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Le cabinet israélien s’approche de l’implosion 

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
La Knesset, vide. (Photo à titre d'illustration)

Des sources d’information font part de lourdes attaques cybernétiques contre les infrastructures israéliennes.

Dans un flash info, la chaîne Telegram Sabereen News proche de la Résistance irakienne, a fait part jeudi 9 juin d’une cyberattaque menée par un groupe irakien contre la bourse israélienne dont le site Web est devenu hors service suite à l’attaque.

Selon l’agence de presse Fars News qui rapporte la nouvelle, ce n’est pas la première fois que les infrastructures israéliennes font l’objet d’attaques cybernétiques depuis l’Irak. La plus récente en date a été menée vers la fin-avril par un groupe s’appelant Al-Tahirah. Cette attaque qui avait été menée, selon la devise choisie par ses auteurs, pour venger l’assassinat du numéro 2 des Unités de mobilisation populaires d’Irak, Abou Mahdi al-Mohandes, a mis hors service la plus grande compagnie de transport en Palestine occupée.

Un peu plus tôt toujours en avril dernier, des hackers irakiens avaient mis hors service pendant deux jours d’affilés le site et les serveurs Web de l’aéroport Ben Gouron ainsi que le site web d’Israel Bank. Le même groupe, Al-Tahirah, a par la suite revendiqué ces attaques, et d’ajouter ayant également été à l’origine d’une attaque cybernétique contre le site web d’une chaîne de la télévision israélienne. La chaîne Telegram Sabereen News a elle aussi annoncé que cette attaque avait été menée au jour anniversaire de la mort en martyre du général Soleimani et son compagnon et numéro 2 des Hachd al-Chaabi, Abou-Mahdi al-Mohandes, à la même heure de la journée où le lâche assassinat avait été commis par les forces américaines.

Même les sources occidentales reconnaissent qu’Israël est au bord de l’implosion et évoquent d’ores et déjà des signes précurseurs.

- La coalition au pouvoir en Israël depuis un an a échoué le lundi 6 juin à renouveler au Parlement un ensemble de textes de loi qui entretiennent, depuis 1967, un système d’apartheid en Cisjordanie. Cette loi maintient les Palestiniens sous occupation militaire, tout en appliquant le droit israélien dans les colonies. Si cette situation persiste, la loi militaire s’appliquera sur les colonies, les systèmes discaux connaîtront de grandes perturbations et cela augmentera fortement le risque d’émeutes sociales en Israël. Plus curieux encore : la majorité de la Knesset, partisane du Likoud de l’ancien Premier ministre Netanyahu, n’a pas voté en faveur de cette loi juste pour saper la coalition au pouvoir.

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- Le cabinet israélien vit sous le coup des départs consécutifs de ses membres : le 15 mai, la conseillère diplomatique du Premier ministre Naftali Bennett, Shimrit Meir, a présenté sa démission. Le 19 mai, la députée Ghaida Rinawie Zoabi, membre de la Knesset, a annoncé son départ dans une lettre dénonçant la politique du gouvernement à l’égard des Arabes israéliens. Le 31 mai, tombe la troisième démission en deux semaines ; l’assistante du Premier ministre, Naomi Sasson a quitté son équipe. Et le 6 juin, le porte-parole du Premier ministre, Matan Sidi, a démissionné.

- Le gouvernement de coalition Bennett-Lapid a perdu sa majorité parlementaire en raison exactement de la démission de certains de ses membres au sein de la Knesset (Parlement), ce qui d’ailleurs ouvre la porte à la convocation de nouvelles élections.

- Le report de la visite du président américain Joe Biden en Palestine occupée est évoqué ces jours-ci comme un signe précurseur de l’implosion du cabinet israélien. À ce sujet, le journal Jerusalem Post a écrit que l’annonce de cette information n’aurait étonné personne ; “le dirigeant d’aucun autre pays, non plus, ne se donnerait la peine de se déplacer pour aller à la rencontre d’un cabinet dont on ignore combien de jours encore il pourra survivre”.

Tout ce qui vient d’être mentionné pourrait bel et bien s’avérer en faveur de l’axe de la Résistance qui pourra en profiter afin de porter des coups durs à un régime israélien qui va devoir se replier de plus en plus sur soi-même, rien que pour assurer sa survie…

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SOURCE: FRENCH PRESS TV