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MBS déclare son alliance avec Israël

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Des combattants yéménites. (Photo d'archives)

Jeudi 3 mars, le prince héritier saoudien est sorti d’un long silence pour s’exprimer sur ses liens avec Israël : « Riyad voit à travers Israël un allié potentiel ». Voici une déclaration qui a néanmoins le mérite d’être claire : Israël participera désormais ouvertement à la guerre. Mais plus de huit ans de guerre peuvent-ils prendre fin en faveur de MBS si Israël se montre visage démasqué ? Rien n’est moins sûr. Jeudi une nouvelle localité à Hajjah a été reprise par Ansarallah lui donnant plus d’emprise sur le sud saoudien.

Jeudi soir, les combattants d’Ansarallah sont arrivés à reprendre le contrôle de la localité d’al-Hathira, situé dans le district de Harad, à l’issue d’intenses affrontements avec les mercenaires à la solde de la coalition d’agression saoudienne. Les forces de Sanaa ont également réussi à capturer un camp, situé dans cette région, où étaient déployés les mercenaires pro-Riyad.

Il y a presque deux semaines, les forces de l’armée et les combattants des Comités populaires, liés à Ansarallah, ont repris, aux mercenaires, des chaînes de montagnes d’al-Kassara, à Harad, une ville stratégique qui donne l’accès à l’Arabie saoudite.

Dans un communiqué, les Forces armées yéménites ont dressé le bilan de 580 morts et blessés pour les mercenaires de la coalition d’agression saoudienne qui se battaient dans les conflits à Harad. « 200 personnes ont été tuées dont militaires saoudiens et mercenaires soudanais », indique le communiqué.

Les unités de missiles et de drones ainsi que l’unité d’artillerie des forces yéménites ont mené une série d’opérations spéciales contre les fiefs et les bases des agresseurs dans la localité de Harad.  

L’allié israélien de MBS a pourtant peur, très peur. Jeudi, un nouvel exercice naval anti-drone a eu lieu en mer Rouge.

Dans la foulée, les médias israéliens ont fait part d’un exercice militaire, impliquant les forces israéliennes et américaines, qui s’est tenu dans la mer Rouge. Selon les mêmes sources, l’exercice vise à préparer les forces israéliennes et américaines à intercepter et à détruire les drones yéménites.

Cet exercice met en évidence la grande préoccupation du régime israélien qui craint qu’il ne soit la prochaine cible des frappes yéménites, après son allié émirati.

Selon le quotidien Al-Quds Al-Araby, « au cas où Ansarallah déciderait d’attaquer Israël, ses drones survoleraient la mer Rouge pour éviter le ciel d’Arabie saoudite ».

Nombreuses sont les sources sécuritaires réaffirmant que l’offre du régime israélien qui proposait aux Émirats arabes unis de l’aider à mener une enquête sur les frappes d’Ansarallah vise à lui permettre de prévenir les attaques du genre à son encontre dans l’avenir.  

La chaîne de télévision israélienne KAN a rapporté qu’un avion militaire américain était entré en Palestine occupée pour participer à des missions navales israéliennes et que l’armée israélienne avait commencé à coopérer étroitement avec les États-Unis pour neutraliser les menaces navales.

À cet égard, un avion américain, capable de détecter des navires, a atterri, il y a quelques jours, à l’aéroport militaire d’Ovda.

Cette coopération entre les États-Unis et le régime sioniste intervient après que le régime a rejoint le Commandement central américain dans la région. Dans le cadre de ce Commandement, Israël devra effectuer des patrouilles en mer Rouge afin d’identifier des menaces navales et de neutraliser toute tentative visant à lancer une attaque anti-israélienne depuis le Yémen.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV