Y a -t-il un quelconque rapport entre cet incident produit en Galilée dans le nord d'Israël ce jeudi 19 mai d'une part et les simulations d'attaques contre les sites offshores israéliens de l'autre? Au sud Umm al-Fahm en Palestine historique où l'armée sioniste a été menée à annuler la partie terrestre du plus grand exercice de toute son histoire, "Chariots de feu" et ce par crainte de voir ses militaires se faire liquider en plein milieu de l'exercice par ces commandos palestiniens qui savent désormais comment procéder pour casser les plus soldes mesures "sécuritaire", la marine israélienne s'est entraînée à contrer une éventuelle attaque du Hezbollah contre ses plates-formes gazières. Cette simulation qui semble avoir été décidée sur le tas par une entité sévèrement secouée après son retentissant échec aux législatives libanaises où des milliards de dollars Riyad/Tel-Aviv dépensés n'ont pas suffi à convaincre les Libanais que la crise qu'ils traversent depuis août 2020 et cette fameuse double explosion de Beyrouth c'est l'arsenal du Hezbollah qui en est à l'origine, a été précédé en effet de deux discours et d'un "incident".
Les deux discours, c'est Nasrallah qui les a tenus en y rejetant d'abord la médiation US et ses vrai-faux acquis autour du bloc 9 offshore libanais et en y mettant en garde ensuite Israël comme suit : " si le Liban ne peux exploiter ses richesses gazières, il y a aucune raison qu’Israël puisse le faire ". Mais Nasrallah n'en est pas restée là : ce double discours prononcés à intervalle de trois jours évoquait aussi l'ouverture du Liban aux entreprises étrangères, russes et chinoises, qui devraient venir y investir et ce, sous protection de l'arsenal du Hezbollah.
Evidemment l'entité n'a pas osé trop se concentrer sur sa force marine à titre d'une force endiguante dans la mesure où celle-ci n'a nu une DCA embarqué digne de ce nom, ni les commandos qui puissent faire autre chose que de minables sabotage anti petrolier. Et ce d'autant plus qu'une récente vidéo du Hezbollah avait fait brandir des missiles antinavire de fabrication iranienne d'une portée de 3000 km que DEBKAfile, site proche du renseignement sioniste dit avoir identifié comme état une clone de K-55 soviétique" avec comme toujours cette touche iranienne qui rend les armes made in Iran parfaitement imprévisibles pour Israël". C'est ainsi que le volet naval de Chariots de feu s'est déroulé dans le ciel, sans évidemment que la presse allemande ose relever cette incongruité.
Mais au cas où le Hezbollah se met à attaquer les sites offshores israéliens pour faire respecter les droits offshores d'un Liban qui n'a tout compte fait aucune raison de quémander le gaz égyptien, l'électricité jordanienne, ou attendre les pétroliers iraniens de faire un si long trajet depuis le golfe Persique jusqu'a Baniyas pour venir livrer de l'essence au Liban, l'armée de l'air sioniste est-elle réellement capable de le contrer? La réponse ne peut être retrouvée sans une référence directe à cet "incident" cité plus haut qui s'est produit 19 mai.
l’expert en affaires stratégiques et analyste militaire, Amin Hatit, le commente ainsi : « Le régime sioniste ne semble pas être susceptible de poser un diagnostic correct ce qui aggrave l’état physique et psychologique des forces militaires israéliennes.Sur le plan matériel, l'armée israélienne ne dispose peut-être pas de moyens nécessaires pour identifier ses propres cibles hostiles dans le ciel d'Israël. Et cette incapacité à identifier des cibles est également liée aux troubles psychiques dus à la situation tendue dans laquelle se trouvent les forces israéliennes. S’y ajoute le fait que les effectifs de l'armée israélienne sont dépourvus de l'expérience nécessaire pour identifier des cibles aériennes hostiles."
Et de poursuivre : " Le facteur humain au sein de l'armée israélienne est donc extrêmement négligé comme en témoigne le déclin de la puissance militaire et du moral de l'armée sioniste, sauf que cette erreur, qui n’est pas des moindre, s'est produite à un moment où l’armée israélienne prétend être en pleine préparation sécuritaire et tient son plus grand exercice « Chariots de feu », jamais menée depuis sa création.
Et de conclure : "L'interception par l'armée israélienne de son propre drone dans le ciel de la Palestine occupée clarifie en premier lieu que toutes les affirmations du régime sur sa puissance militaire ne sont que des mots et qu’en réalité l'armée israélienne est au bord du gouffre. Vient en deuxième lieu sa performance largement mise en cause par le nombre d’erreurs que commettent les militaires israéliens."
A cet excellent commentaire, on ajoute une dernière remarque militaire : cette incapacité équivaut à une montée en puissance du camp d'en face qui a dévoilé en 2021 sa DCA et en 2022 ses capacités de guerre électronique, soit de quoi paralyser les chasseurs qui tenteraient de sauver Léviathan ou Tamar, le moment venu/