Cet avion militaire iranien que les F-16 israéliens ont cru bêtement pouvoir liquider cette nuit de 15 à 16 décembre, en lançant une nouvelle frappe depuis leurs cachettes rocheuses en Galilée sur l’aéroport militaire de Damas, et ce, presque au moment où le porte-parole du Pentagone, John Kirby, se plaignait devant les journalistes des « drones iraniens » qui, de « plus en plus précis », de « plus en plus mortels » visent, maniés qu’ils sont à merveille par les alliés de l’Iran les cibles américaines « en Irak ou en Syrie », pourrait avoir livré à la Syrie bien plus que ce à quoi l’axe US-Israël s’est trouvé confronter, à travers des centaines de raids lancés depuis 2013.
Au fait et à en croire le porte-parole du CentCom, Bille Urban qui y revenait, cette nuit, « deux drones ont pris d’assaut ce mardi 14 décembre al-Tanf “dont l’un” aurait été abattu visiblement par un chasseur F-15 américain, tandis que l’autre “nous a échappé en ayant fait un tour complet de la base”, comme s’il était en mission d’identification des cibles à abattre.
Que se passe-t-il en Syrie orientale ?
Peut-on dire qu’en Syrie orientale dont le sous-sol pétrolifère continue à être pillé par des gangs américano-golfo-trucs, au profit d’Israël, tout échappe désormais au contrôle du Pentagone qui en subit les contrecoups sans être en mesure d’y obvier ?
Arnaud Develay, juriste international s’exprime sur le sujet.