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Les Émirats, le terrai, d'essai des armes de pacotille d'Israël?

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Tir de missiles palestiniens sur les villes israéliennes, le 12 mai 2021. ©AFP

Juste avant de pousser les Émirats à rompre le Pacte de non agression avec Ansarallah, les États-Unis ont forcé les Zayed à dépenser des sommes faramineuses pour rénover les Patriot. Le 17 janvier, date de la première attaque combinée drone-missile d'Ansarallah, les Zayed ont pu réaliser l'ampleur de l'arnaque. Si les trois attaques d'Ansarallah contre les Émirats ont laissé indifférents les Patriot, la quatrième attaque, irakienne, elle aussi aux drones, n'a soulevé aucune riposte digne de ce nom de la part des Patriot. Israël est-il sur le point de faire le même coup aux Émirats, en s’en servant comme terrain d'essai d'une foutue DCA intégrée qu'on sait être une imposture de plus? Une chose est sûre : les Émirats sont sur le point de jouer un jeu fatal en laissant l’entité implanter des radars sur leur territoire, ce que la Résistance ne tolérera guère.

Les Émirats arabes unis recherchent la version avancée du radar Green Pine qui fait partie du système israélien Arrow conçu pour intercepter les missiles balistiques ; ce qui pourrait marquer le premier accord majeur sur les armes entre les deux parties.

« Suite à l'escalade des attaques d’Ansarallah du Yémen contre Abu Dhabi, des négociations sont en cours pour vendre un certain nombre de systèmes de défense israéliens baptisés "Dôme de fer" aux EAU », a rapporté la chaîne 13 de la télévision israélienne. Et de poursuivre : « Tel-Aviv cherche à accélérer la vente de ces systèmes aux EAU ». Les médias israéliens ont rapporté la semaine dernière que les services de sécurité israéliens avaient refusé de vendre des systèmes de défense aérienne, en particulier le Dôme de fer et la Fronde de David, aux Émirats arabes unis.

Ces derniers jours, l'ambassade des Émirats arabes unis à Tel-Aviv a contacté le ministère israélien des Affaires militaires pour discuter de la manière dont une requête officielle demandant au régime sioniste d'envoyer un radar israélien avancé aux Émirats arabes unis serait reçue, a-t-on appris du site web militaire américaine, Breaking Defense.

« Si la vente est approuvée, les radars seront achetés par les Émirats arabes unis après une courte session de formation en Israël, et les Émiratis les feront fonctionner eux-mêmes. Alors que les entreprises israéliennes ont vendu des cybersystèmes et des équipements de défense intérieure aux Émirats arabes unis dans le passé, un système radar avancé représente un autre niveau », ajoute la même source.

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Le ministère israélien des Affaires militaires a refusé de commenter, mais deux sources militaires ont déclaré à Breaking Defense le 31 janvier que les Émirats arabes unis poursuivaient la solution israélienne pour détecter les missiles balistiques à longue portée. Aucune décision n'a été prise à ce stade, selon les sources, avec une évaluation de la demande qui aura lieu dans les prochains jours. Si le ministère israélien des Affaires militaires soutient la décision, les Émirats arabes unis déposeront alors une demande officielle pour le système.

Une attaque du 30 janvier contre les Émirats arabes unis a coïncidé avec une visite du président israélien Yitzhak Herzog dans ce petit émirat du golfe Persique.

Les médias sionistes ont précédemment révélé que le déploiement de systèmes de défense aérienne aux Émirats arabes unis serait le prélude à l’installation d'un système régional de défense aérienne dans le golfe Persique pour donner à Israël une alerte précoce sur une telle attaque.

Israël craint une attaque potentielle des combattants d’Ansarallah contre des cibles dans la région d'Eilat, au bord de la mer Rouge, avec des menaces identifiées comprenant à la fois des missiles de croisière et des drones à longue portée.

Les médias israéliens ont rapporté à plusieurs reprises la volonté du régime sioniste de fournir une assistance en matière de sécurité aux Émirats arabes unis.

Après la première attaque, le Premier ministre israélien Naftali Bennett a déclaré au prince héritier d'Abu Dhabi Mohammed ben Zayed dans une lettre qu'Israël était prêt à fournir une assistance en matière de renseignement et de défense à ce pays.

Ansarallah  a exprimé sa colère face à la présence des forces israéliennes sur une île du territoire yéménite. En septembre 2021, l'ambassadeur du Yémen en poste à Téhéran, Ibrahim Mohammad Mohammad al-Deilami, avait fait état aussi de la présence d'Israël dans les territoires yéménites, en particulier dans un certain nombre d'îles stratégiques.

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« Il y a aussi une présence israélienne, en particulier dans les eaux territoriales yéménites et certaines îles stratégiques, que ce soit sur l'île de Hanish, l'île de Mayyun ou même sur l'île de Socotra dans la mer d'Oman », a alors déclaré al-Deilami au journal iranien, Tehran Times.

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV