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L'entité se vide de son sang ..., les Colons le fuient en masse

Attaque à la bombe à Cheikh Jarrah ( Capture d'écran)

Ayant provoqué la désertion de masse des Sionistes, les missiles de la Résistance sont devenus le cauchemar des responsables israéliens qui tentent tant bien que mal à occulter cette saignée autrement mortelle pour l'avenir de l'entité. Dans un communiqué publié mercredi soir 23 février, l'armée israélienne a prétendu avoir abattu un drone appartenant au Hamas à la frontière nord de la bande de Gaza avec les territoires occupés. À ce rythme, tout indique que le ciel de l'entité est devenu un terrain d'essai pour les drones de la Résistance, que ce soit ceux du Hezbollah ou ceux de Gaza. Plus tôt, vendredi dernier, le drone Hassan du Hezbollah a volé dans le cadre d’une mission de collecte d’information pendant 40 minutes à une profondeur de 70 km dans les territoires occupés et a retrouvé sa base au Liban sans être intercepté par les systèmes anti-missiles israéliens.

Menées par la Résistance, les incursions au drone renvoient aux frappes aux missiles et aux drones qui pourraient éclater à tout moment et cela rend dingues les colons poussant depuis 2020 à des vagues d'immigration-monstres ou ce que les Sionistes qualifient de « migration inverse » qui, est considérée comme le deuxième défi auquel fait face le régime israélien. Au fait depuis mai 2021 et l'Epée de Qods cette vague est sans précédent et n'a d'égale que celle qu'ont provoquées les défaites subies par l'armée israélienne en 2000 et 2006. Or l'événement qui a reflété le plus clairement le déclin du projet israélien dans la région est la bataille « Épée de Qods » en mai 2021. Les experts israéliens sont nombreux à décrire la bataille comme un « tremblement de terre majeur » qui a secoué les territoires occupés en affectant le régime sioniste dans tous les aspects, politique, économique, militaire, sécuritaire et social.

Dans une telle situation, les colons israéliens se sont rendus compte d’être plus menacés que jamais, de n’avoir plus aucune place dans les terres occupées de la Palestine et que l'illusion d'un « Grand Israël » s’était dissipée. L’immigration inverse est le talon d’Achille des responsables israéliens qui sont très à cheval sur le nombre de population juive résidant dans les territoires occupés.

Les conflits entre les Sionistes appartenant aux sectes différentes étant devenus monnaie courante, le régime israélien connaît actuellement des conflits internes sans précédent qui, selon l’ancien chef du Shabak Yuval Diskin, ne va pas tarder à conduire à une désintégration interne. S’y ajoutent la corruption endémique et le manque de cohésion sociale qui est aujourd’hui plus faible que jamais.

De plus, le Bureau central des statistiques d’Israël révèle dans un rapport que la fuite des cerveaux dans les territoires occupés se poursuit depuis 2003 et a même augmenté de plus de 26 % en 2013. Les statistiques montrent également que 800 000 à 1 million de colons israéliens titulaires des passeports israéliens se sont hébergés de façon permanente dans plusieurs pays européens et qu’ils n'ont pas l'intention de regagner les territoires occupés.

Selon le centre du patrimoine Menahem Begin, « plus de 50 % des Israéliens, et peut-être plus de 70 % d'entre eux, ont demandé des passeports étrangers, ce qui témoigne des soucis profonds ». Les rapports sont appuyés par celui de la Central Intelligence Agency (CIA) qui indique que les conflits entre Israël et les groupes de résistance dans la région incitent de plus en plus les colons à quitter définitivement la Palestine occupée.

En référence aux dernières statistiques, les experts israéliens affirment que depuis le début de 2020 près de 16 000 juifs ont quitté la Palestine occupée par peur des missiles de la Résistance.

Alors que l'axe de la Résistance a réussi à imposer ses propres équations aux Israéliens, divers milieux politiques et sécuritaires dans les territoires occupés en sont venus à la conclusion que la migration inverse sera le prélude à l'effondrement d'Israël. Le penseur juif bien connu en Grande-Bretagne, John Rose, dit à cet égard : « Il y a une diminution notable du nombre de juifs qui émigrent vers Israël. Par contre de nombreux Israéliens quittent la région, et je pense qu'Israël est en train de s'effondrer. »

L’ex-président de la Knesset, Abraham Borg estime d’ailleurs dans un article publié par Washington Post : « Israël est au bord du déclin du rêve sioniste et au bord de l'anéantissement. Je conseille aux Israéliens d'avoir un autre passeport. »

Les Israéliens eux-mêmes sont convaincus que leur régime est basé sur des mensonges, et que toutes les promesses faites par leurs dirigeants quant à la garantie de sécurité des colons ne sont que des paroles en air, et qu'un avenir flou les attend en Palestine occupée.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV