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Al-Omar sous le feu ; 4 GI's blessés selon le Pentagone

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Cette photo à titre d'illustration montre une attaque contre des installations pétrolières illégitimes dans le nord de la Syrie. ©ISW News

Les temps sont durs pour les Américains, qui affirment vouloir maintenir le cap en Irak et en Syrie. Jeudi soir, en même temps que l'attaque hybride drone-missile contre la base américaine d'Ain al-Asad, la base américaine illégale d'al-Omar, dans l'est de la Syrie, a été visée pour la deuxième nuit consécutive. S'agit-il d'une campagne permanente qui ne connaît pas de répit ? Aucune DCA américaine n'a intercepté les roquettes la nuit dernière, et le dirigeable militaire lancé il y a une semaine à Deir ez-Zor pour intercepter les roquettes, les missiles et les drones n'a pas non plus fonctionné !

Selon le journal en ligne Southfront, dans l'après-midi du 7 avril, une forte explosion a secoué la base américaine située dans les champs pétrolifères d'al-Omar, dans la campagne du sud-est de Deir ez-Zor, en Syrie. L'explosion est survenue moins de 24 heures après une attaque indirecte qui visait exactement la même base, connue sous le nom de Green Village. L'attaque a blessé deux membres des services américains.

Selon l'Observatoire syrien des droits de l'homme, un média de l'opposition pro-occidentale basé à Londres, la nouvelle explosion est soit le résultat d'un exercice de tir réel de la coalition américaine, soit une nouvelle attaque indirecte contre la base.

Bien qu'aucune partie n'ait encore revendiqué l'attaque de la base de Green Village, des sources kurdes ont affirmé que les forces de l'Axe de la Résistance, soutenues par l'Iran, en étaient responsables.

Les forces syriennes et irakiennes de l'axe de la Résistance sont présentes dans la partie gouvernementale de Deir ez-Zor, à quelques kilomètres seulement des champs pétroliers d'al-Omar, de l'autre côté de l'Euphrate. La coalition dirigée par les États-Unis aurait répondu à l'attaque par tir indirect en bombardant plusieurs positions des alliés de la Résistance. Cependant, aucune victime ne semble avoir été signalée.

La coalition américaine pourrait encore intensifier ses frappes contre les combattants de la Résistance à Deir ez-Zor, au cas où ils seraient effectivement responsables de l'attaque de sa base.  

L'attaque du Green Village n'est pas la première du genre. Au début de l'année, une série d'attaques à la roquette et au drone a visé plusieurs bases de la coalition américaine dans le nord-est de la Syrie.

Citant une source privée, le journal Asharq Al-Awsat rapporte que les forces de la Force al-Quds, du Hezbollah libanais et de la 4e division dirigée par le général de division Maher al-Assad ont renforcé leur présence militaire au niveau des dépôts militaires de Mahin, dans la banlieue est de Homs.

"Les forces et les équipements auxiliaires du Corps des gardiens de la révolution islamique (CGRI), dont 40 véhicules militaires, plus de 17 véhicules et camionnettes équipés de mitrailleuses moyennes, ainsi qu'un certain nombre de membres du Hezbollah et plusieurs véhicules blindés de la 4e division de l'armée syrienne sont entrés dans la zone, au cours des deux derniers jours", indique le rapport.

La source a ajouté que les forces russes, y compris les membres du groupe Wagner et environ 200 membres du 5e corps de l'armée syrienne, proche de la Russie, et plus de 23 véhicules militaires s'étaient complètement retirés de la zone vers l'aéroport militaire de Palmyre.

Avec le retrait des troupes russes, les dépôts stratégiques de Mahin sont désormais entièrement sous le contrôle des forces alliées de l'Iran, de la Quatrième Division et du Hezbollah libanais.

La source a confirmé que les zones allant d'al-Qalamoun à la frontière libanaise et les zones de Deir Atiyah, Mahin, al-Quraytin et al-Sukhna à l'est de Homs, aux zones d'Athria à la périphérie de Hama et aux champs pétrolifères au sud de la ville de Tabqa sont toutes sous le contrôle des alliés de l'Iran.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV