Au milieu de cyberattaques généralisées sur divers secteurs d’Israël, y compris le secteur du tourisme, des sources d’information ont confirmé la disparition d’un employé israélien, 33 ans, d’une entreprise de haute technologie lors d’un voyage à Chypre. Personne ne sait ce qui lui est arrivé.
Uriel Nofek, 33 ans, a entrepris une croisière de plaisance sur le bateau de vacances de la Mano Shipping Company le 15 mai.
L’enquête policière a révélé que Nofek est monté à bord du navire dimanche à midi. Lundi, le navire a accosté à Limassol, et lorsque tous les passagers sont descendus à Limassol pour visiter la ville, il n’est pas descendu avec eux. Lorsque le navire a accosté dans le port de Haïfa, un rapport a été reçu par la police concernant un passager disparu.
« Il est difficile de croire qu’il se soit jeté à l’eau, car il n’y a pas d’images enregistrées de caméras de sécurité ou de témoins oculaires qui l’ont vu. Depuis qu’il est entré dans sa chambre, personne ne l’a vu », ont dit ses proches.
Les enquêteurs sur sa disparition ont exclu tout soupçon de vol ou de meurtre ou de tout acte criminel. Mais malgré tout cela, sa disparition préoccupe toujours sa famille et les enquêteurs de la police.
Alors que les sources israéliennes ne cessent d’exprimer des faiblesses sécuritaires dans la structure de l’armée israélienne, cette dernière a fait état mardi 5 juillet d’une nouvelle cyberattaque de la Résistance palestinienne pour collecter des informations sur les soldats israéliens.
Avikhai Adrei, le porte-parole de l’armée sioniste, en reconnaissant le coup de la Résistance palestinienne, a prétendu sur son compte Twitter que cette action avait été détectée et neutralisée par l’armée israélienne.
Il a ajouté que la Résistance palestinienne avait déjà tenté à plusieurs reprises d’obtenir des informations des soldats israéliens en pénétrant leurs portables par le biais de jeux et de faux comptes sur les réseaux sociaux. Ces derniers jours, les centres militaires et les entreprises d’Israël ont fait l’objet des cyberattaques massives à plusieurs reprises.
Récemment, Gabi Portnoy, le chef de l’organisation de la cybersécurité d’Israël, a annoncé à cet égard que le régime cherchait à créer un cyber bouclier afin de se renforcer contre les cyberattaques contre les secteurs l’économie et le front intérieur d’Israël.
« L’Iran est devenu notre principal rival dans le domaine de la cybersécurité avec le Hezbollah et le Hamas », a déclaré mardi Gaby Portnoy.
Portony a fait ses commentaires un jour après que le groupe de piratage de Bâton de Moïse en publiant une vidéo a annoncé avoir obtenu le numéro de téléphone de trois agents du Mossad a savoir l’ancien porte-parole de l’armée du régime sioniste, de l’ancien commandant du Front Nord dans les territoires occupés et de l’ancien chef de l’unité « MIA » du Mossad.
Les hackers du Bâton de Moïse ont mis en garde dans un message en anglais et en hébreu le régime israélien après la publication du numéro de contact des trois responsables militaires israéliens et ont écrit : « C’est vous qui avez commencé cette aventure, mais c’est nous qui y mettrons fin. Vous subirez des dommages irréparables dans le cyberespace et les infrastructures. Attendez nos vastes attaques hybrides. Notre objectif est clair et précis. »
Ce groupe de hackers revendiquant le piratage du réseau électrique sioniste le 25 juin a également pris la responsabilité de la cyberattaque sur les systèmes d’alarme israéliens dans les territoires occupés.
Le groupe avait déjà piraté les serveurs d’information des entreprises sionistes, et publié divers documents tels que des cartes d’identité, des papiers appartenant aux bureaux d’avocats, des chèques, des rapports financiers, etc.
Le Bâton de Moïse avait également diffusé, en janvier, une vidéo sur sa chaîne Telegram, montrant qu’il a piraté les caméras de surveillance dans les rues de la Palestine occupée, pas loin des locaux de la fameuse compagnie Rafael active dans le domaine de la production d’armes militaires pour l’armée du régime sioniste.
Dans un message publié sur son site intitulé « Nous voyons par vos yeux », le groupe de hackers s’est adressé aux responsables israéliens en disant : « Nous vous surveillons depuis de nombreuses années, à chaque instant et à chaque étape, ce n’est qu’une partie de notre surveillance sur vos activités grâce à l’accès aux caméras de surveillance, nous avions déjà dit que nous vous frapperions alors que vous ne l’auriez jamais imaginé ».
Notant que le métro de Tel-Aviv n’est pas encore pleinement opérationnel, Haaretz a indiqué que le tramway de Tel-Aviv serait construit par la société NTA, qui, chargée de la conception et la construction d’un système de transport en commun pour la métropole de Tel-Aviv.
Dans un communiqué, la société a déclaré : « Ce matin, un dysfonctionnement a été constaté dans le système Internet de NTA. Un examen a révélé que le site avait été attaqué à l’aide d’une attaque DDOS provenant de l’étranger ».
Bien que la société ait confirmé la mise hors service le site pendant quelques minutes, elle a affirmé que les pirates n’étaient pas en mesure de voler des informations et que la cyberattaque avait été neutralisée.
Ce n’est pas la première fois que les infrastructures israéliennes font l’objet d’attaques cybernétiques depuis l’Irak. La plus récente en date a été menée vers la fin-juin par un groupe s’intitulant Sharp boys qui a mené une cyberattaque en utilisant un logiciel malveillant contre les bases de données et les cartes de crédit appartenant à plusieurs sites actifs de l’industrie du tourisme en Palestine occupée piratant les informations de 200 personnes.
Vers la fin-avril un groupe nommé Al-Tahirah selon le slogan choisi par ses auteurs, pour venger l’assassinat du numéro deux des Unités de mobilisation populaire d’Irak, Abou Mahdi al-Mohandes, lors d’une cyberattaque massive contre les infrastructures du secteur des transports du régime sioniste a mis hors service la plus grande compagnie de transport en Palestine occupée.
En avril, des hackers irakiens avaient mis hors service pendant deux jours d’affilés le site et les serveurs de l’aéroport Ben Gourion ainsi que le site d’Israel Bank. Le même groupe, Al-Tahirah a par la suite revendiqué ces attaques, reconnaissant également avoir été à l’origine d’une attaque cybernétique contre le site de la chaîne 9 de la télévision israélienne.
La chaîne Telegram Sabereen News a elle aussi annoncé que cette attaque avait été menée le jour anniversaire de la mort en martyre du général Soleimani et son compagnon et numéro deux des Hachd al-Chaabi, Abou-Mahdi al-Mohandes, à la même heure de la journée où le lâche assassinat avait été commis par les forces américaines.