Le 18 avril, à peine quelques heures après que des rapports des agences de renseignement israéliens les uns plus alarmants que les autres et tous portés sur l'imminence d'une frappe balistique palestinienne en représailles au sacrilège commis à al-Aqsa, eurent poussé le gourou Gantz à lever précipitamment le "siège sécuritaire" contre la Cisjordanie et Gaza et ce, au bout d'une semaine parfaitement inouïe marquée par des échecs successifs de l’armée de terre sioniste et ses unités dites d’élite à prendre d’assaut Naplouse, Khan Younes et surtout Jénine, camp de réfugiés reconverti depuis l’Epée de Qods en QG cisjordanien de la Résistance, camp où Sayete Maktal, unité spécialisée pour les opérations extérieures a échoué pas une mais trois fois à mettre la main sur les proches du commandant Ra'ad, héros de l'opération "Dizengoff St.", la pré-riposte est tombée:
Car soit dit en passant parallèlement à la vague d’opérations commandos anti-sionistes qui a secoué ces 25 derniers jours le Sud, le Nord et le Centre de l’entité, et la crainte de l’armée d’occupation de voir Gaza rugir et activer en soutien à la Cisjordanie et aux Arabes d’Israël son métro bourré de missile, un effort parfaitement hystérique a été fourni pour faire croire aux colons et au monde entier que le Dôme de fer version 2022 n’est pas celle de 2021 et que son radar dit tridimensionnel à balayage électronique de détection et de pistage, ELM-2084 est désormais à la hauteur de la tache impartie à savoir la localisation et l’interception des munitions tirées « à plus de 100 km et suivre 200 cibles par minute” ; or les deux « Fajr-1 » que Gaza a tirés cette nuit se déplacent avec une vitesse de 375 mètres par seconde et pourtant le Dôme de fer n’a pas été à même de les intercepter. C’est sans doute pour cette même raison que dès ce 17 avril au soir l’armée de l’occupation a nié tout en bloc dans un communiqué dont se sont même moqués les colons et où elle affirme que les sirènes d’alarme, si elles ont été activées à Nahal Oz puis sur le front sud, ce n’était guerre en réponse à un quelconque tir de missile ou de roquette mais tout simplement par inadvertance. Mais est-ce tout ce que dissimule le démenti d’un régime israélien qui à l’approche du 10 mai, premier anniversaire de l’opération Epée de Qods se trouve dans tous ses états ?
Visiblement non : cette nuit du 17 avril, la Résistance palestinienne à Gaza a pris pour cible de deux de ses engins Nahal Oz qu’elle a frappé en y mettant échec et mat le Dôme de fer, tout en procédant à 29 tirs combinés missiles balistiques- roquettes en direction des côtes israéliennes en Méditerranée ! Certaines sources on évoqué un essai qui aurait pu être qualifié de facture dissuasive si ce n’était pas toute cette campagne ahurissante que l’armée israélienne a déclenchée cette semaine autour de sa nouvelle dada « Iron beam », ce « mur à laser » dont Bennett a ordonné il y a peu le dévoilement précoce et qui à feuiller les revues militaires occidentales, serait l’arme miracle contre les cocktails balistiques de la Résistance où la part de roquettes sert à saturer et à confondre les radars d’interception ennemis et ce, dans le double objectif de faire épuiser ses missiles intercepteurs tout en ouvrant la voie aux missiles balistiques tactiques qui iraient de la sorte s’abattre sans problème des cibles préfixées.
De « Iron beam » l’entité nous a dit qu’il utilise « un faisceau laser pour détruire un appareil ennemi dans un délai de 4 à 5 secondes »,qu’« Il peut être utilisé seul ou bien être couplé à d'autres systèmes de défense antimissile » et que surtout son principal avantage par rapport aux missiles d'interception conventionnels serait « un coût faible par tir », des « munitions » illimitées, des « coûts opérationnels moindres », et peu de main-d'œuvre. Mais le 17 avril au soir, le « Iron beam » mis à l’épreuve de 29 missiles et roquettes tirés, a raté son coup autant sinon plus lamentablement que le Dôme de fer auquel il est censé servir d’annexe. Pas un seul des 29 roquettes et missiles tirés n’a été intercepté, par cette arme dont le niveau d'énergie du laser serait de quelques « dizaines de kilowatts » et qu’on donne pour être capable « détruire des cibles ennemies jusqu'à une distance de 7 kilomètres ». Le coup de Gaza était-ce destiné à ramener l’entité sur terre, à lui calmer ses excès et surtout à lui rappeler qu’Israël avec ou sans « Dôme de fer » plus « Iron beam » est parfaitement accessible du nord au sud même aux roquettes « Fajr » de la Résistance sans que Gaza ait besoin d’aller jusqu’à ouvrir ses arsenaux de missiles tactiques ?
Un drone multirôle né en mai 2021 en hommage aux unités de drones et de missiles de la Résistance palestinienne qui en 11 jours avaient enterré l’armée de l’air sioniste. Mais aussi c’est un excellent adversaire pour le « Iron beam » avec des ailes de 21 mètres de longueur, une endurance de 35 heures et un plafond de vol de 10,5 km, et jouissant d’une vitesse de 350 km/h pour une capacité de charge utile allant jusqu'à 500 kg. Chez « Gaza 149 », le turbopropulseur a remplacé par des moteurs à pistons rotatifs, ce qui lui donne davantage d’envol. Puis «Gaza » a une endurance de 11 heures de plus que le drone Shahed- 129, ce qui en augmente significativement la pour des missions de surveillance aérienne.
Une autre caractéristique et pas des moindres : la longueur de ses ailes qui lui permet transporter 13 bombes sur des saillies déposées sur des ailes tandis qu’ à l’intérieur du corps du drone se trouve son dispositif de guerre électronique. Le « Iron beam » pourra-t-il l’intercepter ? Pas vraiment dans la mesure où l’appareil joue un rôle plus important dans l’opération de reconnaissance, en plus des missions de combat, grâce à son radar imageur « SAR ». Et la portée d’une bête pareille qui a tout pour être le premier chasseur « asymétrique de l’histoire » ? De 2000 à 7000 pour le simple aller de 12000 à 14000 pour aller-retour ….l’Opération « Epée de Qods 2 » a toutes les chances de voir les premières frappes aériennes de l’histoire s’abattre sur Israël.