Après avoir subi de plein fouet une méga déculotté au Moyen-Orient où sa DCA intégrée a été tué dans l'œuf - puisqu'aucune monarchie golfienne n'en a pas voulu - le Sioniste Kochavi s'en est allé au Maroc rattraper cette irréversible défaite. Surtout que l'échec de la tournée de Biden a suivi de 15 jours l'apparition de trois drones du Hezbollah à Karish qui ont mis au pas F-35 et F-16 israéliens, signe que l'armée de l'air classique ne sert plus à grand-chose. C'est sans nul doute pour cette même raison que Kochavi est allé optimiser les F-16 marocains, voire même lancer des missions aériennes conjointes. Voici ce qu'en dit la presse atlantiste.
L'AFP écrit que l’état-major général des FAR a déclaré dans un communiqué séparé, que la partie marocaine a exprimé « son intérêt à monter conjointement des projets industriels de défense au Maroc ».
Sur le plan militaire, « cette visite a permis d’examiner les opportunités de développer davantage les axes de la coopération portant principalement sur la formation, le transfert de technologies ainsi que sur le partage d’expériences et d’expertises », indique le communiqué.
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Assisté du chef du département de recherche, Amit Saar, le chef d’état-major Aviv Kochavi a visité la base de l’armée de l’air marocaine de Benguérir, communément appelée la 6e BAFRA. Les responsables israéliens y ont rencontré son commandant, le colonel major Hassan Mahouar, qui leur a présenté une partie de l’arsenal militaire des FAR : avions F-16 et drones israéliens.
« Une des choses qu’Israël espère promouvoir est une formation conjointe avec le Maroc sur des vols long-courriers et l’utilisation de bases aériennes marocaines pour que les avions de l’armée de l’air israélienne en route vers les États-Unis atterrissent pour faire le plein de carburant », ajoute l'AFP.
Mais est-ce un préparatif de guerre ?
Pas sûr dans la mesure où l'Algérie attend son heure. Le site Web de MENA Defence a déclaré que « le système de défense aérienne à moyenne portée S350 Vityaz est apparu sur des images satellites prises depuis un entrepôt/base du Commandement régional des forces aériennes (CFDAT) quelque part dans le centre/nord de l’Algérie ».
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Le site internet consacré aux affaires militaires précise que l’Algérie exploite le système S350 Vityaz depuis 2020.
Selon les rapports russes, le nombre de missiles disponibles dans le système Vityaz est trois fois supérieur à celui du système S-300.
Le système Vityaz peut détruire 16 cibles aérodynamiques (avion ou missile ailé), ou 12 cibles balistiques (missile) simultanément.
Le S350 Vityaz peut également accompagner 32 cibles, notamment des cibles volant à une hauteur allant jusqu’à 10 mètres, et à une altitude maximale de 30 kilomètres, selon ce qui a été rapporté par le site Russia Today citant Rossiyskaya Gazeta.
Le système Vityaz est équipé d’un missile 9M96, qui est le missile dont est armé le système S-400. Il se caractérise par son lancement vertical de sorte que son moteur ne fonctionne qu’à une hauteur de 30 mètres lorsqu’il se dirige vers la cible, il est donc difficile de l’abattre avec un anti-missile.
Le système Vityaz dispose également de missiles 9M100, qui sont équipés de détonateurs télécommandés et d’autres qui explosent lorsqu’ils touchent la cible. Le type de détonateurs est choisi en fonction du type de cible.
Outre les lanceurs de missiles, la batterie Vityaz comprend le centre de commandement et le radar, qui coordonnent le travail de 8 lanceurs de missiles.