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Daech aurait pu assassiner Macron!

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
En visite au Liban, Emmanuel Macron s’est vu reprocher son ton paternaliste vis-à-vis des dirigeants du pays. (Photo d'archives de l'AFP via La Voix du Nord)

Le journal Al-Akhbar écrit que, sur base d’informations fournies par des services de renseignement français, l’organisation terroriste Daech aurait tenté d’assassiner le président français, Emmanuel Macron, lors de son passage au Liban en septembre 2020.

Selon le site d’information Libanews qui re réfère à Al-Akhbar, figurent également sur la liste des cibles des terroristes, des personnalités libanaises, dont le Premier ministre de l’époque Saad Hariri et Gebran Bassil, le président du Courant patriotique libre, [courant politique ayant signé un document d'entente avec le Hezbollah].

Cette opération, si elle avait eu lieu, aurait été menée par la cellule de Kaftoun, la plus grande cellule de Daech au Liban, démantelée suite à un incident dans la ville du même nom en août 2020.

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« Sept personnes sur 18 membres appartenant à cette cellule terroriste ont été depuis condamnées à mort. Ils feraient partie d’une cellule plus grande et plus dangereuse composée de 40 Libanais, dont la plupart se sont rencontrés lors de leur détention à la prison de Roumieh », note le quotidien arabophone.

Depuis, l’enquête judiciaire a été rouverte suite à « l’émergence de soupçons sur la dissimulation ou à la disparition de certaines données sensibles dans les brouillons des enquêtes préliminaires ».

« Il s’agit de données relatives aux enquêtes proprement dites, qui ont précédé et suivi l’assassinat des membres d’une importante cellule de terroristes lors d’une opération de sécurité conjointe entre l’armée et les forces de sécurité intérieure, notamment en termes de données disponibles suite à l’examen de ce qui a été laissé par ce groupe », précise Al-Akhbar.

Pour rappel, dans la nuit du 21 août 2020, deux ressortissants syriens, Muhammad Al-Hajjar et Youssef Khalaf, et les deux Libanais, Omar Bris et Ahmed Al-Shami ont abattu trois policiers dont le fils du maire de la commune de Kaftoun située dans la région du Koura au nord du Liban.

Cet incident se serait déroulé alors que la municipalité avait mis en place un barrage pour contrôler les personnes contaminées par le coronavirus. Une voiture a alors tenté de forcer un point de contrôle. Les assaillants auraient alors tiré à la mitraillette.

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En septembre 2020, l’armée libanaise annonce avoir démantelé une cellule terroriste liée à cet incident. Des explosifs ont ainsi été saisis dans la région de Wadi Khaled au nord du Liban dont des mines terrestres, des matériaux utilisés dans la fabrication d’explosifs et un mortier de 60 mm avec des obus.

Une base logistique a également été découverte dans le Akkar, l’opération militaire en vue de les appréhender s’étant soldée par une fusillade et la mort de 9 terroristes, le 26 septembre 2020. Une première décision de justice a été émise le 11 mars 2021 d’après laquelle l’objectif était de mettre en place un émirat à la façon de Daech au nord du Liban. L’aspect sensible de l’affaire a également été la remise au Tribunal militaire, le 2 septembre 2021.

Sur base des renseignements recueillis par la direction du renseignement de l’armée libanaise, l’identité du propriétaire du véhicule utilisé aurait été déterminée. Il s’agirait d’Ahmed al-Shami, membre de ce commando terroriste. Les enquêteurs ont pu alors remonter jusqu’à des serments d’allégeance à [l’ancien] émir de Daech de l’époque, Abu Ibrahim al-Hashemi al-Qurashi, (que les forces américaines disent aujourd’hui avoir éliminé en Syrie). Deux cellules en lien ont été ensuite identifiées, l’une menée par un homme d’origine syrienne nommé Mohammad Al-Hajjar, comprenant 13 personnes et l’autre menée par Khaled al-Talawi et comprenant 14 personnes. Enfin un troisième groupe a été identifié. Celui-ci inclut Ahmed al-Shami (acteur principal du crime de Kaftoun) et comprend 3 personnes.

Cependant, le journal Al-Akhbar indique que, sur base des renseignements qu’il aurait obtenus, l’objectif réel de cette cellule terroriste était de mener une opération suicide pour assassiner le président français Emmanuel Macron lors de sa deuxième visite au Liban le 1er septembre 2020. Ce plan aurait été retrouvé dans l’ordinateur de « l’émir syrien » Muhammad Al-Hajjar, sous forme d’un message crypté en forme de « proposition de cible ». Il était prévu que cet acte soit mené avec des gilets explosifs dans un quartier chrétien de la capitale, notamment à Gemmayzeh que le président français Emmanuel Macron avait projeté de visiter. La visite a été annulée sans en fournir des raisons.

L’ancien premier ministre Saad Hariri, « éventuellement présent » aux côtés d’Emmanuel Macron aurait pu lui aussi être visé par les terroristes.

Pour rappel, après l’explosion du 4 août 2020 au port de Beyrouth, Emmanuel Macron a effectué deux visites au Liban pour des entretiens avec des responsables libanais.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV