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ce qui attend les Américains en 2022?

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Plusieurs bases US ont été attaquées en Syrie durant les derniers jours © Sputnik

Moins de 24 heures après un septième raid contre la base illégale US au champ pétrolier d’al-Omar en Syrie orientale qui a déclenché une véritable débandade dans les rangs des militaires US poussant des dizaines d’officiers à fuir vers le Kurdistan irakien, et de là vers Aïn al-Asad un convoi logistique non sans lien avec ces déplacements a été visé par une puissante explosion téléguidée ce qui fait dire ce soir aux experts que l’US Army est pourchassée.

Simultanément en Syrie et en Irak, des roquettes tactiques et des drones de la Résistance engagées dans une véritable course gagnent en précisions et complexité opérationnelle à mesure que l’anti-américanisme gagne en ampleur. Ainsi entre samedi et dimanche deux opérations d’envergure impliquant trois drones de combat et quatre missiles tactiques ont visé les forces américaines sans que celles-ci n’osent même pas prononcer le mot « riposte ». Jusqu’ici le Pentagone refuse d’envisager un réel retrait, préférant à masquer sa présence. Mais cet état de choses est-ce tenable ? 

Sous ces prétextes infondés, le Pentagone a ordonné une grande invasion intitulée « Opération de libération de l’Irak » sur le territoire irakien le 20 mars 2003. 148 000 soldats américains, 45 000 militaires britanniques, 2000 effectifs australiens et 194 forces armées polonaises ont été directement impliqués dans la frappe surprise et à grande échelle. En outre, 29 autres pays, y compris le Japon, la Corée, l’Espagne, etc., ont fourni une assistance logistique aux troupes américaines. Certes on en est plus à ce stade, mais le nombre des Américains en Irak va actuellement au-delà des 2500 annoncés. 

Quelque 60 entreprises américaines dites de sécurité sont actives en Irak. Tout comme des centaines d’ONG. 

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Divers chiffres ont été annoncés concernant le nombre de victimes directes et indirectes de l’invasion en Irak, dont le plus officiel est celui publié par l’« Opinion Research Business ». Selon ces statistiques, 1,2 million d’Irakiens ont été abattus seulement en 2007, quatre ans après le début de la guerre. 40 % des victimes ont été des femmes et des enfants.

Au cours des trois premières années de l’invasion américaine, plus de la moitié des médecins irakiens ont fui l’Irak. En 2007, la malnutrition infantile avait atteint 28 %. Les rapports officiels montrent que plus de 60 % des enfants irakiens souffrent des problèmes de santé mentale.

 Les statistiques de violence et de viol contre les femmes et les enfants irakiens restent là encore parfaitement dissimulées. Des événements tragiques au cours desquels certains documents et vidéos ont été divulgués au fil du temps.

En fonction des rapports internationaux, plus de 4000 femmes irakiennes sont enlevées chaque année et vendues dans le cadre des réseaux de traite humaine et de prostitution que diligentent entre autres ces entrepreneurs américains.

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Quant aux dommages à l’économie, la liste est longue : la destruction des infrastructures industrielles, agricoles et sanitaires, l’apparition de maladies dues à la mauvaise qualité de l’eau et aux attaques avec des armes illégales, en particulier dans la province de Bassora, a coûté 25 mille milliards de dollars. Et tout ceci sans compter la fabrique de Daech à partir de 2014 et les dommages qu’il a infligés et continue à infliger à l’Irak.   

Et bien tout ceci la Résistance veut le faire payer aux Américains. Les 15 000 Yankees sur place leurs bases leurs entreprises et représentations sont des cibles légitimes de la Résistance qui compte les viser dans le cadre d’une guerre d’attrition.. Drone, missiles balistiques missiles antichars 2022 sera une année bien chaude. 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV