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Il y a un point qui ne figure sur dans aucune analyse occidentale du méga exercice iranien Grand prophète-17. Lequel?

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Le réacteur nucléaire israélien de Dimona. ©Tasnim

Une maquette d'une installation nucléaire israélienne a été détruite par le Corps des gardiens de la Révolution islamique (CGRI) d’Iran lors d'exercices militaires. La cible a été anéantie par de multiples missiles balistiques et drones-kamikazes dans le cadre d'une opération hybride drone-missile que les experts occidentaux n'ont évoqué que de manière tronquée. Ainsi les drones ont été décrits et analysés, les missiles à moyenne et courte portée aussi mais pas ces missiles balistiques iranienne de facture nouvelle qui était eux aussi de la fête mais que les Occidentaux ont volontairement ignorés pour cause de trace "hypersonique".  

L'attaque simulée a eu lieu dans le cadre des exercices militaires du Grand Prophète-17, un exercice à grande échelle de cinq jours qui a commencé le 20 décembre.

Drone ou missile d'abord ? Lors du récent exercice, 8 missiles tactiques Zulfiqar et Dezful ont été tirés depuis une position A  et 4 missiles de courte portée de type Zelzal, depuis une autre position, et ce, après que 10 drones suicides aient été tirées contre la réplique de Dimona. L'observateur l'aura remarqué la structure verticale des opérations combinées drones/missiles. Dans certaines opérations et exercices, les UAV sont utilisés en premier, et dans d'autres ce sont des missiles à passer avant.  

La raison de cette priorité et de ce décalage est particulièrement importante en raison des caractéristiques très distinctives du drone en tant que dispositif à basse vitesse avec un degré de dissimulation plus élevé et du missile en tant que dispositif très rapide avec moins de dissimulation. Il semble que le choix dépend outre du type de cible,  concentrée ou dispersée, des installations ou des équipements ou du personnel, renvoie aussi à la  couverture de défense aérienne locale ainsi qu'à la manière dont les couches supérieures de défense sont assurées. Le Grand Prophète 17 a fait devancer les drones car le réacteur nucléaire de Dimona, a été visé une fois que des installations situées à sa proximité ont été pris pour cible à coup de drone. Plus d'un analystes s'est demandé de quelle nature pouvaient être ces sites visiblement secrets qui se trouveraient à quelques lieux du réacteur lui même?

Le programme nucléaire militaire secret d’Israël n'ayant fait l'objet d'aucune enquête d'aucun traité ni d'accord international, certaines sources soulignent que le site visé à coup de drone et en prélude au cœur du réacteur, serait une usine ultra secrète au Neguèv où l'entité fabrique des bombes nucléaires miniaturisées. Ainsi la simulation de la frappe contre Dimona n'a pas commencé par le réacteur lui-même mais par son produit final à savoir des mini bombes nucléaire qui dans le cas d'une réelle confrontation, représenteraient le premier danger. Dans l'exercice du Saint Prophète (PSL) 17, des drones suicides  utilisés en premier frappent avec une effrayante précision une tour de refroidissement d'une usine de fabrique de bombe.

 

Quatre missiles à longue portée, dont Sejjil, Qadr et Emad, ont également été tirés au cours de l'exercice , juste après les drones et cette fois visant directement le coeur du réacteur. Le missile Sejjil,  semble désormais plus largement utilisé dans les exercices balistique au point tel que les analystes étrangers, le donne pour  être une arme produite déjà massivement. Toujours est-il que lors de la manoeuvre un type totalement nouveau de Sejjil a été exposé. On sait que ces dernières années, le Sejjil missile à longue portée a été engagés dans des missions antinavires en plus d'atteindre une portée de 2 000 km. Cette portée a déjà contrecarré les plans de l'ennemi qui rêvaient de faire de l'Iran un second Irak ou Afghanistan ou Syrie. Mais en cette fin décembre, l'Iran a dévoilé des missiles à longue portée avec des ogives maniables .

un  missile comme Emad, n'atteigne la précision qu'à partir des systèmes de navigation et de guidage et de contrôle global du missile. puis le caractère détachable de son ogive en rajoute puis que la DCA ennemi est leurré en cherchant à atteindre au lieu de l'ogive, la coque. Ce genre d'ogive, malgré la possibilité de corriger l'itinéraire et d'atteindre une très grande précision, se déplace sur leur orbite balistique quasi-elliptique, ce qui permet à la DCA d'en deviner le point d'impacte.

Or  le développement d'ogives balistiques maniables dans la phase finale fait que l'ogive s'écarte de la trajectoire de l'orbite balistique conventionnelle et se déplace sur des trajectoires qui n'ont pas d'ordre spécifique. Le système ennemi aura ainsi des difficultés à prédire la trajectoire et par conséquent se bloque sur l'ogive. Et ce n'est pas tout : la fabrication de telles ogives, de diverses manières, incluent la construction de systèmes de guidage et de contrôle avec des vitesses très élevées, correspondant aux vitesses hypersoniques (au-dessus de cinq fois la vitesse du son ou au-dessus de Mach 5). C'est cette particularité qui rend ce genre d'ogive non interceptable. La destruction du réacteur de Dimona qui interviendrait juste après la liquidation de l'usine à fabrique des mini bombe US le ratera pas sont objectif, voici ce que les analystes occidentaux refusent de reconnaitre et d'avouer. 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV