Dans son article, le politicien russe, Alexandre Nazarov estime qu’une guerre russo-américaine semble être imminente en Syrie.
Le jeudi 27 janvier, la Russie a demandé au Conseil de sécurité de l'ONU le retrait immédiat de toutes les forces étrangères illégalement présentes sur le territoire syrien.
Après que les États-Unis ont rejeté l'ultimatum russe sur les garanties de sécurité, un conflit militaire entre les États-Unis et la Russie semble devenu inévitable.
Les États-Unis tentent d'imposer une « guerre par procuration » à la Russie et de provoquer un conflit militaire entre la Russie et l'Ukraine, dans lequel ils tentent également d'impliquer l'Europe. Dans le même temps, Washington cherche à affaiblir la Russie et l'Europe, assurer la loyauté de l'Europe et imposer un embargo contre la Chine.
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La Russie, au contraire, essaie de toutes ses forces d'éviter un conflit en Ukraine, et il semble qu'elle essaiera de déclencher un conflit direct avec les États-Unis, ce qui est absolument défavorable à Washington à la veille de sa crise avec la Chine. De cette manière, la Russie offre deux options aux Etats-Unis, soit dépenser d'énormes ressources pour une guerre directe avec la Russie, soit se rendre à la Russie en Europe.
Et il n'y a pas de meilleur endroit que la Syrie pour la mise en œuvre de ce scénario.
« Comme je l'ai indiqué plus tôt dans l’un de mes articles, poursuit Alexandre Nazarov, j'attends que la Russie entreprenne une action militaire contre les forces américaines illégalement sur le sol syrien, ce qui placera la région occupée par les forces kurdes sous le contrôle de Damas. »
Dans ce conflit, la Russie est susceptible d'assurer la neutralité de l'Europe. Si les zones contrôlées par la Turquie ne sont pas affectées, il est peu probable que la Turquie s’oppose au scénario anti-américain de la Russie. Les États-Unis se trouveront alors dans un isolement relatif, ou du moins exposés comme agresseurs et occupants aux yeux de la communauté internationale.
Le danger d'une agression ukrainienne dans la région du Donbass et d'une guerre russe sur deux fronts existe toujours, mais la Russie devra alors supporter ce risque. D'ailleurs, c'est précisément pour cette raison que les parties sont pressées pour que l'ennemi n'ait pas le temps d'imposer son propre scénario.
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Il convient de noter ici que dans ce cas, il y aura un danger pour les installations pétrolières et gazières dans le golfe Persique, et la possibilité que le Qatar soit entraîné dans un danger potentiel à la suite de la guerre russo-américaine, comme je l'ai indiqué dans mon article précédent.
Bien sûr, tout ce qui est décrit ci-dessus n'est qu'un scénario possible, car personne ne connaît les plans du président russe Vladimir Poutine, sauf lui personnellement. Cependant, je vois de plus en plus de preuves en faveur du scénario mentionné.
