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Peu avant la chute de Johnson, des diplomates espions britishs arrêtés en Iran!

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Ambassade britannique à Téhéran/alamy

C'est sans doute prémonitoire : à peine quelques heures avant que Bris Johnson, le PM corrompu de sa Majesté ne tombe, le CGRI iranien a annoncé avoir mis la main sur des rats britanniques liés à l'ambassade et ce en pleine opération d'espionnage au profit des projets de bio guerre contre l'Iran.  L'Organisation du renseignement du Corps des gardiens de la révolution islamique a arrêté plusieurs étrangers, dont le deuxième plus haut envoyé britannique à Téhéran, pour des actes d'espionnage tels que le prélèvement d'échantillons de terre dans des zones restreintes, selon les agences de presse iraniennes. Une vidéo tournée par des drones iraniens et publiée mercredi par la branche du renseignement du CGRI montre clairement les suspects visitant des zones réglementées avec des panneaux "entrée interdite". "L'une des personnes identifiées est l'ambassadeur adjoint britannique qui s'est rendu dans le désert de Shahdad à Kerman avec sa famille en tant que touriste, mais comme le montrent les images enregistrées, il prélève des échantillons de sol lorsqu'un exercice de missile est mené par la Force aérospatiale de l'IRGC à le temps."

La vidéo montrait Giles Whitaker, chef de mission adjoint à l'ambassade britannique à Téhéran, et sa famille. "Whitaker a été expulsé de la ville dans laquelle il s'était rendu après s'être excusé", indique le rapport. Selon l'agence de presse Fars, Whitaker était un officier de l'armée avant une longue carrière au ministère des Affaires étrangères et du Commonwealth. L'une des personnes détenues a été identifiée comme étant le mari de l'attaché culturel autrichien en Iran. Il s'était rendu dans un village du centre de Damghan, dans la province de Semnan, et avait échantillonné le sol de la région. Il avait déjà été surpris en train de filmer un district militaire à Téhéran, selon le reportage. Le clip montrait également une photo d'un troisième étranger, identifié comme Maciej Walczak, professeur d'université en Pologne, qui visitait l'Iran en tant que touriste.

"Il entre dans le pays sous couvert d'un échange scientifique avec une université, mais en tant que touristes, ils se rendent dans la région de Kerman et de Shahdad lors d'un test de missile, où ils prélèvent des échantillons de terre, d'eau, de roche, de sel et de boue. Il est le chef du département de biologie et de biotechnologie de l'Université Copernic en Pologne, qui est associée au régime sioniste".

En mai, le ministère iranien des Renseignements a déclaré avoir arrêté deux ressortissants européens qui complotaient pour fomenter le chaos, le désordre social et l'insécurité dans tout le pays. En avril, le ministère iranien des Renseignements a arrêté trois agents travaillant pour l'agence d'espionnage israélienne du Mossad dans la province du Sistan-Balouchistan, dans le sud-est du pays. La télévision iranienne a diffusé une vidéo des accusés en flagrant délit.  L'ambassadeur adjoint du Royaume-Uni à Téhéran devrait être expulsé du pays. Il ne peut être en détention en raison de son immunité diplomatique, conformément à la convention de Vienne. Les autres accusés seront traduits devant la justice iranienne. En réponse, Londres pourrait expulser des diplomates iraniens installés à Londres ce dont Téhéran se moque royalement. C'est sans doute en réalisant son incapacité que Londres s'est mis à menacer comme un Tigre édenté.

Emirates News Agency (WAM) rapporte que la Grande-Bretagne envisageait des options à adopter envers l'Iran en cas d'échec d’un accord sur le plan de programme global d’action conjointe (PGAC), qui a été conclu en 2015. Pendant ce temps, les pourparlers sur le nucléaire à Doha sont dans une impasse.

« Si les pourparlers échouent, nous devrons examiner quelles autres options peuvent être mises sur la table », a déclaré mercredi 6 juin la ministre d'Etat britannique aux Affaires asiatiques et du Moyen-Orient, Amanda Milling, dans une interview à l’agence de presse WAM. 

Milling a en outre prétendu : « Depuis mars, un accord contenant des clauses applicables a été proposé, mais l'Iran fait obstacle à la signature de l’accord à cause de ses exigences qui vont au-delà du PGAC. Le programme nucléaire iranien n'a jamais été aussi avancé et dans une telle conjoncture, il n'y a pas d'autre accord meilleur que l'accord actuel. » La semaine dernière, les pourparlers indirects entre les États-Unis et l'Iran sur le programme nucléaire iranien se sont terminés sans aucun progrès significatif. Les Etats-Unis ont déclaré qu'un nouveau round des pourparlers n'était pas prévu.

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV