Le false flag British en plein aéroport de Bagdad ? Alors que la bataille pour priver la Grand Bretagne de son emprise sur l'aéroport de Bagdad bat son plein, une curieuse attaque vient d'avoir lieu ce matin dans cet aéroport. Sa Majesté se démène pour ne pas lâcher prise ? Que s'est-il passé ?
Des sources irakiennes ont fait état d’une fusillade à l'aéroport de Bagdad, coûtant la vie à une personne.
Selon des sources d'information irakiennes, la fusillade est survenue à l'entrée numéro 14 de l’aéroport.
La chaîne Telegram Sabereen News a également rapporté que la personne tuée n’était toujours pas identifiée, mais que la région est actuellement sous le contrôle de la société anglaise « G4S ».
Les systèmes de brouillage de la soi-disant coalition internationale ont intercepté et abattu le drone et les systèmes de défense aérienne ont été activés en même temps. Les organisations respectives irakiennes ont commencé leur enquête après avoir trouvé des débris de l'épave du drone abattu.
Il convient de mentionner que la base Mohammad Alaa, située aux alentours de l'aéroport international de Bagdad, a déjà été frappée plusieurs fois par des roquettes. Une source sécuritaire a également souligné que suite au récent raid par drone d’il y a plus d’un mois à la base, le système de défense de l’aéroport international de Bagdad avait abattu l’aéronef sans pilote.
Le curieux incident de fusillade à l’aéroport de Bagdad intervient alors même que la société britannique qui contrôle l'aéroport est directement impliquée dans l'assassinat le 3 janvier 2020 des commandants de la Résistance dans l’aéroport.
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Des tentatives de prolonger le contrat de Bagdad avec la société anglaise Serco, accusée d'avoir coopéré avec Washington dans l'assassinat des commandants de l’axe de la Résistance à l'aéroport de Bagdad, le général Qassem Soleimani et Abou-Mahdi al-Monhandes, a débouché sur de vives réactions de la part des personnalités politiques irakiennes et ils ont souligné l'illégalité de la prolongation par Bagdad de tout contrat avec ladite société.
La société Serco est active dans le domaine sécuritaire, militaire, du transport, de la logistique, des ressources humaines, de la gestion des centres de détention, des prisons et des écoles, etc. L'espace aérien irakien est sous le contrôle de cette compagnie depuis 2011, date à laquelle elle a signé un contrat de 15 ans avec l'Irak.
Le ministre irakien des Transports, Nasser Hossein Al-Chibli, a déclaré il y a moins de deux mois que l'espace aérien irakien était actuellement géré par une compagnie de navigation aérienne et avec des employés irakiens, mais il y a des pressions pour remplacer de nouveau la compagnie irakienne par Serco.
Le membre de la coalition de l’Etat de droit au parlement irakien, Turki Al-Atabi, a annoncé hier que le dossier de la société britannique Serco serait ouvert au parlement dans les prochaines semaines, étant donné l’existence des six considérations importantes autour de l'activité de la société en Irak, dans le domaine des services de navigation aérienne.
Le représentant de la coalition État de droit, Jassem Al-Moussaoui, avait précédemment fait part de la collecte de signatures au parlement irakien pour empêcher toute tentative du gouvernement d’al-Kazemi de signer un contrat national ou étranger avec la compagnie britannique.
En réponse aux rumeurs de pression continue sur Bagdad pour qu'il donne le feu vert au retour de Serco à l’aéroport international de Bagdad, Al-Atabi a déclaré que les contrats avec la société seraient bientôt passés en revue au sein du parlement et que tous les faits seraient révélés au public irakien.
