Au sommaire :
1- L'Iran au cœur de la russophilie
Le premier vice-président iranien appelle à renforcer davantage les relations avec le Tadjikistan
Le premier vice-président iranien, lors d’une réunion avec le président tadjik, lundi, a appelé à approfondir encore davantage les relations entre Téhéran et Douchanbé.
Mokhber a déclaré lors de sa rencontre avec le président tadjik Emomali Rahmon à Téhéran, lundi soir, que tous les protocoles d’accord et documents de coopération conclus entre les présidents de l’Iran et du Tadjikistan seraient suivis attentivement et sérieusement jusqu’à ce qu’ils parviennent à un résultat final.
Le premier vice-président iranien a considéré la promotion des relations touristiques entre l’Iran et le Tadjikistan comme un point central et un point de départ pour approfondir les relations et la coopération entre le gouvernement et le peuple de l’Iran et du Tadjikistan, et a ajouté : Il existe d’excellentes opportunités de développer des relations, compte tenu des points communs linguistiques et culturels entre l’Iran et le Tadjikistan, et le gouvernement iranien actuel tente de renforcer la coopération globale entre les deux pays en fournissant les bases et les éléments nécessaires.
Il a également évoqué le grand potentiel de coopération entre la République islamique d’Iran et le Tadjikistan dans les domaines de l’énergie, des transports, des douanes et des ports et a déclaré que l’Iran était prêt à prendre des mesures plus importantes que par le passé en termes d’exportation de services techniques et d’ingénierie, ainsi que d’échanges scientifiques et universitaires entre les deux pays.
À son tour, le président tadjik Emomali Rahmon a évoqué les relations amicales et fraternelles entre les deux gouvernements et les peuples d’Iran et du Tadjikistan, et a souligné la nécessité de perspectives de travail et d’accords pour la coopération bilatérale dans les domaines du commerce, de la technologie, de la santé, de l’énergie, des transports, de la navigation et de la coopération universitaire plus qu’auparavant.
Soulignant les points communs linguistiques et culturels entre l’Iran et le Tadjikistan, il a déclaré : le potentiel du tourisme et l’augmentation des voyages mutuels entre les peuples des deux pays sont de bons terrains pour la consolidation des relations entre les deux pays, notamment dans le domaine commercial.
Se référant aux orientations constructives, positives et actives du gouvernement iranien actuel dans l’expansion des relations entre l’Iran et le Tadjikistan, le président tadjik a déclaré que le gouvernement de son pays estimait qu’un nouveau chapitre de coopération entre les deux pays avait commencé.
Au cours de la réunion, le président du Tadjikistan et le premier vice-président de l’Iran ont souligné l’importance de la paix, de la stabilité et de la sécurité dans la région, en particulier en Afghanistan, et d’empêcher tout ce qui pourrait déstabiliser les peuples du Moyen-Orient et d’Asie centrale et semer les différences et la division entre les sectes et S
Source : IRNA
2- L’Europe veut sanctionner le pétrole russe !
Le président du Conseil européen, Charles Michel, a annoncé que les 27 pays de l’Union européenne se sont mis d’accord lundi soir pour imposer un embargo sur le pétrole russe qui comprend plus des « deux tiers » de ses importations de pétrole en provenance de ce pays « en raison à son invasion de l’Ukraine », et ils ont convenu d’allouer 9 milliards d’euros à l’Ukraine pour répondre à ses besoins immédiats en liquidités.
Michel a déclaré que cette réduction, qui sera mise en œuvre d’ici la fin de l’année, « privera la machine de guerre (russe) d’une énorme source de financement » et exercera une « pression maximale » sur Moscou pour qu’elle arrête sa guerre contre son voisin.
« Cela inclut immédiatement plus des deux tiers des importations de pétrole de la Russie, coupant une énorme source de financement pour sa machine de guerre », a écrit Michel sur Twitter.
Il a ajouté que les dirigeants avaient également convenu d’empêcher la Sberbank, la plus grande banque de Russie, d’accéder au système international SWIFT pour les transactions financières et d’interdire trois autres stations de radio publiques russes.
Les 27 pays de l’Union européenne ont également convenu lors d’un sommet à Bruxelles lundi soir d’exclure Sberbank, la plus grande banque de Russie, du système SWIFT pour les transferts d’argent internationaux, dans le cadre d’un sixième paquet de sanctions européennes contre Moscou pour son invasion de l’Ukraine.
« Ce paquet de sanctions comprend des mesures sévères telles que l’exclusion de Sberbank, la plus grande banque de Russie, de Swift », a déclaré le président du Conseil européen, Charles Michel.
Sberbank est la plus grande banque de Russie, car elle contrôle environ un tiers du secteur bancaire du pays. L’inclusion de cette institution financière sur la liste des sanctions imposées à la Russie isolera davantage le système financier russe à un moment où l’invasion de l’Ukraine par l’armée russe est entrée dans son quatrième mois.
Source : Rai al-Youm
3- Un journaliste français tué en Ukraine
De la Palestine occupée au Yémen en passant par le Levant « français » et au-delà, pas un jour ne se passe sans que des dizaines de civils innocents, hommes, femmes et enfants, ne se retrouvent victimes du feu furieux des oligarchies sanguinaires et cupides, pour la plupart des sionistes.
Ces derniers se sentent en sécurité tant qu’ils restent abrités dans leurs châteaux de sable, et ce, jusqu’à ce que ce soit leur tour de goûter aux flammes de l’enfer. Et dans cette attente, presque toutes ces antennes bourrées de mensonges et d’hypocrisie, surtout celles de la France subjuguée, continuent de verser des larmes de crocodile sur la mort de ces journalistes qui, ayant tant de mal à joindre les deux bouts dans leur propre pays, sont envoyés à l’abattoir du sionisme en Ukraine pour y finir prématurément, le tout avec l’objectif, ô combien absurde, de tenir Poutine pour responsable du fait accompli ukrainien.
Alors, à qui la faute et qui dit la vérité ? Qui sont les vrais responsables de la mort « en bouc émissaire » de Frédéric Leclerc Imhoff en Ukraine ?
Quelles que soient les circonstances de la mort du jeune cameraman, une chose reste inchangée : si c’était pour que le sionisme meurtri se lave les mains du récent assassinat de la journaliste Shireen Abu Akleh en Palestine occupée, cette tentative de pousser le jeune Français vers une mort préméditée a été faite de manière pathétiquement empirique. Ce rebondissement est loin de donner les résultats escomptés et son seul intérêt est de plonger dans le deuil toute une famille ainsi que la communauté des journalistes engagés.
Bref, Emmanuel Macron a annoncé sur Twitter ce 30 mai la mort en Ukraine d’un journaliste français travaillant pour BFM TV et a accusé, tout comme la diplomatie française, les « bombes russes ». De son côté, Moscou n’a pas réagi dans l’immédiat.
« Frédéric Leclerc-Imhoff était en Ukraine pour montrer la réalité de la guerre », a écrit le président français avant de pointer du doigt la Russie : « À bord d’un bus humanitaire, aux côtés de civils contraints de fuir pour échapper aux bombes russes, il a été mortellement touché. » « Je partage la peine de la famille, des proches et des confrères de Frédéric Leclerc-Imhoff, à qui j’adresse mes condoléances. À celles et ceux qui assurent sur les théâtres d’opérations la difficile mission d’informer, je veux redire le soutien inconditionnel de la France », a ajouté le chef de l’État.
Plus tôt dans la journée, Serguiï Haïdaï, gouverneur de la région de Lougansk, avait rendu publique la mort du journaliste. « Aujourd’hui, notre véhicule blindé d’évacuation allait récupérer dix personnes dans la zone et a essuyé le feu ennemi. Des éclats d’obus ont percé le blindage de la voiture, une blessure mortelle au cou a été reçue par un journaliste français accrédité qui faisait des reportages sur l’évacuation », avait-il expliqué sur Telegram.
Dans un communiqué, le ministre des Affaires étrangères Catherine Colonna a annoncé que la France exigeait « qu’une enquête transparente s’engage dans les meilleurs délais pour faire toute la lumière sur les circonstances de ce drame ». « La France réaffirme son engagement constant et déterminé, partout dans le monde, en faveur de la liberté de la presse et de la protection des journalistes et de tous ceux dont l’expression contribue à une information libre et au débat public », a-t-elle souligné.
Quelques minutes plus tard, le ministre a ajouté sur Twitter que Frédéric Leclerc Imhoff avait été « tué par un bombardement russe ».
Pour l’heure, Moscou n’a pas réagi aux accusations d’Emmanuel Macron et de la diplomatie française. De son côté, Andreï Marotchko, officier de la République populaire autoproclamée de Lougansk (LPR), cité par l’agence TASS, a fait valoir que la différence entre « volontaires » présents sur place pour venir en aide aux Ukrainiens et journalistes était parfois, de leur point de vue, ténue.
Il a ajouté que le 27 mai dernier, les autorités de la LPR avaient prévenu qu’elles n’hésiteraient pas à frapper des véhicules civils dont elles soupçonneraient qu’ils soient utilisés par l’Ukraine à des fins militaires.
Sur Twitter, BFMTV a également réagi à la mort de Frédéric Leclerc-Imhoff. « Frédéric Leclerc Imhoff est mort. À BFM, la douleur est immense. Frédéric, journaliste reporter d’images était courageux et discret. Nous perdons un collègue et un ami. Nos pensées vont à sa famille, ses amis », a fait savoir la chaîne.
« C’est avec une immense tristesse que j’apprends le décès de Frédéric Leclerc-Imhoff en Ukraine, tué en exerçant son métier. Informer ne devrait coûter aucune vie. Mes sincères condoléances à ses proches, à la rédaction de BFMTV et à tous les journalistes. Nous sommes à vos côtés », a de son côté réagi la Première ministre Élisabeth Borne.
Le parquet national antiterroriste (Pnat) a annoncé l’ouverture d’une enquête pour crimes de guerre. Elle sera confiée à l’Office central de lutte contre les crimes contre l’humanité, les génocides et les crimes de guerre (OCLCH).
Le 15 mars, un photographe de guerre travaillant chez Fox News a été tué alors qu’il opérait en Ukraine. Pierre Zakrzewski, de nationalité franco-irlandaise, accompagnait le journaliste Benjamin Hall, blessé lorsque leur véhicule a été la cible de tirs le 14 mars à Horenka, près de Kiev, avait indiqué la PDG de Fox News Media, Suzanne Scott, dans un communiqué. Basé à Londres, il était en Ukraine depuis février, avait-elle ajouté.
Selon un décompte de RSF, au moins huit journalistes sont morts sur le terrain dans l’exercice de leur profession depuis le début de l’offensive russe en Ukraine.
4- Chine : le génocide des Ouïghours ?
C’est un coup dur pour la diplomatie occidentale : la Haute-Commissaire des Nations unies pour les Droits de l’homme, la Chilienne Michele Bachelet, vient d’effectuer un séjour de six jours en Chine, notamment à la recherche du « génocide des Ouïghours », mais elle n’a rien trouvé. Aucun de ses prédécesseurs ne s’était rendu en Chine depuis 17 ans.
Madame Bachelet a interviewé quantité d’officiels, de responsables d’associations, de leaders religieux et de témoins. Elle a même visité la prison de Kashi sans trouver à redire contre la version officielle chinoise.
La Haute-Commissaire, lors de sa conférence de presse finale, a spécifié qu’elle avait elle-même librement choisi ses interlocuteurs et les lieux qu’elle a visités.
Furieux, le secrétaire d’État Us, Antony Blinken, a publié un communiqué s’indignant du fait que Madame Bachelet n’ait pas exigé le secret de ses conversations laissant ses interlocuteurs terrorisés sous les yeux du Pouvoir chinois. Il a rappelé que, selon lui, les Droits de l’homme sont bafoués au Tibet, à Hong-kong et au Xinjiang ; et qu’un million d’Ouïghours sont internés, soumis aux travaux forcés, stérilisés et torturés, etc.
Source : Réseau Voltaire
5- L’armée ukrainienne craque !
Depuis la reddition honteuse des prétendus soldats d’élite du régiment Azov (plus de 2400 nationalistes sortis de leur terrier d’Azovstal sans se battre), il règne dans les rangs des forces ukrainiennes un vent de désespoir, pour ne pas dire de panique diarrhéique contagieuse que les assauts russes et républicains victorieux sont loin de calmer. Et concernant les nationalistes d’Azov, on peut conclure que plus haut monte la propagande plus dure est la chute et plus grand est le séisme qu’elle provoque à l’entour.
Ainsi depuis cette chute d’Azovstal, une peur suscitant la grogne circule dans les rangs ukrainiens, dont la plupart des soldats, par leurs armes, équipements et entraînements ressemblent à des clochards à côté des cyborgs de Marioupol.
Voici quelques-unes des vidéos militaires diffusées sur les réseaux ukrainiens par des « ukrops » épuisés et plutôt en mode panique, la plupart émanant des unités de Défense territoriale du front de Severodonetsk/Lisichansk devenu saillant et bientôt chaudron :
« Nous refusons d’exécuter les missions de combat, car nous n’avons pas l’équipement nécessaire pour nous défendre, les protections lourdes et un commandement compétent » 115e brigade ukrainienne/3e Compagnie
« Les actions d’un commandement incompétent ont entraîné des pertes humaines et matérielles telles que le personnel ne peut plus exécuter de missions de combat en raison de son faible moral et état psychologique » 115e brigade ukrainienne/1e Compagnie
« Il n’y a pas de blindés, il n’y a rien, et le moral est au plus bas. Nous recevons des ordres que nous ne pouvons pas accomplir physiquement sans être tués ou blessés » 14e Brigade ukrainienne/131e bataillon
« Nous demandons au Commandant en chef des forces armées ukrainiennes de ne pas nous utiliser comme chair à canon. En ce moment nous ne pouvons pas effectuer les missions en première ligne, car nous manquons d’effectif et moralement nous n’avons pas récupéré » 58e Brigade ukrainienne/13e bataillon
Ce genre de vidéo est devenue virale depuis quelques jours présentant toujours les mêmes demandes et reproches, et dans les mêmes formulations ce qui laisse à penser qu’il ne s’agit que l’écume d’une vague de mécontentement touchant l’ensemble des forces ukrainiennes et qui se traduit sur la ligne de contact par des désertions et des redditions de plus en plus importantes :
Ici à un rassemblement de compagnies à Severodonetsk plusieurs soldats manquent à l’appel et d’autres demandent plus de moyens pour obéir et accepter de combattre
Source : Réseau international