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E-Press du 10 mars 2022

Victimes d'un complot orchestré par le sionisme, des volontaires partent combattre en Ukraine. Photo prise le 9 mars 2022. (AFP)

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Au sommaire :

1- Armes biologiques: la Chine demande des comptes

Le ministère chinois des Affaires étrangères a demandé aux États-Unis d’Amérique de fournir des explications sur leurs activités biologiques à des fins militaires, à l’intérieur et à l’extérieur du pays, y compris en Ukraine.

« La Chine a exhorté les États-Unis à clarifier leurs activités biologiques à des fins militaires dans le pays et à l’étranger, y compris en Ukraine », a déclaré mardi le porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères, Zhao Lijian.

La demande du ministère chinois intervient deux jours après que le ministère russe de la Défense a présenté ce qu’il a qualifié être « la preuve d’un programme d’armes biologiques soutenu par les États-Unis » en Ukraine.

Dimanche dernier, le porte-parole du ministère russe de la Défense, le général de division Igor Konashenkov, a déclaré que « Kiev a dissimulé les traces d’un programme biologique militaire mis en œuvre en Ukraine et financé par le Pentagone ».

Il a poursuivi : « Des documents et des preuves ont été révélés lors d’un examen minutieux des traces d’un programme biologique militaire mis en œuvre en Ukraine, avec un financement du département américain de la Défense. La partie russe a également reçu des documents d’employés de laboratoire biologique ukrainiens, prouvant le développement d’armes biologiques dans le pays. »

« Nous avons obtenu des documents de la part d’employés de laboratoires biologiques ukrainiens selon lesquels les agents pathogènes particulièrement dangereux de la peste, de l’anthrax, de la tularémie, du choléra et d’autres maladies mortelles ont été détruits d’urgence le 24 février », a déclaré Konashenkov. 

Ce n’est pas la première fois que la Chine critique les activités biologiques des États-Unis en dehors de son territoire et exige des informations sur ses laboratoires dans de nombreux pays du monde.

En octobre dernier, la Chine a accusé les États-Unis d’installer 16 laboratoires sur le sol ukrainien qui mènent des recherches scientifiques « non transparentes et dangereuses », appelant Washington à apporter des éclaircissements à cet égard.

À l’époque, le représentant adjoint chinois aux Nations unies, Geng Shuang, avait souligné que « l’activité biologique de l’Amérique et de ses alliés dans plus de 200 laboratoires hors du sol américain pose de sérieux risques pour la sécurité de la Russie et de la Chine ».

Le secrétaire russe du Conseil de sécurité, Nikolai Patrushev, a déclaré en 2019 que les États-Unis avaient établi plus de 200 laboratoires biologiques dans divers pays du monde, y compris certains pays voisins de la Russie, en tête la Géorgie et l’Ukraine.

Source : Médias

2- Les renseignements US dont la CIA excluent l’idée que Poutine puisse reculer

Les dirigeants des agences de renseignements américains ont exclu l’éventualité que la Russie se retire de l’Ukraine et ont prévenu une intensification de ses actions militaires, malgré toutes les difficultés, y compris les sanctions occidentales », mettant en garde contre une escalade « involontaire ».

Lors de l’audience annuelle de la House Intelligence Committee (la Commission d’intelligence du Sénat américain) sur les menaces mondiales, la directrice du renseignement national Avril Haines a déclaré que l’opération militaire russe en Ukraine « a choqué le système géopolitique », a rapporté Reuters.

Évoquant des difficultés qui entraveraient les avancées militaires de la Russie en Ukraine, elle a ajouté : « Nos analystes estiment que les revers ne sont pas susceptibles de dissuader le président russe Vladimir Poutine, mais pourraient contrairement aggraver la situation ».

Et de prévenir: « alors que les tensions augmentent, il y a toujours la possibilité d’une escalade involontaire », rassurant néanmoins que « les analystes du renseignement n’ont pas remarqué de changements dans la posture nucléaire de la Russie, autres que ce qui a été découvert lors des précédentes crises internationales ».

Pour sa part, William Burns, directeur de la Central Intelligence Agency, a réitéré l’évaluation de Haines selon laquelle « il est peu probable que la Russie recule », notant que « les États-Unis ont mené un vaste échange de renseignements avec la partie ukrainienne ».

A noter que le directeur du département des affaires nord-américaines du ministère russe des Affaires étrangères, Alexander Darchev, avait déclaré plus tôt dans la journée que Washington avait poussé les relations entre les deux pays à un « point de non-retour », par ses actions hostiles et son mépris arrogant pour les demandes de la Russie de fournir des garanties de sécurité juridiquement contraignantes, y compris des garanties, de ne pas élargir l’OTAN, de ne pas déployer d’armes offensives près des frontières russes et de ramener les capacités militaires de l’alliance à l’état de 1997.

3- L’Ukraine et la question nucléaire

Energoatom, la Compagnie nationale de production d’énergie nucléaire d’Ukraine, a reconnu par la voix de son président, Petro Kotin, que l’Ukraine a stocké illégalement de l’uranium hautement enrichi à des fins militaires jusqu’en 2012. À cette date, ces stocks ont été transférés en Russie avec l’aide de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA). Jusqu’à présent, les autorités ukrainiennes prétendaient avoir remis à la Russie tous leurs stocks lors de leur indépendance, en 1991.

Depuis le début de l’opération militaire russe contre les néo-nazis en Ukraine, le président Volodymyr Zelensky a affirmé que les troupes russes occupaient l’ancienne centrale nucléaire civile de Tchernobyl et avaient bombardé celle de Zaporijjia.

De son côté, l’armée russe a démenti ces informations. Entrées en Ukraine par la Biélorussie, plusieurs unités russes sont effectivement passées par Tchernobyl, une ruine qui ne présente aucun intérêt stratégique. Elles n’ont pas occupé le lieu, mais l’ont sécurisé. L’armée russe n’a pas bombardé la centrale civile de Zaporijjia. Elle l’occupait déjà depuis deux jours lorsque des forces spéciales ukrainiennes sont venues provoquer un incident, non pas dans la centrale, mais dans un laboratoire dépendant d’elle. L’armée russe occupe actuellement les 15 centrales nucléaires civiles ukrainiennes. Elle n’a jamais coupé l’électricité, mais veille à ce que les néo-nazis ukrainiens ne sabotent pas ces installations sensibles.

Le président Volodymyr Zelensky, qui a intégré dans l’armée de son pays des unités néo-nazies, a évoqué, avant la guerre, le souhait de son pays de se doter de l’arme nucléaire.

L’Ukraine est signataire du Traité sur la non-prolifération des armes nucléaires (TNP).

Source : Réseau Voltaire

4- Su-57 russe en Ukraine !

Un chasseur similaire au Su-57 a été repéré dans le ciel du nord de l'Ukraine.

Il y a quelques heures, au-dessus de la région de Zhytomyr en Ukraine, les résidents locaux ont remarqué un avion de chasse qui, du point de vue de la conception et de la sonorité du moteur, est presque identique au chasseur Su-57 de cinquième génération. Officiellement, l'utilisation de ces avions de combat n'a pas été annoncée par la Russie.

Sur la séquence vidéo présentée, filmée dans la région de Berdichev dans la région de Jytomyr, vous pouvez voir le bombardement.

Apparemment, la frappe a été déclenchée immédiatement après le coucher du soleil, cependant, les résidents locaux ont remarqué un bruit inhabituel et ont rapporté plus tard qu'il s'agissait d'un avion visuellement très similaire au Su-57.

En raison de la faible qualité des images, il est impossible de dire avec certitude qu'il s'agit vraiment du chasseur Su-57, d'autant plus que le ministère russe de la Défense n'a pas officiellement annoncé son utilisation. Néanmoins, il y a certainement une ressemblance visuelle entre l'avion vu au-dessus de Berdichev et le chasseur Su-57.

Selon les données officielles, à ce jour, un seul chasseur en série Su-57 de cinquième génération est en service dans les forces aérospatiales russes. Fin 2021, deux autres avions ont été transférés au Département russe de la défense.

Source : Avia-pro

5- La Suède largue l'OTAN

Malgré les demandes de l'opposition sur fond de conflit ukrainien, la Premier ministre suédoise, Mme Magdalena Andersson, s'est opposée à la tenue d'un débat sur l'entrée de son pays dans l'OTAN, expliquant qu'une candidature de Stockholm risquerait d'aggraver les tensions en Europe.

La Premier ministre sociale-démocrate suédoise, Mme Andersson, a écarté le 8 mars les appels de l'opposition en faveur d'un débat parlementaire sur l'entrée du pays dans l'OTAN après l'offensive russe en Ukraine.

« Si la Suède devait faire le choix de soumettre une candidature à l'entrée dans l'OTAN dans la situation actuelle, cela déstabiliserait un peu plus cette région d'Europe et augmenterait la tension », a-t-elle déclaré à la presse après une rencontre avec des dirigeants de partis d'opposition.

La Russie avait quant à elle mis en garde, le 25 février, contre cette perspective.

« Il est clair que l'adhésion de la Finlande et de la Suède à l'OTAN qui est tout d'abord, comme vous le comprenez bien, un bloc militaire, aurait de graves répercussions politico-militaires auxquelles notre pays serait obligé de répondre », avait alors déclaré la porte-parole de la diplomatie russe, Maria Zakharova.

La Suède, qui n'a participé à aucune guerre depuis 1814 et dont la politique étrangère exclut toute participation à une alliance militaire, s'est néanmoins rapprochée de l'Alliance atlantique ces dernières années.

Le lancement de l'offensive russe en Ukraine le 24 février y a suscité de nombreux appels en faveur d'une entrée du pays dans l'OTAN, dont celui d'Ulf Kristersson, chef de file du parti des Modérés, qui a appelé le gouvernement à ouvrir un débat national sur le sujet, à l'image de celui déjà entamé en Finlande.

Selon un sondage de l'institut Demoskop publié le 4 mars par le quotidien Aftonbladet, 51% des Suédois se disent favorables à l'entrée dans l'OTAN, soit neuf points de plus qu'en janvier.

« C’est urgent », a estimé Ulf Kristersson auprès de l'agence de presse TT, ajoutant : « On ne peut pas s'abriter derrière un paravent en espérant que la tempête nous épargne pour se retrouver surpris par une décision finlandaise dans un mois ou deux. »

La Finlande et la Suède ont noué une coopération militaire étroite et une éventuelle entrée de l'un des deux pays dans l'OTAN accroîtrait la pression sur l'autre pour faire de même. Compter sur la clause d'assistance mutuelle de l'UE ? 

En amont de la réunion du Conseil européen des 10 et 11 mars à Versailles, les gouvernements des deux pays ont écrit une lettre aux autres membres de l'UE dans laquelle ils rappellent « l’importance de la clause de solidarité de défense commune du traité de Lisbonne », a également déclaré la dirigeante suédoise lors d'une conférence de presse.

Cette clause, définie à l'alinéa 7 de l'article 42 du traité de 2009, implique qu’«au cas où un Etat membre serait l'objet d'une agression armée sur son territoire, les autres États membres lui doivent aide et assistance par tous les moyens en leur pouvoir», a-t-elle rappelé.

Les contours exacts de cette solidarité militaire au sein de l'UE, plus récente que l'article 5 de l'OTAN, restent toutefois flous et son caractère contraignant fait débat. Début février, avant l'intervention russe en Ukraine, la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen était venue en Finlande rappeler l'existence de cette clause, assurant de la « solidarité complète » de l'UE.

Par ailleurs, le principe d'une coopération trilatérale renforcée entre les Etats-Unis, la Finlande et la Suède a été acté lors d'une entrevue entre le président finlandais Sauli Niinistö et son homologue américain Joe Biden à Washington le 5 mars. Un soutien américain en cas d'attaque russe contre un des deux pays ne fait toutefois pas l'objet d'une garantie publique formelle.

Source : RT France

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SOURCE: FRENCH PRESS TV