Le vice-président du Conseil exécutif du Hezbollah, Cheikh Ali Damoush, a souligné que ceux qui visent la Résistance libanaise et scandent des slogans contre elles sont faibles et en faillite.
Selon le cheikh Damoush, ils n’ont pas de programmes pour sauver le pays, mais plutôt des plans étrangers visant à nuire à la Résistance libanaise et à rejoindre le convoi de pays qui ont normalisé leurs relations avec l’ennemi sioniste.
« Nous sommes confrontés à une bataille politique et électorale importante et sensible, et notre bataille politique est contre l’Amérique, qui cible politiquement, populairement et militairement la Résistance libanaise pour affaiblir le Liban et garantir les intérêts d’Israël », a-t-il déclaré.
Il a ajouté : « Ce n’est pas juste d’être détendu et indulgent face à cette guerre, et de dire que les résultats sont réglés, car la guerre est dure, et il y a une grande différence entre se battre avec détermination et confiance, et en ayant confiance en ses résultats à l’avance ».
L’insistance américaine à poursuivre le blocus et les sanctions contre le Liban, à faire obstruction aux solutions, et à ne pas permettre au Liban de bénéficier des offres russes, chinoises et iraniennes pour résoudre certaines crises importantes telles que celle de l’électricité et des déchets, indique que les États-Unis sont entrés dans la guerre avec nous en faisant pression sur les moyens de subsistance des Libanais », a-t-il souligné.
Il a poursuivi en disant que cette mesure destructive américaine a pour but d’affecter l’opinion publique du pays, de saper le Hezbollah libanais pour remporter le plus de sièges de leurs groupes aux élections législatives.
Il a ajouté : « nous avons compté sur la prise de conscience et la ténacité de notre peuple, sa participation massive aux urnes, le peuple libanais contrecarrera les objectifs des États-Unis et du régime sioniste lors de cette élection ».
Les élections législatives libanaises ont lieu tous les quatre ans et 128 sièges sont répartis entre chrétiens et musulmans en vertu de l’accord de Taëf, signé en 1989.