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Nucléaire: USA s'ouvrent les portes de l'enfer

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Le logo du Corps des gardiens de la RI (illustration)

Alors que Joe Biden a emboîté le pas à l’ancien président américain Donald Trump pour maintenir le Corps des gardiens de la Révolution islamique (CGRI) dans la black liste la question qui se pose est de savoir quels effets cette action auront sur la région et l’Iran, et quelle sera la politique de l’Iran face à cette mesure américaine qui se déploie dans toute sa bêtise.

À cet égard un expert politique iranien est revenu sur la question déclarant que la récente mesure de Biden pourrait être interprétée en termes de l’échec de la relance du Plan global d’action conjointe (PGAC) et a examiné les conséquences de cette décision américaine comme suit :

Bien que les États-Unis aient imposé les sanctions les plus sévères contre l’Iran depuis quatre ans, notamment dans le domaine économique en raison de l’érosion des sanctions américaines l’économie iranienne s’est pratiquement adaptée aux conditions actuelles.

Il est à noter que personne en Iran n’attend plus le résultat des pourparlers sur le nucléaire iranien, certes la pression économique est importante, mais l’économie iranienne est loin d’être conditionnée par les mesure destructives américaines et poursuit son chemin en dépit des obstacles lancés par l’Occident.

La décision du nouveau gouvernement iranien de supprimer les subventions reflète le fait qu’il a prédit depuis un certain temps l’échec des pourparlers sur le nucléaire iranien et s’est préparé à renforcer l’économie nationale basée sur la Résistance.

 Compte tenu de la récente mesure de Biden on pourrait s’attend à ce que l’Organisation iranienne de l’énergie atomique enrichisse désormais l’uranium autant qu’elle le souhaite en respectant les dispositions de l’accord TNP voire en dépassant la barre de 99 %, et ce, à condition de ne pas aller vers les armes nucléaires.

L’expert politique poursuivi en disant que certains analystes estiment que l’Iran après cette décision de Biden quittera le TNP, mais une majorité des experts estiment que l’Iran n’a aucun intérêt à le faire et ce afin d'éviter que la partie occidentale en tire profit et réitère ses accusations sans fondement contre le programme nucléaire pacifique de l'Iran.

Certes, l’Iran n’a pas l’intention de construire une arme nucléaire, mais est susceptible d’augmenter son niveau d’enrichissement et d’installer de nouvelles centrifugeuses avancées après l’annonce officielle de l’échec du PGAC afin d'exercer une pression permanente contre l’Occident en se transformant en un pays au seuil nucléaire.

Selon l’expert politique, l’actuelle situation turbulente dans le monde causée par la guerre Russie-Ukraine exige plus que jamais que l’Iran dispose de ses propres moyens de défense pour garantir sa sécurité et contrer d’éventuelles menaces extérieures.

Par conséquent, l’Iran développera ses programmes spatiaux, ses drones, ses missiles et ses technologies d’enrichissement nucléaire pour faire face à une éventuelle agression militaire.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV