« Nous sommes parvenus à l’autosuffisance dans divers domaines, dont la fabrication des drones, des sous-marins sans pilote et des véhicules sous-marins téléguidés, des équipements que nous sommes même capables d’exporter à d'autres pays », a affirmé le commandant de la marine du Corps des gardiens de la Révolution islamique.
Le général Alireza Tangsiri, commandant de la marine du CGRI, a affirmé qu’il parlait bel et bien des équipements de fabrication 100% iranienne. « Ces équipements sont le résultat des recherches effectuées par des spécialistes travaillant avec un grand esprit d’engagement et zèle révolutionnaire au sein des sociétés de connaissance à l’intérieur du pays ; cela veut dire que les travaux de construction desdits équipements ont été effectués de A à Z par les spécialistes et scientifiques iraniens, les fils du peuple ».
Pour rappel, le commandant en chef adjoint du CGRI avait annoncé en décembre dernier que 14 des universités prestigieuses du pays coopéraient avec la marine du CGRI dans le cadre des projets de développement des industries militaires navales. À l’époque, 110 embarcations, toutes développées et fabriquées en coopération avec des sociétés de connaissance, ont adhéré la flotte navale du CGRI.
En effet, les déclarations des responsables du CGRI, dont son commandant en chef, le général de division Hossein Salami, laissent présager un horizon prometteur, en termes notamment de l’utilisation des technologies nouvelles comme l’intelligence artificielle, une technologie ayant de nos jours sa place particulière dans divers domaines y compris la construction d’armements et d’équipements militaires.
« Et puisque la “loi de la jungle” domine aujourd’hui le monde -a affirmé le général Tangsiri-, ça relève de notre devoir de protéger nos intérêts face aux ennemis ».
À ce propos, le commandant de la marine du CGRI a fait allusion au navire "Martyr Roudaki"« conçu pour étendre notre zone d’action dans les eaux lointaines ». Il s’agit en fait d’un navire capable de mener des missions transocéaniques qui a largement augmenté la durabilité des missions de la marine iranienne. Le navire "Martyr Roudaki" est un navire de transport sur lequel les techniciens iraniens ont mené un vaste travail d’optimisation afin d’en modifier la fonctionnalité.
Il conviendrait également de rappeler que sous les ordres du commandant en chef des forces armées de la RII, l’Ayatollah Seyyed Ali Khamenei, la force navale de l’armée iranienne est déployée dans les zones de la mer d’Oman et du nord de l’océan Indien, tandis que le golfe Persique fait partie de la zone d’action du Corps des gardiens de la Révolution islamique (CGRI). Et en parlant du golfe Persique, le CGRI vient d’annoncer la mise en phase opérationnelle d’un tout nouvel acquis, à savoir, le premier sous-marin sans pilote iranien.
La marine du CGRI a récemment dévoilé la nouvelle génération de son sous-marin sans passagers de fabrication iranienne, mettant ainsi en place un moyen efficace et moins coûteux pour assurer le contrôle de la sécurité dans la zone du golfe Persique. Cet acquis est obtenu grâce à une technologie dont disposent uniquement les meilleures forces armées du monde.
Lors d’une cérémonie de dévoilement d’équipements navals du Corps des gardiens de la Révolution islamique, un sous-marin de plus grande taille dont les détails n’ont pas encore été publiés a été dévoilé. Le nouveau sous-marin sans pilote du Corps des gardiens de la Révolution islamique semble être un engin plus petit que le modèle précédent.
Ce que l’on peut voir sur les images publiées de la cérémonie, c’est un nombre important de lance-roquettes et de vedettes rapides ainsi qu’un drone sous-marin de couleur jaune, plus un grand nombre d’appareils similaires de couleur verte conçus sous la forme de torpilles.
Les sous-marins sans équipage ont des avantages intéressants. Ils sont faciles à transporter et peuvent démarrer et être lancés depuis les lance-torpilles sous-marins.
La taille petite de ce sous-marin sans pilote le rend capable de mener différentes sortes de missions à courte portée, telles que la cartographie des fonds marins, les opérations de recherche et de sauvetage, l’imagerie sous-marine et le transport de systèmes Sonar pour détecter divers types de navires, sans oublier les opérations de déminage. Il peut également servir d’une plateforme d’opération kamikaze, en transportant des munitions pour détruire des cibles en surface et sous la surface.
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En ce qui concerne le système de guidage, il est totalement logique de s’attendre à ce que le CGRI utilise pour ses sous-marins téléguidés la technologie de l’intelligence artificielle qui a déjà prouvé son efficacité sur les drones, mais il faudrait également rappeler que pour l’instant, les sous-marins téléguidés du CGRI utilisent d’ores et déjà des méthodes de guidage assez créatives, profitant des vagues d’ondulation et (ou) la fibre optique des câbles sous-marins.
