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Armée syrienne et alliés à l'assaut des terroristes sans oublier leurs sponsors

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
L’armée syrienne lance une opération de ratissage à Deir ez-Zor. ©Southfront

Aujourd’hui, vendredi 14 janvier, l'armée syrienne, soutenue par ses alliés de la Résistance, dont les Forces de défense nationale (FDN), a lancé une nouvelle opération de ratissage dans la campagne méridionale de Deir ez-Zor.

Selon le journal en ligne Southfront, l'opération vise à sécuriser la zone d'al-Duwair qui est située entre les villes d'al-Mayadin et d’Abou Kamal. Dans un rapport, l’OSDH, vitrine médiatique de l’opposition pro-occidentale, basée à Londres a déclaré que les forces gouvernementales syriennes recherchaient « des membres de Daech qui avaient intensifié leurs activités à al-Badya [le désert syrien] depuis début janvier ».

La nouvelle opération combinée est soutenue par les forces aérospatiales russes, qui ont ciblé les cachettes des cellules dormantes de Daech dans les déserts de Raqqa et Deir ez-Zor. Une récente vague de frappes aériennes russes, qui a visé la périphérie de la ville d'al-Resafa dans la campagne du sud de Raqqa, a tué 11 terroristes et blessé au moins 20 autres.

Les récentes attaques des cellules de Daech contre les forces gouvernementales syriennes dans la campagne méridionale de Deir ez-Zor sont probablement à l'origine de la décision de lancer l'opération.

Le 12 janvier, les terroristes ont attaqué un poste de la Direction du renseignement de l'armée de l'air (AFID) près de la ville d'al-Kashmah. Trois officiers de l'AFID ont été tués et cinq autres ont été blessés à la suite de l'attaque. Le 13 janvier, les terroristes ont attaqué plusieurs positions des FDN près de la ville d’Abou Kamal. Cinq combattants des FDN ont été tués et 14 autres ont été blessés dans l'attaque.

La nouvelle opération repoussera probablement les cellules de Daech en dehors du désert de Deir ez-Zor pour un certain temps seulement. Une opération plus globale est nécessaire pour éradiquer la présence du groupe terroriste dans la région centrale de la Syrie.

En effet, le pouvoir de dissuasion des Etats-Unis est brisé et Washington ne peut plus tracer de ligne rouge face aux attaques contre ses bases en Irak et en Syrie. C'est le moindre prix que les responsables américains aient payé au cours des mois et des semaines qui ont suivi l'attaque terroriste contre le commandant de la Rorce Qods du CGRI, le général Qassem Soleimani, dans un Moyen-Orient tumultueux.

 

Ces derniers jours, et simultanément au deuxième anniversaire du martyre du général Qassem Soleimani et d'Abu Mahdi al-Mohandes, le commandant adjoint des Hachd al-Chaabi, les militaires américains en Irak et en Syrie passent des nuits blanches. Le ciel au-dessus des bases militaires américaines dans ces deux pays a été noirci par les vols de drones et les roquettes tirés par la Résistance, poussant les Américains à rester en état d’alerte 24 heures sur 24.

Hier, jeudi 13 janvier, la base américaine de « Victory Camp » à Bagdad a fait l’objet d’une frappe par deux drones kamikazes. Un jour plus tard, un convoi logistique US dans le sud de Bagdad a été visé par une bombe implantée au bord de la route alors que les informations faisaient état de l’attaque contre la base d’Aïn al-Asad par deux drones kamikazes.

L'attaque aux missiles contre la base américaine située dans le champ pétrolier d'al-Omar dans l'est de la Syrie, un jour après l'attaque aux missiles contre une autre base américaine dans l'est de Deir ez-Zor, n’est qu’un exemple de plusieurs autres qui ont visé des positions militaires américaines ces derniers jours. Les attaques, qui se sont intensifiées à l'occasion de l'anniversaire du martyre du grand général iranien, montrent que tout comme l’Iran, la Résistance a la volonté de mener des représailles et de faire face à d'éventuelles conséquences de la réaction américaine.

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV