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Zoom Afrique du 31 janvier 2022

Mali: Paris, c'est fini !

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Au Mali, Bamako a pris sa décision et elle est sèche ! L’ambassadeur de France est expulsé du Mali !

Actualité en Afrique :

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Analyses de la rédaction :

1. Mali: bye l'ambassadeur de France!

Au Mali, Bamako a pris sa décision et elle est sèche ! L’ambassadeur de France est expulsé du Mali !

Suite aux propos tenus par les autorités françaises à l’endroit des autorités de la Transition, Joël MEYER, Ambassadeur de la République française au Mali est convoqué ce lundi 31 janvier 2022 au ministère des Affaires étrangères et de la Coopération internationale. Et ce qui en découle, c’est l’expulsion de l’ambassadeur français.

L’ambassadeur de France au Mali a trois jours pour quitter le Mali. Joël Meyer était convoqué à la mi-journée au ministère malien des Affaires étrangères, suite aux propos tenus ces derniers jours par Jean-Yves le Drian.

Après les propos indécents et irrespectueux du ministre français des Affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian en compagnie de son homologue nigérien, Hassoumi Massoudou.

La France se ridiculise, au point ou même ses alliés la laissent tomber.

Face à un Mali qui représente un bloc anti-néocolonialiste, les pays occidentaux n’ont plus le choix que de prendre la porte.

Les forces spéciales danoises ont été obligées de plier bagage, et cela ternit l’image de la France auprès de ses voisins européens.

Une humiliation à toute épreuve. L’Allemagne, le Danemark, l’Irlande, tous se font éjecter du territoire malien, les autorités maliennes procèdent à un nettoyage complet de tous ces militaires qui ont débarqué au Mali. Avec tout cela, l’Élysée est devenu la risée de l’Occident.

Il est clair que Paris ne s’attendait pas à ce que ses coups de bluff et ses menaces lui retombent dessus.

 « Le gouvernement de la République du Mali informe l’opinion nationale et internationale que ce jour (...) l’ambassadeur de France à Bamako, son excellence Joël Meyer, a été convoqué par le ministre des Affaires étrangères et de la coopération internationale (et) qu’il lui a été notifié la décision du gouvernement qui l’invite à quitter le territoire national dans un délai de 72 heures », a annoncé un communiqué lu par la télévision d’État.

La tension est aussi importante entre le Mali et le Niger. Hassoumi Massoudou, le chef de la diplomatie nigérienne, a affirmé que Niamey ne comprenait pas que des chefs militaires, après avoir échoué sur le terrain de la guerre, prennent le pouvoir au nom d'un "patriotisme frelaté".

Paris cherche décidément à brandir la carte de la division entre les Africains pour se donner encore une toute petite chance de garder un pied dans le Sahel.

Mais visiblement, le Niger n’a peut-être pas choisi la bonne voie concernant sa politique avec ses voisins.

L’influence du Mali est en pleine expansion sur toute l’Afrique de l’Ouest, et la Guinée ainsi que le Burkina Faso devrait sans plus attendre emboîter le pas à Bamako.

Cela fait un bon bout de temps que le peuple malien demande la fermeture de l’ambassade de France au Mali, considéré comme un comptoir colonial. L’ambassadeur est mis dehors, à quand la rupture totale avec Paris et surtout son Franc CFA ?

 

2. Mali/Algérie: une colonne de rebelles armés neutralisée!

Les armées sahéliennes sont en pleine action.

L’Algérie met en déroute une colonne des rebelles armés qui tentaient de pénétrer au Mali et au Niger.

En effet dans la soirée du 29 au 30 les éléments des forces mobiles des frontières algériennes postés à la lisière des frontières du Nord Mali et du Niger ont mis en déroute une colonne de véhicules transportant des éléments armés en provenance de la Libye.

Selon certaines sources, il s’agissait des rebelles subsahariens et maghrébins engagés comme mercenaires des Occidentaux.

Vue la perte immense d’influence de la France et de ses alliés occidentaux dans le Sahel et particulièrement au Mali, l’Occident tente le tout pour le tout pour saboter et mettre un frein à tout ce qu’entreprend l’État malien pour libérer son pays de joug de la France.

Effectivement, vu les derniers coups d’État dans les pays de l’Afrique de l’Ouest, comme en Guinée et plus récemment au Burkina Faso, il est clair que les nouveaux hommes forts qui dirigent ces pays, ont décidé de suivre le Mali. La Guinée a laissé ses frontières ouvertes avec Bamako pour que le Mali puisse contourner les sanctions de la Communauté internationale. Suite aux sanctions qui sont récemment tombées sur le Burkina Faso et sa suspension dans les instances comme l’Union africaine, il est clair que la suite logique des opérations serait que Ouagadougou se lie au Mali. Étant donné que les nouveaux militaires qui dirigent ces pays d’Afrique de l’Ouest sont tous décidés à lutter contre le terrorisme et ramener la sécurité sur le continent. Et c’est précisément ce que ne veut pas la France.

Il serait grand temps que la Guinée, le Burkina Faso prennent également des mesures concernant l’emprise de la France sur leur pays, et qu’ils emboitent tous le pas à Bamako. Un nouvel axe de la Résistance africaine est en pleine naissance.

 

3. Burkina Faso: Paris veut s'incruster dans le pays?

Au Burkina Faso, la situation s’éclaircit de plus en plus.

Selon certaines sources bien informées, un coup d’État se préparait contre Kaboré, suite à son refus de ramener Barkhane au Burkina Faso, et lors de ce coup d’État, d’autres militaires auraient pris le pouvoir avant eux.

De nombreuses informations circulaient affirmant que des militaires avaient libéré l’homme de Paris, le général Gilbert Diendéré, qui pour rappel à participer à l’assassinat de l’ancien président du Faso Thomas Sankara, mais ce fut un échec.

C’est ce que planifiait la France mais ce fut encore un échec. Dans la foulée, c’est le Mouvement patriotique pour la sauvegarde et la restauration (MPSR) dirigé par le lieutenant-Colonel Paul Henri Damiba.

Les soldats français rôdaient bien dans le coin depuis quelques semaines, de nombreuses infos le prouvent, et d’ailleurs, la dernière info sortie seulement sur les médias mainstream nous laisse tout de même sans voix. Info ou intox ? À voir. Selon ces médias, une soixantaine de terroristes auraient été tués selon l’armée française.

L’opération des forces burkinabées assistées par des unités françaises de « Barkhane » s’est déroulée, et ce, juste avant le coup d’État du 24 janvier.

C’est l’armée française qui annonce cela, 6 jours après le coup de force qu’il y a eu au Burkina Faso. L’armée française a mis le temps avant d’annoncer cet exploit.

Une info assez étonnante, mais qui n’apparaît nulle part dans les médias burkinabés. Jusqu’à présent, les soldats burkinabés n’ont jamais eu d’assistance de ce type. Les avancées qu’ils ont enregistrées avec l’appui des forces populaires ne comprenaient aucune présence de soldats de Barkhane dans ces rangs.

Bref, est-ce une nouvelle manœuvre de l’Élysée qui tenterait de dire que le Burkina Faso roule pour Paris, et qu’en se retirant du Mali, Barkhane se redéploiera au Burkina Faso ?

Avec une population qui a déjà montré à plusieurs reprises qu’elle n’hésiterait pas à se faire tuer plutôt que de laisser les convois militaires français traversés son territoire, le peuple burkinabé ne sera pas vraiment du genre d’accord et conciliant pour que Barkhane commence à se montrer de plus en plus en territoire burkinabé. Difficile de croire que Paris et ses alliés oseront faire cela.

Mais comme la stupidité des Occidentaux atteint des sommets, il faut s’attendre à tout venant d’eux.

Le soulèvement en Afrique, le soutien du peuple à leur gouvernement, les nouveaux partenariats gagnant-gagnant, voici ce qui rend la vie du néocolonialisme dur au point d’en mettre un terme.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV