Le président iranien a rencontré son homologue russe à Achgabat, en Turkménistan.
En marge du 6e sommet des chefs d'État des États riverains de la mer Caspienne tenu ce mercredi 29 juin à Achgabat, capitale turkmène, le président iranien Ebrahim Raïssi s’est entretenu avec son homologue russe Vladimir Poutine alors que plus tôt dans la journée il avait rencontré ses homologues turkmène et azerbaïdjanais, d’après l’agence de presse Fars News.
Accompagné des ministres des Affaires étrangères et du Pétrole, M. Raïssi s’est rendu ce matin à Achgabat pour assister au sommet des Etats riverains de la mer Caspienne. Des rencontres bilatérales avec les dirigeants des États riverains de la mer Caspienne sont à l'ordre du jour du président et de la délégation qui l'accompagne. Le sommet ayant réuni les présidents de l'Iran, de la Russie, du Kazakhstan, du Turkménistan et de la République d'Azerbaïdjan, a débuté après les principales réunions entre les dirigeants des États riverains de la Caspienne.
Lors de son discours, le président iranien a déclaré que la République islamique d'Iran considérait la mer Caspienne comme une mer d'amitié et de paix et un facteur de proximité entre les peuples de la région, affirmant que l’Iran exprime sa volonté d'une coopération totale basée sur le respect mutuel et les intérêts réciproques.
Ebrahim Raïssi s'est félicité qu'une bonne et constructive coopération existe entre les pays riverains dans les différents domaines du transport, du commerce, de l'environnement et de la sécurité, ainsi que dans la lutte contre les sources d'insécurité et de criminalité dans la région.
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Il a déclaré qu'une convention juridique de la mer Caspienne reflétant les droits et obligations des États riverains a été finalisée et signée lors du dernier sommet de la mer Caspienne à Aktau en 2018, notant que la mise en œuvre de cette convention pourrait conduire à une coopération accrue entre les cinq comtés littoraux.
Il a également souligné la nécessité de déterminer les frontières des fonds marins et sous-marins de la mer Caspienne.
Lors de sa rencontre avec le président Poutine, le président iranien a déclaré que Téhéran poursuivait son engagement avec Moscou dans le cadre d'une relation stratégique. "Les relations entre les deux pays dans le domaine de la coopération commerciale et énergétique sont à un niveau élevé, mais étant donné les domaines existants dans les deux pays, ces liens ont encore un grand potentiel d'expansion", a déclaré le président iranien. "Après ma visite en Russie, plusieurs visites réciproques ont été effectuées par les responsables concernés afin de suivre les accords entre les deux pays, et le processus de mise en œuvre de ces accords est à un bon rythme", a-til poursuivi. La semaine dernière, le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov s'était rendu à Téhéran où il a rencontré le président Raeisi, confiant que Moscou s'adaptait à ce qu'il a appelé la politique agressive de l'Occident.
"Dans tous les pays subissant l'influence négative de la ligne égoïste prise par les États-Unis et leurs satellites, apparaît le besoin objectif de reconfigurer leurs relations économiques afin qu'ils puissent éviter de dépendre des caprices et des caprices de nos partenaires occidentaux", avait déclaré Lavrov. Le corridor international de transport Nord-Sud (INSTC) est un réseau multimodal de voies maritimes et ferroviaires qui relie l'océan Indien et le golfe Persique à l'Iran, l'Inde, la Russie et l'Europe du Nord.
De son côté, le président Poutine a exprimé sa satisfaction de rencontrer à nouveau son homologue iranien, affirmant que les relations commerciales et économiques entre les deux pays se sont intensifiées ces derniers mois, ajoutant que la voie doit continuer.
Le dirigeant russe a également salué la proposition du président Raïssi d'accroître la coopération énergétique entre les deux pays, y compris les échanges. Poutine a également demandé au président iranien de transmettre ses chaleureuses salutations au chef de la révolution islamique, l'ayatollah Seyyed Ali Khamenei.
