Alors que les États-Unis refusent obstinément de déblacklister le CGRI quitte à faire capoter tout accord avec l’Iran et à maintenir le statu quo sanctionnel, le New York Times, organe des démocrates au pouvoir à Washington, fait une vraie fausse révélation. Selon le journal, ce serait Israël et Israël seul à l’origine de l’assassinat criminel du colonel Khodaei dimanche devant son domicile à Téhéran. Façon de se déresponsabiliser pour que la riposte iranienne à ce crime qui est irréversible lui permette de justifier son refus de la levée des sanctions ? Probable. Surtout que la pseudo révélation intervient après que le ministre iranien des Affaires étrangères en visite à Davos a fait part d’une nouvelle initiative iranienne pour débloquer la situation.
La principale raison de l’interruption des négociations à Vienne est les sanctions économiques qui visent directement les intérêts du peuple iranien, a insisté le ministre iranien des Affaires étrangères depuis Davos où il est pour participer au Forum économique mondial.
« Les revendications de l’Iran ne doivent pas être réduites », a-t-il souligné à l’occasion d’un entretien à Davos avec le journaliste américain Fareed Zakaria avant d’indiquer dixit : « Pour que l’accord multilatéral sur le nucléaire iranien de 2015 soit relancé, les États-Unis doivent prendre certaines mesures. »
Il a noté que l’Iran devrait pouvoir commercer normalement avec d’autres pays sans aucune entrave. Fustigeant l’administration indécise de Biden, Amir-Abdollahian a indiqué que Biden suivait l’exemple de l’administration précédente. « On assiste à une administration qui a annoncé de nouvelles sanctions contre l’Iran alors même que les pourparlers de relance sont en cours à Vienne », a-t-il déploré.
Amir-Abdolahian faisait ainsi référence à l’absence d’avancée dans les négociations pour sauver le pacte nucléaire de 2015.
Le diplomate a assuré une fois de plus que le programme nucléaire iranien est « pacifique » et a soutenu que lors des négociations l’Iran a été « honnête, sérieux et a mis des solutions sur la table ».
Washington a unilatéralement abandonné l’accord en 2018 sous la présidence du républicain Trump et a imposé de nouvelles sanctions, encore plus sévères que par le passé dans le cadre de la politique dite de « pression maximale ».
La tentative du New York Times de faire d’Israël un appât et de le présenter comme le seul auteur de l’assassinat du martyr Khodaei peut être interprétée conformément à la récente décision de Biden de maintenir le CGRI sur la black liste.
Il est à noter que les politiques des États-Unis et d’Israël ont toujours été convergentes et de tels gestes sont uniquement ancrés dans la réalisation des objectifs cachés poursuivis par le duo.
Alors que le commandant du CGRI a annoncé la vengeance du colonel Khodaei, les États-Unis publient délibérément les aveux d’Israël selon lesquels il assume la responsabilité de l’assassinat du colonel Khodaei tentent de justifier leur décision de maintenir le CGRI sur la liste noire en cas de représailles de l’Iran.
Ce scénario américain se poursuit alors qu’Israël est connu pour ses crimes, son espionnage, ses sabotages et ses assassinats partout dans le monde.
Le New York Times a suscité l’indignation à Tel-Aviv en divulguant des informations classifiées sur les aveux du régime sioniste revendiquant la responsabilité de l’assassinat du colonel Hassan Sayyad Khodaei.
Le régime sioniste a exprimé sa surprise face à la fuite de son rapport aux États-Unis sur son implication directe dans l’assassinat du martyre Khodaei à Téhéran, et a critiqué Washington pour avoir tenté ainsi de faire passer les États-Unis pour innocents dans cette affaire.
« L’armée israélienne a été prise au dépourvu par la publication d’un rapport dans le New York Times selon lequel Israël aurait informé les États-Unis de son rôle dans l’assassinat du colonel Hassan Seyyed Khodaei », a rapporté jeudi matin le journal Yediot Aharonot.
Selon le rapport du New York Times publié jeudi matin Israël a informé les responsables américains qu’il était derrière l’assassinat du colonel Khodaei.
Le dimanche 22 mai vers 16 heures de l’après-midi, heure de Téhéran, Hassan Sayyad est tombé sous les 5 balles tirées par deux individus armés à bord d’une motocyclette lesquels une fois leur crime commis ont lâchement pris la fuite.
Le commandant en chef du Corps des gardiens de la Révolution islamique (CGRI), le général de division Hossein Salami, a également averti que l’Iran se vengerait « durement » de ceux qui ont assassiné le colonel.
Le bureau politique du mouvement Ansarallah a souligné que les services arrogants mondiaux, dirigés par les États-Unis et le régime sioniste, sont les auteurs de l’assassinat du martyr Sayyad Khodaei.
« De telles actions constituent une menace pour la paix et la sécurité au Moyen-Orient », a déclaré le ministère cubain des Affaires étrangères dans un communiqué condamnant l’assassinat du colonel Khodaei.
Le mouvement des moudjahidin palestiniens a condamné l’assassinat du colonel tombé en martyr Hassan Sayyad Khodaei, affirmant que les attaques terroristes sionistes contre montrent la nature terroriste du régime sioniste et de ses alliés.
