Malgré la récente escalade des opérations aériennes de la coalition saoudo-émiratie contre ce qu'elle prétend être des ateliers de missiles et de drones et leurs arsenaux, les frappes yéménites se poursuivent dans les profondeurs du royaume, tandis que le rythme des abattages d'avions espions à l'intérieur du Yémen s'accélère. Des développements qui ont plusieurs indications, dont la plus évidente est peut-être que les offres faites par Sanaa d'établir une trêve aérienne mutuelle avec Riyad pourraient ne pas durer et rester indéfiniment sur la table.
Selon l’article, cette annonce est intervenue quelques heures après un autre point de presse, qui traitait de l'annonce de la destruction d'un avion espion « Scan Eagle » de fabrication américaine dans l'espace aérien du gouvernorat de Maarib, ce qui a augmenté le nombre d'avions espions abattus par les forces de Sanaa, au cours des derniers mois, à 19, dont certains sont très coûteux. Cela a incité la « coalition » à cibler ses épaves avec plusieurs raids, comme cela s'est produit la semaine dernière après que les défenses aériennes yéménites ont abattu un drone d'attaque sophistiqué dans l'espace aérien de la zone d'Al-Amsheya entre les gouvernorats de Saada et Amran, utilisant un missile sol-air dont le type n'a pas été annoncé.
Ces déclarations sont considérées comme un signe que Sanaa a l'intention d'intensifier ses opérations sur le terrain, ce qui fermerait la porte à la possibilité de relancer l'équation de « l'arrêt des bombardements en échange d'une cessation des attaques », qu'Ansarallah avait proposée par l'intermédiaire du médiateur omanais fin juin et début juillet, précise Al-Akhbar.
Dans ce contexte, des sources bien informées à Sanaa confirment que l'armée et les Comités populaires ont poursuivi, depuis l'opération du 7 décembre, leurs « attaques contre des cibles militaires et économiques sensibles dans les profondeurs du royaume ». De même, ils ont inclus la ville de « NEOM » et de nouvelles installations économiques saoudiennes dans la banque de leurs objectifs.
Il a déclaré qu’« être préoccupé par les débats sur les sites ciblés par les missiles yéménites dans les profondeurs saoudiennes, en réponse à l'escalade de l'agression, n'a pas de sens par rapport aux objectifs atteints ». Il a ajouté que « l'épuisement important de l'arsenal de missiles intercepteurs coûteux a conduit à une grave pénurie du stock de réserve de Riyad, ce qui a incité le régime saoudien à solliciter l'aide des pays du golfe Persique, dont le Qatar, et des États-Unis, pour lui fournir de toute urgence des missiles intercepteurs Patriot. »
A la fin de l’article, Al-Akhbar souligne que « le taux de raids par erreur visant les forces du président démissionnaire, Abd Rabbo Mansour Hadi, augmente, au moment où le porte-parole de la coalition pro-Riyad, Turki Al-Maliki, continue de défendre que les frappes sont « concentrés et atteignent avec précision leurs objectifs ». Cependant, mercredi soir, un convoi militaire des forces de Hadi a été visé par des « tirs amis » d'avions de guerre saoudiens, qui ont causé la mort de 26 personnes. Quelques jours auparavant, le ciblage aveugle des positions de ces forces à Wadi Dhanna, à al-Rawda et dans d'autres zones du sud de Maarib, a également fait des dizaines de morts.