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Arrestation de deux espions français qui cherchaient à singer BHL en Iran!

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Deux ressortissants français arrêtés en Iran par le ministère des Renseignements, mai 2022. (Capture d'écran)

On savait la DGSE être intéressée par le Sahel et le Maghreb où ses agents travaillent pour le premier main dans la main des terroristes takfiristes à l'effet de faire saigner les États-nations indépendantes de la région et pour la seconde agir de coordination avec Israël pour tirer dans les pieds de l'Algérie par normalisation Tel-Aviv-Rabat interposée, une Algérie à qui la France n'a jamais pardonné d'être à l’avant-garde du mouvement anti-colonialiste, mais de là à voir cette même DGSE, devenue soudain et au lendemain de la réélection du président Jupiter qui a réussi en jouant une nouvelle fois de la carte "Le Pen" à se hisser à la tête de l'État français pour lui liquider ce qui lui en reste de richesses nationales, de souveraineté et d’indépendance d'action, une machine à chercher à provoquer des révolutions colorées en Iran, c'est un pas que peu d'analystes auraient franchi.

Car disons-le très ouvertement depuis l'arrivée au pouvoir de Biden et le renforcement en Europe de l'axe anglo-saxon et ce sur le dos de l'axe latine et donc français et surtout après des coups monumentaux comme celui AUKUS directement joué contre les intérêts suprêmes de la nation française, certains en Iran s'étaient mis à espérer que la France se ressaisisse et qu'elle tire leçon qui s'impose, qu'elle se remémore comme son suivisme envers les USA et surtout Israël lui a coûté son énorme marché "Totalien" et "Renault -ou- Peugeotien" en Iran et bref, qu'elle redevienne un État-nation libre.

Que M. Macron se mette, quelques semaines après sa réélection à expédier à l'Iran ses agents déstabilisateurs, et que ces derniers se mettent à entrer en contact avec tel ou tel syndicat d'éducation ou d'ouvriers iranien, pour en choisir des éléments puis les provoquer à descendre dans la rue à manifester contre le pouvoir, pour faire un remake des événements de 2008, et bien cela veut dire que ces "certains" se sont lourdement trompés.

Le 11 mai, le renseignement iranien a arrêté à l’aéroport de Téhéran deux espions français, non pas dès leur entrée en Iran mais après un curieux périple de près de deux mois que ces deux soi-disant touristes avaient commencé dans le pays et qui les avaient conduit à Kashan et en Ispahan où au lieu de visiter les monuments historiques ils s'en étaient allés rencontrer les trublions. Il s'agit  de Cécile Kohler, 37 ans, et de Jacques Paris, 69 ans, qui se sont rendus le 28 avril en Iran en tant que touristes mais se sont révélés être des agents de la DGSE, cherchant à "semer le chaos et le désordre social en Iran" lors de manifestations d'enseignants. 

Photo: l'espionne Cécile Kohler

Le duo a reconnu avoir tenté de fomenter l'instabilité et le désordre social au début du mois lorsque certains enseignants sont descendus dans la rue dans le cadre d'une affaire parfaitement interne qui ne regarde ni l'Élysée ni le Quai d’Orsay ni aucune autre composante de la France. Le renseignement iranien vient de diffuser une vidéo où  deux espions français sont montrés entrant en Iran puis participant aux manifestations. Puis dans un fichier audio, de mauvaise qualité, on entend même Cécile que les médias français présentent comme étant originaire d'Alsace et porte-parole de Force ouvrière et son compagnon parler d'une "bataille pour rassembler la majorité" afin de produire un "doc révolutionnaire". 

La vidéo présente aussi des photos du couple français rendant visite à des activistes de réputation obscure et étant en rapport avec les services étrangers et ayant même purgé des peines pour incitation à la sédition. Vendredi, le gouvernement français a condamné l'arrestation a convoqué l'ambassade iranienne sans être à même d’expliquer à quoi riment ces ingérences, ces actes parfaitement hostiles mettant en danger la sécurité nationale iranienne. Ou si oui ou non Paris aurait toléré par exemple que l'Iran envoie ses ressortissants exhorter les Gilets jaunes à la révolte. La presse française parlent évidemment de la "prise d'otage de ressortissants étrangers" par l'Iran quand "il y a le blocage dans les pourparlers nucléaires" mais c'est là une assertion parfaitement gratuite dans la mesure où l'Iran n'arrête pas les touristes mais les espions. En janvier, Benjamin Brière, un autre ressortissant français, arrêté avec un drone d'espionnage en sa possession a été condamné à huit ans de prison pour espionnage après avoir photographié des "zones interdites". 

À quoi joue la France? À servir les intérêts des ennemis de l'Iran, ceux-là mêmes qui ont arrêté le numéro deux de l'Union européenne, Enrqiue Mora dès son retour de Téhéran à l'aéroport de Francfort pour lui confisquer son ordinateur, son portable et mettre ainsi la main sur le contenu des entretiens entre lui et ses hôtes iraniens. Quelle partie a l'intérêt à saper de la sorte les liens Iran-Europe et que la Macronie sert avec une si large empathie? Israël. certes Zemmour ou Hidalgo, deux candidats d’Israël aux présidentielles françaises ont subi chacun de grosses déculottés; n'empêche que la politique iranienne de l'Elysée se décide de plus en plus à Tel-Aviv. Sinon comment comprendre que Paris abrite et héberge une milice terroriste du nom de l'Organisation des Moujaheddin du peuple qui a tué en 40 d’existence illégale 17 000 iraniens et qui continue à chercher par tous les moyens à déstabiliser l'Iran. 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV