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Les Yankee en débandade en Syrie orientale

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
© AP Photo / Darko Bandic

C'est comme si le ciel tombait sur la tête des Américains : 11 frappes aux missiles ou aux drones plus les raids à l'explosif contre pas moins de quatre convois logistiques et tout ceci en à peine 72 heures! Les champs pétrolifères de Deir ez- Zor ont tremblé tous les quatre heures : des missiles tactiques visiblement de type Fajr 5 se sont abattus toutes les quatre heures à al-Omar principal site de détournement du pétrole syrien puis cet après midi contre Connoco déjà attaqué lundi et mardi...le porte-parole du Pentagone John Kirby reconnaissait ce jeudi matin que le Pentagone s'attendait à partir du 31 décembre à une multiplication des attaques en Irak, ce qui veut dire que le Pentagone s'est laissé totalement surpris en Syrie. Il y a deux ans le président Assad avait affirmé que son pays mettrait à la porte l'Amérique peut-être pas avec son armée en raison de la réticence russe mais à l'aide de la force populaire syrienne. Et bien le voilà ce jour arrivé. Fin novembre, l'armée syrienne et la Résistance ont lancé le processus de réconciliation qui a déjà rallié 25 000 jeunes des tribus y compris d'anciens alliés des USA. A quoi rime cet état ? La fréquence des attaques anti US augmentera dans les jours à venir. Les Yankee pourront tenir longtemps? Les sources d'information font état de la fuite des Yankee et leur départ précipité d'al-Tanf vers la Jordanie voisine...par crainte d'avoir à faire face aux missiles ou pire aux drones tueurs de la Résistance.

Selon des sources syriennes, les Américains ont retiré une grande partie de leurs forces de la base d’al-Tanf, une garnison dans le désert du sud de la Syrie.

Cette base a été lancée en 2016 par les Américains au nom de la soi-disant lutte occidentale anti-Dache.

Damas dénonçant l’intervention « illégitime » n’a cessé de protester contre la violation de son territoire et déclarer que des troupes américaines n’avaient aucune raison d’être là.

S’intéressant aux évolutions, Al-Watan a rapporté que la coalition américaine a maintenu une partie de ses forces dans cette base et cela dans des abris spéciaux, mais a transféré la plupart de ses militaires vers la Jordanie.

Toujours selon les sources, la coalition américaine a équipé les abris à l’intérieur de la base.

Par ailleurs, la chaîne de télévision Al-Mayadeen a affirmé que les Américains avaient retiré leurs forces d’Al-Tanf par crainte d’attaques de représailles.

Pour en parler plus de cette base américaine, elle est située dans un triangle frontalier entre la Syrie, l’Irak et la Jordanie. Cette base a été construite illégalement. Autour de la garnison se trouve une zone de déconfliction de cinquante-cinq kilomètres qui a émergé dans le cadre d’un accord américano-russe en 2016.

Avant 2016, la zone autour de la base était sous contrôle des terroristes daechistes avant d’être reprise par les forces de la coalition. Depuis lors, les États-Unis l’ont utilisée comme base d’entraînement pour les groupes extrémistes armés qui sèment la violence et la terreur en Syrie en se posant comme « Opposition » syrienne, avec une moyenne de 100 à 200 militaires US stationnés là-bas à un moment donné.

La région d’Al-Tanf est géo stratégiquement importante, car pour les États-Unis et le régime sioniste, elle joue le rôle de barrière au corridor Iran-Irak-Syrie.

Pour Pamela Spencer, une analyste norvégienne, la base militaire d’Al-Tanf est l’une des plus grandes des États-Unis dans la région voire l’Asie occidentale et bien sûr en Syrie.

La fuite des militaires américains intervient alors que d’autres bases US en Syrie orientale font depuis les derniers jours l’objet des attaques consécutives.  

Une base militaire américaine dans l’est de la Syrie a été visée par une roquette ce jeudi matin 6 janvier 2022.

L’attaque a eu lieu dans la région pétrolière d’Omar, dans l’Est syrien, plus précisément dans la région de Deir ez-Zor, a rapporté Saberin News.

La base avait également été prise pour cible hier

Les attaques contre des bases US étaient autrefois considérées comme un acte osé et rarissime, mais aujourd’hui, elles sont devenues monnaie courante. Les dernières évolutions exposent l’incapacité des Américains à contrer les frappes croissantes de missiles et de drones menées par les forces de Résistance.

Selon les commentateurs les États-Unis ont fini par saisir que les équations de la guerre au Moyen-Orient ont changé et que les groupes de résistance sont passés du stade de la « menace » potentielle à celui de la « mise en œuvre ».

Des attaques sans répit contre des bases américaines dans le nord et le nord-est de la Syrie indiquent également que les Américains pourraient être visés facilement. On assiste aujourd’hui à une armée américaine qui ne peut répondre aux attaques, car les États-Unis d’Amérique sont confrontés à des problèmes structurels dans la région, une situation qui a contraint le Président américain Joe Biden à fuir le Moyen-Orient.

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV