec le Sénégal d’où seront extraits des millions de barils.

On parle aussi de plus en plus d’importantes découvertes de gaz sur les côtes mauritaniennes, alors que les besoins de l’occident en gaz et en l’énergie sont de plus en plus pressants, notamment après le déclenchement de  la crise russo-ukrainienne.

Avec Saharamedias.net

  • Tunisie

- Huawei lance le programme Spark en Tunisie

Récent lauréat de « l’ICT Industry Talent Development Award » lors de l’édition 2022 du Tunisia Investment Forum, Huawei Tunisie confirme sa volonté d’être au service de la Tunisie, cette fois, à travers le lancement de « Spark » : son programme international de soutien aux Startups. Un événement qui a eu lieu le vendredi, 15 juillet 2022, à l’hôtel Laico Tunis.

L’ouverture de cet événement s’est déroulée en présence de M. Nizar Ben Néji, Ministre des Technologies de la Communication,

Dans son intervention, M. Nizar Ben Neji, a déclaré : « L’entreprenariat est une idée, un rêve, une aventure, une motivation. Avec beaucoup d’engagement et de persévérance, ce rêve se concrétise et voit le jour ». Il n’a pas manqué de remercier Huawei Tunisie et ses partenaires pour l’ensemble de leur activités RSE et notamment leur engagement infaillible envers l’écosystème des startups en Tunisie.

Lors de son allocution, M. Lin Xingshuo, a annoncé : « Huawei est un partenaire stratégique du gouvernement Tunisien et de l’écosystème local des startups, à ce titre nous inscrivons notre soutien à la transformation digitale de la Tunisie sur le long terme, chose que nous faisons depuis 1999 ». En Tunisie, nous sommes heureux de voir que les startups jouent un rôle indispensable dans l’innovation technologique. Le pays se distingue par son écosystème en plein essor. Pour le projet SPARK, Huawei coopère avec les principaux acteurs : Ministère des TIC, Smart Capital, Smart Tunisian Technoparks, incubateurs, accélérateurs et les sociétés de capital-risque. La finalité du projet est de sélectionner conjointement 15 startups. L’annonce des startups sélectionnées aura lieu fin octobre 2022 ».

Source : Espacemanager

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SOURCE: FRENCH PRESS TV