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Commande d’avions et de drones au Pakistan, ciel irakien en pleinement mutation

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Des systèmes de missiles HQ-9 chinois. (Photo à titre d'illustration)

Ces dernières semaines les bases et les convois américains en Irak et en Syrie ont fait l’objet des attaques répétées. Rien que pour la seule journée du samedi 5 février, les troupes américaines en Irak ont vécu deux fois le cauchemar d’être prises pour cible par des bombes en bordure de route. Le premier convoi a été pris pour cible à al- Samawah et le second sur la route internationale Samawah-Diwaniyah. De même, des médias irakiens ont rapporté dimanche 6 février qu'un convoi logistique américain avait été pris pour cible dans la province irakienne d'al-Diwaniyah. Aucun groupe n'a revendiqué l'attentat. Ce n'est pas une première, les convois logistiques de la coalition américaine sont la cible de bombes en bordure de route plusieurs fois par semaine voire par jour. Alors que les troupes américaines devaient quitter l'Irak fin 2021 en vertu d'un accord entre Bagdad et Washington, la Maison Blanche a fait état du passage de la mission militaire US en Irak à un rôle consultatif, ce qui selon la Résistance irakienne est une pure imposture américaine pour prolonger la présence de ses troupes en Irak.

Les groupes de résistance irakiens ont averti à plusieurs reprises qu'ils considéraient la présence continue des troupes américaines en Irak de quelque manière que ce soit comme une occupation et recourraient à toutes options pour battre les occupants.

La multiplication des frappes contre les forces occupantes américaines intervient alors que des sources d’information font part de la décision de Bagdad de renforcer ces défenses antiaériennes par l’achat de missiles et d’avions de chasse à Pékin, mais aussi à Islamabad.

Selon le site Web Tactical Report, l'Irak a entamé des négociations avec la Chine pour acquérir des systèmes de missiles de défense aérienne FD-2000B. Plus tôt le président chinois, Xi Jinping, a déclaré que Pékin attachait une importance particulière au développement des relations avec l'Irak et était disposée à promouvoir les partenariats stratégiques pour un plus grand développement.Développé par l'industrie de la défense chinoise, le FD-2000 est une version d’exportation de l’ADMS HQ-9, un système de missile de défense aérienne sol-air (SAM) à guidage radar semi-actif (SARH) à longue portée. Le missile est capable d'intercepter des armes à guidage de précision ainsi que des drones, des hélicoptères et des avions de combat.

Doté d'une ogive de 180 kg, le missile FD-2000 avec une vitesse maximale de Mach 4,2 et une portée maximale de 125 km est capable d’atteindre une altitude de 27 km. En outre, l'Irak vient de signer un accord avec le Pakistan pour l'acquisition d'un certain nombre de chasseurs JF-17 Block, le ministre irakien de la Défense, Juma Anad, affirmant : « Nous avons signé un contrat avec une société pakistanaise pour acheter l'avion. »

Des médias pakistanais avaient précédemment rapporté que des pourparlers avaient eu lieu entre Islamabad et Bagdad pour l'achat de 12 avions de combat JF-17 Block d'une valeur de 664 millions de dollars. Pour rappel, au Baloutchistan, l’une des quatre provinces fédérées du Pakistan, le gouvernement développe depuis deux décennies un projet portuaire d’envergure dans la ville de Gwadar. La Chine y est intervenue dès l’achèvement de la première phase en 2007, et en a fait le projet phare du corridor économique sino-pakistanais, quitte à provoquer la colère des États-Unis.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV