Le président russe a eu des entretiens fructueux avec les dirigeants de Cuba et du Venezuela sur le déploiement d'armes russes et les coopérations militaro-techniques plus étroites avec les deux pays.
Les négociations ayant été couronnées de succès, les installations militaires russes, y compris celles dotées d'armes tactiques, pourraient se trouver à quelques centaines de kilomètres des frontières américaines, au cas où l'OTAN et les États-Unis ne respecteraient pas les exigences russes en matière de garanties de sécurité, a rapporté Avia.pro, mardi 25 janvier.
Dans un premier temps, il s'agira probablement du transfert de bombardiers stratégiques russes vers Cuba et le Venezuela, ce dernier ayant d’ores et déjà confirmé sa volonté de fournir à la Russie le soutien militaro-technique nécessaire en cas de demande officielle.
Face à la menace contre sa sécurité nationale et sa souveraineté, la Russie pourra prendre la décision de déployer ses armes nucléaires, ses missiles, ses bases militaires et ses infrastructures dans les pays d'Amérique latine après que les États-Unis et l'OTAN auront donné une réponse officielle aux demandes de garanties de sécurité de la Russie.
Pour le moment, les tensions baissent entre l'OTAN, les États-Unis et la Russie. Cela est principalement dû à l’avertissement de Moscou qui a conduit l'Alliance à renoncer au déploiement de ses forces en Ukraine.
Selon les experts, aujourd'hui aucune des parties n'est prête pour un conflit armé à grande échelle. À cet égard, l'OTAN et les États-Unis ont renoncé à envoyer leurs troupes en Ukraine, mais la situation reste extrêmement tendue en raison des actions de Kiev, qui, apparemment, s’apprête à frapper le Donbass.