Décidément, il est loin le temps où les Américains opéraient librement en Irak, y faisaient infiltrer troupes, supplétifs et armements à al-Anbar et à Harir depuis le Koweït voisin avant de les envoyer aux quatre coins du pays semer la terreur et l'instabilité sans que personne ne leur demande des comptes ni ne décide de les punir pour les crimes commis. 24 heures après que Le Pentagone eut apporté un total discrédit aux propos de Kazemi en affirmant que 2500 soldats resteraient sur place quoi que Kezemi ou le Président Saleh voire même le Parlement disent et décident et au moment la nouvelle ambassadeur US s'apprête à quitter le Koweït pour Bagdad le QG de la Résistance irakienne a annoncé qu'il changeait de tactique. Ce qui veut dire qu'au delà du 31 décembre, date annoncé du retrait US, ce ne serait pas des convois logistiques mais militaires qui seraient visés et qu'ils seraient visés non plus seulement sur le sol irakien mais au Koweït et ce, de part et d'autre de ce fameux points de passage frontalier al Kharishan. Du coup les Yankees devraient avoir doublement peur. Car si ce mardi seulement deux de leurs convois a Diwaniyeh et à Babel ont été attaqués sans faire de victimes, il se pourrait qu'il n'en soit plus ainsi désormais et que chaque attaque à la bombe fasse saigner les Yankees. À ceci s'ajouteraient les raids aux roquettes, aux drones et aux missiles 358 alias tueur d'hélicoptères. Depuis quelques jours déjà la cadence des attaques. Et puis en 2021 une Résistance irakienne qui a prouvé en mai n'avoir aucun problème à envoyer ses drones et missiles abattre sur une distance de 700 km le Nord-ouest israélien n'hésiterait pas à faire monter soudain et simultanément la tension entre l'ouest irakien et l'est syrien ainsi que le laisse entendre ce regain d'attaque anti US en Syrie. Certes des sources irakiennes ont signalé d'importantes activités d'hélicoptères et de drones et de troupes américains dans l'ouest et dans le centre de l'Irak. Mais au au-delà du 31 décembre le ciel de la Mésopotamie ne serait si tolérant ni son sol qui risque de ne plus vouloir accueillir les bases US. Voici un résumé de cet état de pré-Guerre. Car selon des sources médiatiques irakiennes, un autre convoi logistique de l’armée américaine dans la ville d’al-Diwaniyah, chef-lieu de la province d’al-Qadisiya, a été attaqué.
La chaîne Telegram « Saberin News » a rapporté dans un communiqué de presse qu'un convoi logistique de l'armée américaine a été pris pour cible à al-Diwaniyah, située sur l’axe de circulation Bagdad-Bassora.
Des convois transportant du matériel logistique à destinations des troupes américaines cantonnées dans différentes bases militaires en Irak, ont été à plusieurs fois visées par des bombes déposées en bordure de route.
Suite au feu vert donné par le Parlement irakien concernant l’expulsion des forces étrangères d’Irak et l’ignorance du gouvernement de Bagdad de l’application du plan approuvé, les groupes de la Résistance prennent régulièrement pour cible les convois logistiques de la coalition américaine plusieurs fois par semaine. La situation a poussé l’armée américaine à faire appel à des sociétés de sécurité privées afin de déplacer les équipements et les munitions appartenant à l’armée US dans les différentes localités en Irak.
Lire aussi : Syrie/Irak: les USA reculent!
Selon un autre rapport, une source sécuritaire dans la province d'al-Anbar a révélé lundi matin 13 décembre que plusieurs convois américains transportant du matériel de combat étaient entrés dans la base aérienne d'Ain al-Assad, à l’ouest de la province du même nom.
La source d’information a par ailleurs dit à l'agence de presse « Al-Maalomah » : « Des convois américains transportant du matériel militaire sous une protection stricte d’une société de sécurité américaine dans la province de Bassora sont entrés dans la base aérienne d'Ain al-Assad dans la région de Baghdadi dans la ville de Hit dans l'ouest de l'al-Anbar, mais la raison du transfert du matériel militaire dans la base d’al-Anbar est inconnue ».
« Le nombre de troupes américaines à l'intérieur de la base d'Ain al-Assad a également augmenté pour des raisons inconnues », a déclaré la source.
« Les commandants du service de sécurité en charge du dossier de sécurité à l'Ouest du pays n'ont également aucune information sur la raison du transfert de ces convois », ajoute la même source.
Elle a également souligné que les forces américaines ont augmenté leurs mesures de sécurité aux alentours de la base d'Ain al-Asad pour des raisons inconnues.
Une autre source de sécurité dans la province d'al-Anbar a signalé des frappes aériennes sans précédent par des avions espions américains à la frontière avec la Syrie sans aucune explication.
La source, qui a préféré garder l'anonymat, a souligné que la ligne de frontière irako-syrienne à l'ouest d’al-Anbar a été le théâtre d'une opération de reconnaissance sans précédent par des avions et des drones américains, dont la raison reste dans un halo d’incertitude.
La source rappelle par ailleurs que : « Les avions de reconnaissance survolent plus particulièrement les zones frontalières avec la Syrie jusqu'à la base d'al-Tanf où sont déployées les forces américaines, ces survolent dans une région calme et sûres, n'ayant pas eu depuis longtemps de problème sécuritaire laisse planer un doute et rend les observateurs perplexes.
En réponse aux derniers agissements des troupes américaines aux alentours de la frontière irakienne avec la Syrie, le membre du bureau politique du mouvement al-Nujaba, Haidar al-Lami, a annoncé que les groupes de résistance n'accepteraient en aucun cas la prolongation de la soi-disant mission de l'armée américaine sous prétexte de donner des formations ou des conseil aux forces armées irakiennes.
D'autre part, le membre du parti « Alliance Fatah » (Alliance de la conquête), Ali al-Fatlawi, a déclaré : « L'Irak se verrait obligé à recourir aux moyens légaux et diplomatiques si les forces américaines ne se retiraient pas du pays. En revanche, il sera légitime pour les groupes de la Résistance d'affronter les forces américaines, si elles ne veulent pas quitter l’Irak ».