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Iran/Qatar/Irak : le trio gazier change la donne

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Le trio gazier Iran-Qatar-Irak change la donne. (Illustration)

« Bien que l’Irak dispose de vastes ressources de gaz naturel et autres, il n'est pas en mesure de les exploiter en raison du manque d'installations adéquates. De plus, la rénovation et la réparation des installations coûtent chers à l'Etat et s'étaleront sur une période allant de 3 à 5 ans. D’où la nécessité pour le pays d’importer du gaz », estime le politologue Sabah Zanganeh.

« Riche en ressources gazières, l'Iran fait partie des pays exportateurs de gaz vers l'Irak mais il en consomme la majeure partie pour répondre à ses besoins intérieurs, ce qui semblerait avoir conduit l’Irak à envisager d’importer le gaz dont il a besoin via un autre pays, à un prix inférieur. L'Irak a envisagé diverses options pour les importations de gaz, y compris le long corridor Égypte-Palestine occupée-Jordanie-Irak, qui, en pratique, sera dans l'intérêt du régime israélien », a-t-il indiqué. 

« L'Arabie saoudite est une autre option pour l'Irak, mais elle n'a pas beaucoup de ressources gazières et la majeure partie de sa production de gaz est consommée par ses usines pétrochimiques », a-t-il ajouté.

Les Irakiens semblent tourner leur attention vers le Qatar qui dispose de nombreuses ressources gazières mais le manque d’accès du pays aux installations de transformation du gaz naturel en GLN (gaz naturel liquéfiée) compte parmi l’un des problèmes de l’Irak. En outre, l’éventuel projet de gazoduc Qatar-Irak en passant par l’Arabie saoudite et le Koweït ne sera par rentable en raison de sa longue distance à moins qu'il ne soit convenu de passer par l'Iran. 

Un accord de gazoduc tripartite Iran-Irak-Qatar pourrait compenser le déficit gazier irakien, d’autant plus que l’Iran pourrait profiter l’échange (swap) du gaz du Qatar vers l’Irak pays. La mise en œuvre de ce projet construira un nouveau marché pour le Qatar. a-t-il noté.

Il convient de noter que le projet d’importation de gaz du Qatar nécessitera des études logistiques et que certaines parties irakiennes en raison des questions politiques pourraient ne pas être intéressées par la mise en œuvre du projet.

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV