Au sommaire :
1- L'Iran quitte Vienne
Le négociateur en chef de la République islamique d'Iran a quitté Vienne pour Téhéran
Selon l'IRNA, Ali Bagheri, un haut responsable de l'équipe de la République islamique d'Iran, a quitté Vienne pour Téhéran. « Nous sommes presque parvenus à un accord » a déclaré aux journalistes, Enrique Mora, le représentant de l'UE et coordinateur des pourparlers de Vienne.
Saeed Khatibzadeh a écrit vendredi sur son compte Twitter en réponse à l'interruption des pourparlers de Vienne : « La pause annoncée des pourparlers de Vienne pourrait ouvrir la voie à une solution aux questions restantes et à un retour définitif ».
« La conclusion des pourparlers sera l'objectif principal de toutes les parties, et aucun facteur externe n'affectera notre volonté commune d'avancer vers un accord collectif», a-t-il ajouté.
Le chef de la diplomatie européenne, Josep Borrell, a tweeté que les pourparlers de Vienne avaient besoin d'une pause en raison de « facteurs externes ».
Josep Borrell a écrit : « Le texte final est essentiellement prêt et sur la table ».
Le coordinateur européen des pourparlers de Vienne a souligné que lui et ses collègues seraient en contact avec tous les membres de JCPOA et les Etats-Unis pour « surmonter la situation actuelle et finaliser l'accord ».
2- Jusqu'où ira Poutine?
.- Selon des sources du Jerusalem Post qui ont assisté aux entretiens entre le Premier ministre israélien Naftali Bennett et le président russe Vladimir Poutine, ce dernier a proposé au président Volodimir Zelensky une version de sortie de crise. Il s’agirait de renoncer à la région du Donbass, de reconnaître officiellement les dissidents pro-russes en Ukraine, de réduire l’armée, de renoncer à l’adhésion à l’OTAN et de déclarer le pays neutre. Je pense que ces « nouvelles » israéliennes sont tout simplement une invention. Et ce, pour plusieurs raisons :
1- Vous vous souvenez peut-être que le Pentagone et la Maison Blanche ont rejeté avec arrogance les trois propositions avancées par Vladimir Poutine le 21 décembre 2021 pour fournir des garanties de sécurité européennes (arrêt de l’élargissement de l’OTAN, arrêt du déploiement de systèmes d’armes offensifs et de troupes près des frontières de la Russie, et retour de l’infrastructure militaire de l’alliance à ses positions de 1997). Si l’OTAN et les États-Unis se souciaient vraiment du sort de l’Ukraine, il n’y aurait pas de guerre là-bas à l’heure actuelle.
2- Vous vous souvenez peut-être qu’avant le début des opérations militaires, le président Poutine avait exigé à plusieurs reprises que l’Ukraine s’assoie à la table des négociations avec les représentants de la LDNR et applique les dispositions de l’accord de Minsk. Dont l’Ukraine n’a pas mis en œuvre une seule virgule depuis 7 ans. Zelensky, conseillé par Washington, avait refusé.
3- Rappelez-vous que dès le début, l’objectif déclaré de Poutine pour cette opération était « la démilitarisation, la dénazification et le statut neutre de l’Ukraine ».
4- Vous vous souvenez également qu’après le début des hostilités, le président Poutine avait demandé à l’armée ukrainienne de cesser de se battre et d’arrêter de suivre les ordres des nazis qui dirigent l’Ukraine.
5- Vous vous souvenez également qu’au même moment, le président Poutine avait demandé à la population civile ukrainienne de rester à l’écart des combats et de ne pas s’y laisser entraîner.
Ainsi, Zelensky voudrait le bien de l’Ukraine, le commandement de l’armée ukrainienne voudrait le bien du pays, la population ukrainienne, en partie soumise à un lavage de cerveau comme l’est celle de Roumanie, voudrait son propre bien. « Le bien de l’Ukraine » signifie en fait se sacrifier jusqu’au dernier, pour que les USA, à travers l’OTAN, puissent continuer à jouer le rôle de maître en Europe.
En vous souvenant de tout cela, croyez-vous vraiment que Poutine puisse être trompé par un quelconque premier venu pour s’arrêter à mi-chemin ?
Les Israéliens devraient savoir que la politique de Moscou commence à ressembler à celle d’Israël, en ce sens qu’elle recourt elle aussi à des frappes préventives.
Bien que le tumulte médiatique autour de l’Ukraine soit considérable, pour Poutine, Zelensky n’a pas d’importance, il n’est qu’un petit pion que l’on a placé sur son chemin et il le supprimera bientôt. Parce que l’objectif de la Russie n’est pas l’Ukraine, mais de récupérer auprès des États-Unis, par la force si nécessaire, les trois garanties de sécurité que Poutine a exigées dès le début.
Par Valentin Vasilescu via Réseau International
3- Macron veut la guerre contre la Russie ?
par Boris Guennadevitch Karpov.
On a appris aujourd’hui par une « fuite » venant qui plus est d’un élu français (totalement irresponsable, mais c’est à notre avantage cette fois, donc…), que la France a donc fourni des missiles anti-chars « Milan » à l’Ukraine. Il n’est pas difficile de comprendre que ces missiles sont destinés à frapper nos chars en opération en Ukraine, et donc à tuer des soldats Russes.
Dans sa vidéo du 4 mars, le président Vladimir Poutine a déclaré (24:45) : « Quelques mots très importants pour ceux qui seraient tentés de s’ingérer dans les évênements en cours. Quiconque essayera d’interférer contre nous et plus encore pour créer des menaces pour notre pays, pour notre peuple, doit savoir que la réponse de la Russie sera immédiate et mènera à des conséquences auxquelles vous n’avez jamais fait face dans votre Histoire. Nous sommes prêts à n’importe quelle évolution de la situation, toutes les décisions nécessaires à cet egard ont été prises. J’espère être entendu ».
Alors que les Européens ont déclaré annuler leurs projets de fournir des avions de guerre à l’Ukraine (eux ont compris la déclaration de Vladimir Poutine…), la fourniture d’armes offensives des Français entre parfaitement dans le cadre de cette déclaration. La question est donc simple et brutale : Macron veut-il la guerre avec la Russie ? Dans ce cas, je ne peux que conseiller aux Français, qu’ils soient « amis » ou « ennemis » de la Russie, de faire le nécessaire pour virer ce fou furieux. Virer, par tous, je dis bien tous, les moyens ! Car pensez-vous que la Russie restera les bras croisés si ses soldats sont tués par des missiles fournis par la France ? Vladimir Poutine n’est pas du genre à parler en l’air et personne n’en doute ! Il va donc y avoir une riposte contre les intérêts français, et ce ne sont pas leurs missiles antichars qui pourront l’éviter. Ce sera une réponse claire et nette mais mesurée, afin de bien faire prendre conscience de la situation à certains dirigeants quelque peu dérangés. En cas de récidive, on peut envisager un éventail de solutions plus radicales.
Bien entendu pour la Russie il n’est nullement question de déclarer la guerre aux Français. Il n’est question que d’éliminer une menace incarnée par un homme ou une petite équipe d’hommes. Je me demande si un missile frappant directement le Palais de l’Élysée pendant un Conseil des ministres… Oh, je pense à haute voix, je vous prie de bien vouloir m’en excuser !
Source : planetes360.fr
4- Kiev pourrait s’approprier les fonds russes gelés en Occident
Souvenez-vous, durant la guerre contre l’Irak, en 2003, les réserves de la Banque nationale irakienne ont disparu sans laisser de trace. Washington a accusé le président vaincu, Saddam Hussein, d’avoir lui-même cambriolé sa banque, mais n’a pas retrouvé son butin.
Puis ce fut le pillage de la Banque centrale libyenne, en 2011. 150 milliards de dollars volatilisés. Le casse du siècle.
Plus récemment, c’est l’attribution à un agent de la CIA, Juan Guaidó, des fonds de la Banque centrale vénézuélienne gelés à l’étranger et de ceux déposés à la Banque d’Angleterre
Il est donc tout à fait normal, à défaut d’être honnête, que Denis Kudin, le n°2 du fonds souverain ukrainien et ministre adjoint de l’Économie, exige aujourd’hui de récupérer les fonds russes gelés en Occident qui seraient décrétés « saisis ».
C’est désormais un grand classique des États-Unis : le vol de leurs ennemis.
Souvenez-vous, durant la guerre contre l’Iraq, en 2003, les réserves de la Banque nationale iraquienne ont disparu sans laisser de trace. Washington a accusé le président vaincu, Saddam Hussein, d’avoir lui-même cambriolé sa banque, mais n’a pas retrouvé son butin.
Puis ce fut le pillage de la Banque centrale libyenne, en 2011. 150 milliards de dollars volatilisés. Le casse du siècle.
Plus récemment, c’est l’attribution à un agent de la CIA, Juan Guaidó, des fonds de la Banque centrale vénézuélienne gelés à l’étranger et de ceux déposés à la Banque d’Angleterre
Il est donc tout à fait normal, à défaut d’être honnête, que Denis Kudin, le n°2 du fonds souverain ukrainien et ministre adjoint de l’Économie, exige aujourd’hui de récupérer les fonds russes gelés en Occident qui seraient décrétés « saisis ».
Source : Réseau voltaire
5- La DCA russe chasse des hélicoptères ?
Il y a quelques heures, le ministère ukrainien de la Défense a signalé qu'un hélicoptère Mi-24 de l'armée de l'air ukrainienne avait été abattu lors d'une sortie. Les deux membres de l'équipage ont trouvé la mort.
On ne connaît toujours pas exactement la localisation de l'hélicoptère abattu. L’incident a eu lieu le 8 mars, bien qu'il n'ait été annoncé que trois jours plus tard, ce qui a soulevé des questions sur les raisons de la dissimulation des faits.
Selon les données officielles du ministère ukrainien de la Défense, l'hélicoptère Mi-24 était basé sur l'aérodrome de Brody et effectuait des missions de combat.
À ce jour, on sait que la grande majorité des hélicoptères qui étaient en service dans l'armée de l'air ukrainienne ont été détruits.
Quatre autres hélicoptères de ce type devraient arriver d'Afrique.
Source: Avia-pro