De concert avec la Résistance qui a frappé fort trop fort Israël aux Emirats pour le troisième lundi consécutif, l'Algérie a choisi, elle de pousser plus en avant la cause anti-sioniste au Maghreb. Il a d'abord invité le "Jihad islamique" de la Palestine connu pour ses liens trop fort s avec l'axe de la Résistance dans le cadre d'une initiative de réconciliation inter-palestinienne qui vu la vision compromissioniste de Mahmoud Abbas, beaucoup d'analystes ont jugé comme étant un signe de rapprochement d'Alger envers l'aile palestinienne du Hezbollah. puis vint et parallèlement, cette conférence de dé-sionisation en Afrique qu'Alger a lancé et organisé dans le stricte objectif de préserver l'UA. Que fait en ce moment Alger contre Israël?
Selon un communiqué du mouvement, la délégation est dirigée par le chef du département politique du mouvement, Muhammad al-Hindi, notant que la délégation est arrivée à l'invitation de la présidence algérienne pour informer les responsables du pays du dernier statut de la cause palestinienne.
Une délégation du mouvement de Résistance islamique de la Palestine, le Hamas, doit également se rendre séparément en Algérie pour rencontrer de hauts responsables algériens et discuter des moyens de parvenir à la réconciliation nationale.
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L’Algérie insiste sur son refus de l’adhésion d’Israël à l’UA
L’Observatoire algérien de veille pour les droits de l’homme et des causes justes a organisé une conférence régionale africaine. Cette conférence se donne comme tâche centrale de préparer le prochain sommet de l’Union africaine (UA) dans la perspective d’asseoir un consensus sur la question de « l’annulation de la décision portant l’adhésion de l’entité sioniste à l’Union africaine ».
L’Observatoire a rappelé la position algérienne quant à cette « infiltration » aux visées néocolonialistes et pour servir des agendas de domination et de sujétion des peuples de l’Afrique.
Un nombre important de personnalités et des représentants de la société civile du continent africain ont participé à cette conférence africaine régionale pour donner plus de sens et de détermination aux pays qui luttent pour l’autodétermination des peuples et leurs droits à un Etat indépendant et souverain. Dans ce sillage, l’Observatoire algérien a plaidé pour l’annulation de l’adhésion de l’entité sioniste au sein de l’Union africaine. Il a souligné que « l’infiltration de l’entité sioniste dans le continent africain tend à provoquer une fracture dans la société africaine afin d’atteindre ses objectifs et réaliser ses agendas contre l’humanité ».
Il est évident que le projet sioniste n’est pas une vue de l’esprit, mais bel et bien un plan ourdi par les tenants de l’ordre mondial dont les contours sont en train de prendre une autre tournure, à savoir la reconfiguration du monde sur la base d’une approche déterminant les intérêts obéissant strictement à la logique hégémonique, dont les zones d’influence et de domination constituent l’alpha et l’oméga de ladite stratégie néocoloniale. L’Algérie a exprimé son point de vue par rapport à l’enjeu de la normalisation qui s’opère telle une traînée de poudre par les pays arabes et par un pays de l’Afrique du Nord avec l’entité sioniste.
« Le soutien de l’Algérie à la cause palestinienne et à nos frères palestiniens qui ne date pas d’aujourd’hui, n’est pas la résultante de la vague de normalisation avec l’entité sioniste, mais il est profondément ancré, car la question palestinienne est avant tout une question de foi, d’histoire, de liberté et de justice », a martelé la présidente de l’Observatoire, Safia Hamour.
L’Algérie fait entendre sa voix dans ce regroupement africain d’importance stratégique en signifiant que la démarche relève des positions de principe et en osmose avec la doctrine algérienne sur les questions de la libération et la lutte contre « l’apartheid » sioniste et les forces néocolonialistes. Les participants ont abordé la question de l’unanimité qui devrait primer dans le prochain sommet de l’Union africaine. Une unanimité qui fera en sorte d’évincer l’entité sioniste de la sphère africaine en rejetant et en annulant son adhésion en tant que membre observateur au sein des structures de l’Union africaine.
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L’Observatoire algérien a précisé que « l’entité sioniste exerce de graves violations contre le peuple palestinien» qui bafouent principalement les valeurs et les principes fondateurs de l’UA, rappelant que ces principes sont bel et bien fondés sur la lutte contre le colonialisme et la discrimination raciale ainsi que sur la défense des causes justes ». L’Algérie plaide pour le règlement juste et équitable de la question palestinienne en redonnant au peuple palestinien le droit d’exprimer son désir pour son autodétermination.
Les conférenciers ont décidé de faire du 53e Sommet africain ordinaire, prévu début février prochain, une opportunité pour « abroger la décision d’attribuer à l’occupation sioniste la qualité d’observateur à l’UA et à entreprendre des efforts plus sérieux dans ce sens ». L’Union africaine est sous pression de la part des forces dont l’hégémonie et la domination néocoloniale favorisent l’infiltration de l’entité sioniste dans la sphère africaine en général et dans l’Afrique du Nord en particulier. Cette manœuvre belliciste cherche à asseoir une certaine feuille de route dont l’enjeu réside dans la mise en pratique d’un plan de déstabilisation de l’Afrique et la création d’une situation de chaos à même de faciliter aux forces et puissances internationales en quête d’une nouvelle reconfiguration des zones d’influence, d’imposer leur mainmise sur l’Afrique.