Depuis le vendredi 12 mars, date à laquelle la batterie de DCA à courte et moyenne portée israélienne, Dôme de fer que l’armée sioniste a déployée au port gazier d’Ashkelon, au sud de l’entité, puisqu’il a peur non seulement des missiles et des roquettes de Gaza mais désormais des bateaux piégées et téléguidés de la Résistance palestinienne qui tendent selon des sources bien informées à se transformer en des vedettes rapides dotées comme leurs homologues iraniennes non pas seulement de mitraillettes, mais encore des missiles antinavires, a été « piratée » par une suppression électronique inédite, il y a beaucoup de choses qui ont changé sur la table des options des chefs de guerre israéliens.
Des ondes de brouillage qui selon le site militaire russe, Avia.pro, pourraient avoir été lancées depuis le Golan, ce qui laisse supposer que des unités balistiques de l’armée syrienne et alliés seraient bien dotées des complexes de guerre électroniques inquiètent d’autant plus que le ciblage a réussi à atteindre le sud d’Israël et à faire croire aux radars de la DCA sioniste une attaque massive de missiles venus de la Syrie. Cette même source russe, rapporte aussi un très récent raid des F-16 israéliens visant le territoire syrien qui a échoué, pour cause de ces mêmes brouillages électroniques, ayant coupé tout lien GPS des chasseurs israéliens, non seulement dans le ciel syrien où il n’ose infiltrer mais encore dans le ciel libanais voire israélien. Que l’Armée de l’air sioniste soit prise pour cible d’une aussi vaste cyber campagne que signent visiblement à la fois Russie et Iran, cela marque un nouveau tournant, un changement des paradigmes, bien senti déjà à travers ce recours désormais systématique de l’armée russe aux drones ou encore missiles balistiques tactiques que sont « Iskandar » et « Tochka OTR » pour écraser les sites de contrebande pétroliers turco-américano-otanien à Jarablus et à al Bab, tout près des frontières turques où le Sultan Erdogan a fait tout une affaire avec du pétrole volé syrien, bien florissante puisque générant quelques 30 millions de dollars par mois.
Or cette grosse saignée pétrolière qui fait que la Syrie, productrice de quelques 400. 000 barils par jour en 2011 en vient désormais à n’en pouvoir produire que 30000 à Homs et à Raqqa, a poussé l’Iran à alimenter régulièrement la Syrie en essence, via ce corridor maritime reliant le golfe Persique à la Méditerranée, et en même temps, Israël, désormais totalement défait dans ses efforts de sanctions, à s’en prendre aux cargaisons iranienne
L’attaque terroriste du 10 mars visant le porte-conteneurs « Shahr-e Kurd » que The Independent, journal de Sa Majesté dit avoir été effectué à la « hauteur de Haïfa, entre Baniyas et Tartous syriens, visiblement par un missile air-surface de type Nemrod ou alors un drone Hermes-900, renvoie évidemment à ce même effort. De nouveaux détails viennent d’ailleurs d’être publiés suivant le témoignage du capitaine :
« Nous nous déplacions, le mecredi 10 mars, à 18 h (heure locale) dans les eaux internationales de la mer Méditerranée à 33 degrés et 15,9 degrés nord et 33 degrés et 36,5 degrés est, à environ 75 miles des côtes du régime sioniste quand un objet explosif a frappé le cargo. « Une forte explosion a été aussitôt entendue depuis le pont au niveau des conteneurs et quelques secondes plus tard un incendie s’est produit dans les conteneurs », a jouté le capitaine en poursuivant que selon le rapport de son adjoint, qui au moment de l’accident se trouvait à la passerelle de commandement, entre 5h15 à 5h30, soit environ une demie heure avant l’accident, le GPS du bateau a été en panne pendant 15 minutes mais tout était normal au moment de l’accident. Immédiatement après l’accident, le feu a été maîtrisé grâce aux efforts de l’équipage du bateau et puis sur l’ordre du comité de réaction d’urgence nous avons vite changé le trajet vers le port de Baniyas en Syrie alors que selon le plan initial, nous devions partir pour le port espagnol de Valencia . Le personnel de sécurité, les forces techniques et les plongeurs ont examiné l’état du bateau et des mesures nécessaires ont été prises pour des réparations nécessaires et pour assurer la sécurité du navire. Il faut que les organisations internationales qui supervisent la navigation commerciale s’occupent très vite de tels actes hostiles et vicieux pour en empêcher la poursuite et répétition ».
The Indipendant prétend que le missile Nemrod ou le drone « Hermes-900 » qui a visé le navire iranien le 11 mars était sans ogive d’où le léger incendie vite maitrisé qu’il a provoqué, une hypothèse, qui soit dit en passant a du mal à passer dans la mesure où Israël, ayant selon The Wal Street Journal 12 attaques similaires à son actif, savait pertinemment que le cargo n’irait pas quitter la zone et que tout près qu’il était des côtes syriennes, il finirait par accoster. Israël a donc tiré pour tuer !
Sauf que le missile « Nimrod » que le concepteur « IAI » sioniste décrit comme étant à longue portée et conçu « pour une utilisation antichar mais offrant une capacité de frappe à distance contre une variété de cibles ponctuelles telles que les APC, les navires, les soutes, les concentrations de personnel et les guérilleros », a magistralement raté sa cible. Il l’a raté tout en justifiant dans la foulée, une contre-offensive iarno-Résistance qui pourrait bien avoir une forme autre que celle qu’a prise par exemple, « l’attaque » du 25 février, visant « Hélios Ray » en mer d’Oman.
Le lundi 15 mars au soir, la force marine du CGRI, chargée de protection du transit maritime iranien a dévoilé de façon surprise une « cité balistique » qui à la différence de celles déjà dévoilées, avait l’air d’avoir été bâtie sous la mer dotée qu’elle était d’un réseau entrelacé de tunnels bétonnés : les caméras des médias iraniens ont mis en scène à la fois des rangées de missiles « Nasr » avec leur fameuse tête colorée en rouge et leur portée de 30 kilomètres embarquables à bord des vedettes rapides iraniennes mais encore celles des missiles « Nassir » dotés de « moteur à combustible solide ». Evidemment, le commandant en chef de la force navale du CGRI a évoqué AD/A2 iranien en soulignant que ces engins, placés le long de la très logues côte iranienne, participent royalement à la défense côtière du pays à bord de leur lanchers mobiles. Mais depuis que le chef du CentCom a avoué que « les forces US ne sont plus en sécurité dans le golfe Persique » « d’où la nécessité d’ériger sur la côte ouest saoudienne » des bases à leur attention, on sait bien que la Guerre navale n’aura pas lieu près des côtes iraniennes, mais bien loin, en Méditerranée ou en mer Rouge.
Aussi un nouveau type de missile parfaitement inconnu du CGRI a attiré toutes les attentions ce lundi, avec une cartouche très particulière longue de 5 à 6 mètres. L’engin s’appelle Fath et il est de la même famille que « Fateh 110 » mais à la différence de ses congénères, le Fath dispose d’une ogive bien pointue, doté d’une saille situé tout près du nez qui fait croire aux analystes qu’on est bien en face d’un « missile balistique tactique » capable d’abord d’ »identifier la cible » puis de se « verrouiller sur » et ce, à la faveur d’un « radar actif ». Il pourrait également s’agir « d’un dispositif propre à détecter des radiations, à en localiser la source puis à se verrouiller sur ». Mais cela revient au même, le Fath, au contraire du Nimrod israélien, ne ratera pas sa cible. Puisqu’il percera comme l’a fait le Zolfaqar d’Ansarallah toute DCA et s’abattra là où il faut.
Au demeurant, les spécialistes auront compris le tournant : les fameux missiles balistiques de précision iraniens, ceux qui ont fait le malheur des États-Unis à Ain al-Asad, un certain 8 janvier 2020, viennent de s’étendre leur présence de la seule force aérienne du CGRI à sa force navale. Ce qui signifie qu’en Méditerranée ou encore en mer Rouge, les choses se compliqueront diablement pour l’axe US Israël. Surtout que le contre-amiral Tanghsiri, chef de la marine du CGRI, a aussi annoncé et là on reprend la thématique « cyber », l’émergence « d’un cyber QG naval » avec des capacités « exceptionnelles » : « Nous sommes capables dorténavant de détecter des signaux ennemis, mêmes ses signaux silencieux ou encore des signaux qu’il émet sur son territoire ». L’annonce est bien vague et c’est fait l’exprès. Ce « cyber QG naval » révolutionnaire en terme d’interception, de collecte de renseignement et de ciblage des signaux est composé d’ « un réseau de radars, de système d’écoute et de guerre électronique » et les « drones y sont liés aussi ». Bref, la prochaine fois, le Shahr-e Kord ne sera surpris.
Au moment où Tangsiri traçait ainsi le cadre naval de la Grande confrontation à venir, Israël, totalement terrorisé, tenait un exercice naval conjoint avec les États Unis et le faisait savoir. Peu d’information sur la nature et la durée de l’exercice si ce n’est que les Nimrod étaient de la partie ... avec évidemment les fameux passoires, dits Dômes de fer …