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2ème base US à avoir été frappée en 48 heures, cette fois en Syrie

Les Américains placent 750 chefs terroristes près d'Abou Kamal, mais sauront-ils reprendre la main en Syrie orientale? ( carte: la base imam Ali frappée en janvier 2021 à Abou Kamal, frappe ratée de l'aveu des images Iswnews)

Le samedi 29 janvier, alors même que les officiers du CentCom, se demandaient, hébétés, comment est-ce possible qu’une « roquette irakienne de pacotille » sur une salve de huit roquettes tirées la veille contre la piste d’atterrissage de la base Victory, puisse atteindre le cockpit d’un avion US stationné de plusieurs millions de dollars de manière à le mettre hors circuit et ce, en l’espace de quelques secondes sans que des batteries de DCA, CRAM, bien que activées et plantées à proximité, ne soient foutues ni de l’abattre ni même de l’intercepter, cette base Victory qui sert de QG secret à l’US Air Force dans toutes ses opérations aériennes anti-Résistance et que dissimule et protège l’aéroport civil de Bagdad,  un peu comme cet autre QG aérien américain qu’est al-Tanf à Homs et que les gentils soldats libérateurs entourent d’un bouclier humain du nom de camp de réfugiés de Rukban, de très mauvaises nouvelles sont tombées en provenance de Hassaké. 

Au fait si la mystérieuse roquette irakienne qui à en juger sa redoutable précision pourrait avoir été de la gamme « Fajr » équipée d’une part d’ailerons aérodynamiques de forme trapézoïdale pour contrôle et commande et stabilisation et de l’autre, de dispositif d’autoguidage et flaireur de type laser et optique pour ne pas rater la cible, remet à travers ce trou béant littéralement en cause la suprématie aérienne US en Irak, de roquettes similaires viennent d’en faire autant à Hassaké-Nord.

Dans la nuit de samedi à dimanche, quatre roquettes, selon les yankee, de pacotille mais visiblement d’une extraordinaire technicité se sont abattus sur la base ultra protégée US, d’al Shaddadeh où drones Mc-4 et Mc-9 tout comme les hélicos Apache décollent et atterrissent au moins depuis 20 janvier de façon récurrente non pas comme le prétendent les médias atlantistes pour « mater une mutinerie de Daechistes » à la prison de Ghouiran, al-Sinaa, mais très exactement pour entre autres deux objectifs, d’abord recaser l’US Air Force dans le ciel syrien, maintenant que la Russie de Poutine a créé l’agréable surprise de rompre l’infaillibilité du soutien russe à Israël et de contrer non seulement les raids israéliens contre la Syrie, en escortant des MiG 29 et MiG 23 de l’armée de l’air syrienne dans le ciel du Golan occupé et sur la rive est de l’Euphrate mais encore affirmer sa pleine disponibilité à servir de « protecteur » aux  frappes aériennes de riposte que la Syrie s’apprête à lancer au Golan occupé, si l’entité procède au moindre agissement aérien nouveau.

Photo: les roquettes améliorées Fajr-5 du CGRI/Tasnim

Au fait, le rapport de force aérien Syrie-Israël s’est déjà inversé, dès le 3 janvier, date à laquelle un hélico militaire israélien de type Eurocopter avec des hauts commandants à bord a explosé dans le ciel de Haïfa après avoir été percuté par un drone de la Résistance tiré du Golan en direction des côtes israéliennes. Ce fut  un séisme « aérien » que l’axe US/Israël a évidemment censuré par crainte d’avoir à faire face à ses conséquences mais qui a fait comprendre aux Américains que toute nouvelle frappe israélienne contre la Syrie, qu’elle cible les sites militaires à Alep, Damas ou Homs ou portuaires sur la côte ouest, sera vengée par la Résistance dans le ciel même d’Israël, sans que la Russie puisse servir d’amortisseuse.

D’aucuns affirment même que ce méga coup à Haifa où un hélico Atalet israélien s'est abimé en mer méditerranéenne sans que sa tour de contrôle à "Ramat David" ne s'en aperçoive, aurait inspiré à la Russie la géniale idée de prendre Israël pour ce qui est réellement, à savoir le "ventre mou" du clan atlantiste au Moyen-Orient et partant, à adhérer entièrement la Résistance et à lancer des patrouilles aériennes anti-israéliennes au Golan occupé, dans l'est de l'Euphrate là où l'entité a lancé en 10 ans de campagne de guerre dans la guerre des raids contre la Syrie.

Toujours est-il qu’il a fallu aux Yankee, une contre-mesure dans les plus brefs délais face à ce qui est ni plus ni moins l'effondrement de l'US Air Force à titre de soutien à Israël, un effondrement scellé le 20 octobre 2021 à la faveur d'une frappe aux 5 drones contre al-Tanf laquelle frappe a privé Israël de sa zone tampon à Homs, et de son "merveilleux" périmètre 55 km. 

Ceci étant dit, ce scénario de contre-mesure déclenché à la prison de Ghouiran le 20 janvier que Sputnik en langue arabe décortique dans son édition de ce 30 janvier comme étant sorti droit des bureaux de la CIA, a eu aussi un autre objectif, si on ose dire d'ordre « terrestre ». Lequel?  Le déploiement de quelque « 750 officiers daechistes de nationalité étrangère y compris occidentale » du Pentagone dans le désert de Deir ez-Zor, quelque part entre la place forte de la Résistance à Abou Kamal d’une part et la base US à al-Tanf de l’autre, à l’effet, on s'en doute, de lancer des attaques sporadiques contre l’armée syrienne mais aussi de justifier un peu comme la période 2014-2018 des raids américains « par méprise » contre les forces de la Résistance.

Sputnik écrit : « Nos sources confirment l'arrivée de 750 chefs daechistes dans le désert d'Abou Kamal, à l'ouest de la frontière syro-irakienne et à l'est de Jabal Al-Bishri dans la campagne méridionale de Deir ez-Zor, et ce sous escorte rapprochée des avions de reconnaissance de la « coalition internationale… le processus de transfert s'est déroulé par lots, via des SUV et des bus qui ont embarqué les chefs terroristes au plus fort de vrai-faux affrontements à al-Sinaa, la tâche des milices FDS ayant été de créer le chaos dans la prison et ses environs pour détourner l'attention puis de se retirer de 3 points à proximité de la prison pour ouvrir un couloir de fuir vers le désert ».

Mais l’affaire de Ghouiran à l’air du déjà-vu est-elle réellement à même d'inverser la donne au levant et de réoffrir à Israël sa « base aérienne à Homs », et aux Américains, « leur capacité aérienne dissuasive anti-Résistance » ? Rien n’est moins sûr surtout que plus rien ne ressemble en ce début 2022 à la période d'antan : les hélicos « Apache » yankees qu’a ciblé ce soir le quadruple tir de roquettes de la Résistance, à peine quelques heures après qu’une salve de huit missiles eurent buté un gros avion à la base Victory en dit long sur cette équation Missiles VS Avions qui a irréversiblement tourné à l’avantage des Anti-US et des Anti-Israël du Moyen Orient. 

 Toute la nuit, les Américains auraient tenté d'évacuer selon des sources hassakistes leurs blessés et leurs éventuelles morts, ce qui est loin d'être facile avec tout ce qu'ils ont déjà enduré au cours des premiers jours de janvier où Al Omar, Connoco en Syrie tout comme Ain al-Asad et Victory en Irak ont fait l'objet des attaques aux missiles et aux drones simultanées et croisées. Et dire que ces drones de reconnaissance que les Américains ont utilisés à Gouiran pour escorter les Terroristes de Daech, la Résistance a elle-aussi employé mais dans un sens bien plus complexe, largement moins terre-à-terre que l'usage qu'en font les Américains dont Jérusalem Post disait : Jamais les concepteurs US de drone n'auraient cru voir le jour où leurs ennemis fabriquent des drones et les fabriquent de manière à les essaimer""!  

A Victory tout comme à Shaddadeh, il semblerait que ce sont les drones qui se seraient acquitté de la tâche à rendre encore plus précis les "roquettes de pacotille des mandataires de Téhéran". Quel type de drones? Le Mohajer-2 pourrait être le candidat idéal. Le drone de reconnaissance « Mohajer 2 » semble avoir accompagné les roquettes irako-syriennes ayant ciblé Victory et Shaddadeh. Au fait une logique synthétique et hybride peut ne pas avoir de limite et jouer non pas seulement sur des combinaisons drones-missiles comme dans le cas d’Ansarallah mais drones-roquettes.

Reste que Mohajer 2 de l’histoire dont la technologie date d’il y a déjà 30 ans et qui a 2 mètres de long, une portée de 150 km et une endurance de 6 heures pour une altitude de vol de 11 000 pieds et une vitesse de 200km/h est doté de dispositifs de contrôle et de guidage semi-automatique ou automatique. Certaines de ces nouvelles versions, M2-N ont la capacité de transmettre au C2 les données de pas moins de 99 cibles. C’est largement suffisant pour opérer avec facilité et précision entre l’Irak et la Syrie entre Victory et Shaddadeh puisqu’en 2022, ces deux États font partie de la même d'opération de la Résistance contre les Yankee. Et ce n'est pas la Russie contre qui les Anglo-saxons envoient chaque semaine des tonnes d'armement en Ukraine qui s'y opposerait. En fait la Russie et la Résistance seraient en phase de réinventer la guerre anti-empire en Syrie : Alors que les missiles et les drones serviraient à harceler avec des degrés plus ou moins étendus les Yankee en Syrie et en Irak de façon à ce qu'ils lâchent prise, l'armée de l'air syrienne fera ses démonstrations de force jusque dans le ciel israélien. Disons que c'est éminemment hybride, c'est royalement "résistentiel" que de voir drones, missiles, se joindre aux Sukhoi et aux Mig pour bouter dehors les Américains. 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV