La Pologne suggère de stationner des armes nucléaires américaines en Europe de l’Est.
Le vice-Premier ministre polonais Jaroslaw Kaczynski a déclaré qu’une telle décision « aurait du sens ».
Jaroslaw Kaczynski s’est prononcé en faveur du déploiement d’armes nucléaires américaines en Europe de l’Est.
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Dans une interview avec le média allemand Die Welt publiée dimanche 3 avril, Kaczynski a déclaré que « fondamentalement, il est logique d’étendre le partage nucléaire au flanc est », se référant apparemment à un concept de l’OTAN par lequel « les avantages, les responsabilités et les risques de la dissuasion nucléaire sont partagés dans l’ensemble de l’Alliance. » Le responsable polonais a toutefois noté qu’une telle initiative devrait venir des États-Unis.
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En plus de cela, Kaczynski a appelé le bloc militaire à mettre en place un nouveau centre de commandement en Pologne, semblable à celui de la ville néerlandaise de Brunssum, « d’où seront planifiés et menés les déploiements conjoints de l’OTAN ».
Selon le responsable polonais, cela enverrait un signal clair à la Russie que l’alliance militaire est désormais également présente en Europe de l’Est au niveau du commandement.
Outre l’adoption du concept de l’OTAN, Varsovie « accueillerait favorablement si les Américains augmentaient à l’avenir leur présence en Europe des 100 000 soldats actuels à 150 000 ».
Les appels de Kaczynski à Washington pour renforcer son contingent militaire sur le continent européen interviennent alors que l’OTAN a déjà accepté de déployer des groupements tactiques supplémentaires en Bulgarie, en Hongrie, en Roumanie et en Slovaquie.
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Le vice-président du Conseil de sécurité russe, Dmitri Medvedev, a écrit dans un article publié par Sputnik que les actions de la Pologne transformeraient le pays en une « ligne de front de l’OTAN ».
« La présence de troupes américaines sur le territoire de la Pologne a fortement augmenté depuis août 2020 et la position actuellement adoptée par les autorités polonaises est bien plus dangereuse pour la sécurité paneuropéenne que la mythique “menace russe” dont Varsovie ne cesse de parler », a ajouté Dmitri Medvedev.
Selon lui, « les autorités polonaises promeuvent également avec malveillance une fausse version de l’histoire des relations de leur pays avec la Russie, présentant cette dernière comme un pays hostile ».
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Selon le vice-président du Conseil de sécurité russe, « les autorités polonaises sont prêtes à sacrifier le bien-être des citoyens de leur pays, leurs propres intérêts économiques alors qu’elles sombrent dans une politique russophobe frénétique. »
Varsovie, a déclaré Medvedev, lorgne le territoire de l’Ukraine, utilisant une rhétorique anti-russe pour masquer ses véritables intentions.
