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Mer Rouge: les contours d'une bataille navale se précisent

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Un navire israélien au large du Liban, en mai 2021. ©Reuters

Au moment où un exercice conjoint, impliquant Israël et les États-Unis entre autres, est en cours en mer Rouge, le ministre yéménite des Affaires étrangères met en garde contre la création d’une alliance militaire suspecte et la violation de l’espace maritime du Yémen.

Hicham Charaf Abdallah, ministre des Affaires étrangères du gouvernement de Salut national, dont le siège est à Sanaa, a fait part des projets visant à mettre sur pied une alliance militaire, sous couvert d’un exercice militaire dans la mer Rouge, le golfe d’Aden et la mer de Makran.

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« Nous tirons les sonnettes d’alarme quant au fait que la région pourrait se transformer en un champ de conflit en raison de la création des alliances militaires, sous prétexte de la lutte contre le terrorisme et la piraterie de mer ainsi que de renforcer la sécurité de la région », a déclaré Hicham Charaf Abdallah.

« Nous mettons en garde également contre des instructions et des objectifs suspects destinés à transformer la mer Rouge et Makran en un champ de conflit par procuration. »

Le chef de la diplomatie yéménite a déclaré que ces actions militaires, encouragées par Washington et Tel-Aviv, portaient atteinte aux nations et pays de la région. « Ce que disent le régime israélien et le Commandement central des États-Unis à propos de la manœuvre navale dans cette région n’est qu’un bluff provocateur », a-t-il indiqué.

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Hicham Charaf a souligné qu’il fallait suivre de près les nouveaux agissements d’Israël étant soutenus par Washington.

« Nous mettons en garde contre toute bêtise qui aboutisse à une escalade de tensions au large des côtes du Yémen et nos forces n’hésiteront pas à répondre à toute sorte d’agression, qu'elle soit menée par les flottes ou par les avions de combat, contre les eaux territoriales du Yémen. »

M. Charaf a déclaré qu’en organisant ces exercices, le régime israélien entendait encourager les pays de la péninsule saoudienne à normaliser leurs relations avec Tel-Aviv.

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Cette semaine, la Vème Flotte navale des États-Unis, déployée à Bahreïn, a publié un tweet pour faire part du plus grand exercice naval du Moyen-Orient, IMX/CM2022, ayant débuté le 31 janvier à Bahreïn. Ledit exercice engage 9 000 membres du personnel et 50 navires de guerre, venant d’une soixantaine de pays et d’organisations internationales. Le régime israélien, les États-Unis, l’Arabie saoudite, l’Égypte, les Émirats arabes unis, Bahreïn et Oman sont impliqués dans cette manœuvre qui est en cours dans la mer Rouge.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV