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Est-ce-que l'axe US OTAN qui possède son siège de l'Africom au Sénégal et qui veut également faire de la Côte d'Ivoire une base arrière, a peur de voir ce grand pays prendre parti pour la Russie? Probable. Sinon comment comprendre cette annonce éhontée de recrutement de mercenaires lancée par l’ambassade ukrainienne au Sénégal... Le ministère sénégalais des Affaires étrangères et des sénégalais de l'extérieur (Maese) a adressé jeudi à l'ambassadeur d'Ukraine à Dakar une note de protestation verbale après que l'ambassade ukrainienne dans la capitale sénégalaise ait initié un processus d'enrôlement de volontaires pour aider l'Ukraine contre l'offensive militaire russe.
Actualité en Afrique :
Analyses de la rédaction :
1. Mali : l'armée gêne
Depuis que l'axe France/Otan s'est fait royalement humilié par l'État malien qui, à l'aide d'une alliance inter africaine a brisé l'embargo occidental à son encontre en faisant transiter ses cotons via la Mauritanie et en continuant ses importations à partir des ports sénégalais et algériens et ce, au grand mépris des sanctionneurs, la France, à la tête de la coalition de guerre anti-africaine cherche à diaboliser l'armée malienne.
Car c'est cette armée qui l'a mise au pas d'abord dans le Nord puis en étendant son action sur l'ensemble du territoire, une armée qui depuis que l'État malien a expulsé Barkhane peut à tout moment retourner ses armes contre les forces d'occupation française qui cherchent, très culottées qu'elles sont, à trouver un prétexte à prolonger leur criminelle présence....
Une armée largement soutenue par les populations, car ce sont leurs fils qui se sont faits soldats pour défendre leur pays... D'où ce nouveau coup médiatique dit l'affaire des charnières que RFI a remis au-devant de la scène et avec quoi il tente d'accuser les Famas de crimes de guerre façon de faire remonter la population contre ses propres fils !
« Sur les réseaux sociaux, des photos et des vidéos de dizaines de corps sans vie et calcinés circulent depuis 24h et choquent les Maliens. Plusieurs sources confirment à RFI que ces personnes ont été tuées récemment près de Dogofry, dans le cercle de Niono, mais beaucoup de questions restent en suspens. Nampala, Akoumbou, Tangabé, Dianwéli, de nombreux témoins nous racontent que les Famas passent de village en village avec arrestations, exécutions sommaires et pillages », lit-on sur RFI à ce sujet.
Ce genre de manœuvre on en connait des exemples au Cameroun où pendant cinq ans l'axe anglo-saxon plus la France a tenté d’accuser l'armée de crimes dans les régions anglophones sans succès puisque c’était du pur mensonge. Ce coup-là ne réussira pas non plus puisqu’entre les criminels de Barkhane et les Famas, le Mali a déjà fait son choix.
D’ailleurs signe de ce choix, Barkhane vient de refaire son coup et envoyer ses agents attaquer les soldats maliens évidemment sous le nom des attaques jihadistes...
L'attaque a visé un camp de l'armée malienne dans la localité de Mondoro, située dans le centre du pays. Un dernier bilan fait état de 27 soldats tués. L'armée malienne aurait finalement repris le contrôle du camp militaire de la localité de Mondoro. Celui-ci est plutôt bien équipé, avec blindés et divers armements. La montée en puissance de l’armée malienne fait craindre et toutes ces manœuvres de déstabilisations sont destinées à déstabiliser celle-ci, sans succès bien sûr.
« Huit terroristes neutralisés, trois bases démantelées, sept suspects arrêtés, trois engins explosifs improvisés détruits, deux AK-47, 45 téléphones, trois détonateurs récupérés… » Comme chaque semaine, mardi 1er mars, l’état-major de l’armée malienne a dressé le bilan des opérations menées par ses soldats dans le centre du pays entre le 24 et le 28 février. « Les FAMa [Forces armées maliennes] continuent de consolider les acquis opérationnels face à des terroristes de plus en plus fébriles. La peur a changé de camp, l’ennemi est en fuite vers les frontières ou en dissimulation dans la population », soutient le communiqué publié sur la page Facebook des FAMa.
Le Mali, longtemps abandonné seul dans le combat contre le terrorisme et l’insécurité sur son territoire, est en passe de gagner aujourd’hui ce combat grâce au soutien du peuple et aux efforts des autorités de la Transition qui ne ménagent aucun effort pour équiper et former les Forces Armées maliennes (FAMa).
2. Ukraine : l'Afrique contre l'Occident
Est-ce que l'axe US OTAN qui possède son siège de l'Africom au Sénégal a peur de voir ce grand pays prendre parti pour la Russie ? Probable. Sinon comment comprendre cette annonce éhontée de recrutement de mercenaire lancée par l’ambassade ukrainienne au Sénégal... Le Ministère sénégalais des Affaires étrangères et des sénégalais de l'extérieur (Maese) a adressé jeudi à l'ambassadeur d'Ukraine à Dakar une note de protestation verbale après que l'ambassade ukrainienne dans la capitale sénégalaise ait initié un processus d'enrôlement de volontaires pour aider l'Ukraine contre l'offensive militaire russe.
Le ministère a publié un communiqué en ce sens, après avoir auditionné, jeudi, l'ambassadeur ukrainien aux fins de vérification et authentification du document publié sur la page Facebook de l'ambassade. "L'ambassadeur a confirmé l'existence de l'appel et l'inscription de 36 candidats volontaires", a déploré le Sénégal.
" Au-delà de la gravité des faits, le ministère a officiellement notifié, au nom du gouvernement du Sénégal, une note verbale de protestation condamnant fermement cette pratique", a renseigné la diplomatie sénégalaise, exigeant le retrait sans délai de la publication et la cessation de la procédure d'enrôlement de personnes à partir du territoire sénégalais.
Cette pratique constitue selon le ministère une violation flagrante de la convention de Vienne sur les relations diplomatiques, notamment en ce qui concerne l’obligation de respect des lois et règlements de l’État accréditaire. Il serait simpliste de croire que la France et USA n'ont rien à voir avec cette action de Kiev qui agit désormais sur l'axe US/OTAN. Sinon l'État sénégalais a montré sa position il ya quelques jours... Le Sénégal a préféré s’abstenir lors du vote de l’Ag des Nations unies, d’une résolution visant à condamner la Russie pour son rôle dans la guerre contre l’Ukraine.
Le président de la République a exprimé sa grave préoccupation face à la situation en Ukraine : « Notre pays a fait partie des 35 États qui se sont abstenus de soutenir ladite résolution. On a vu sur les réseaux sociaux, des bien-pensants se gausser de la position du Sénégal, que certains ont jugée frileuse, allant jusqu’à se demander ce qui pouvait justifier cette «crainte de la Russie». C’est oublier que de tout temps, le Sénégal a toujours affiché une position de neutralité dans les conflits, préférant privilégier la diplomatie et la réconciliation. On en voudrait pour preuves les nombreuses médiations entreprises pour tenter des résoudre des conflits sur différentes parties du monde, notamment au Moyen-Orient. Le dynamisme de la diplomatie sénégalaise, vantée à travers le monde, ne lui permettrait pas de se retrouver taxée d’être à la solde d’un pays ou d’une coterie. Même en dirigeant depuis des décennies, le Comité des Nations unies pour l’exercice des droits inaliénables du Peuple palestinien, le Sénégal ne s’est jamais brouillé avec l’Etat d’Israël. Les deux pays entretiennent d’ailleurs depuis longtemps, des relations au niveau d’ambassadeurs ».
Que cherche donc l'axe US/OTAN en envoyant ce genre de message ? Étendre la guerre US-OTAN/Russie en Afrique.... Mais réussira-t-il ? Pas sûr puisque le Sénégal est, depuis l’accession au pouvoir du président Macky Sall, une puissance militaire qui a déjà montré ses preuves sur tous les théâtres d’opérations.
En effet, par son intelligence et vigilance, le président Sall a su neutraliser le complot occidental en Casamance qui consistait à faire un remake du scénario Cameroun ou Mali. Le gouvernement sénégalais est en parfaite cohésion avec ses voisins, mais aussi avec ses forces armées, une armée qui n’a été autant équipée, modernisée et bichonnée que sous le président Macky Sall.
3. Guinée : pourquoi la CEDEAO met des pressions sur le pays ?
Une équipe de la communauté ouest-africaine et des Nations unies était à Conakry dimanche et lundi pour rencontrer société civile, politiques et putschistes au pouvoir. Hier jeudi 3 mars, la Cédéao a voulu faire comprendre, non sans fermeté, qu’il était temps que la transition avance.
Six mois, jour pour jour après le coup d’État, la Cédéao met en garde la junte au pouvoir.
Que s’est-il passé en Guinée pour que ce pays se trouve dans la ligne de mire occidentale ?
Luc Michel, géopoliticien nous en dit plus.