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Les dessous des tueries US/Daech dans la pétrolifère Kirkouk

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Scène d'une explosion à Kirkuk. ©AFP/Archives

Les attaques de Daech se sont intensifiées dans la province de Kirkouk alors que certains analystes disent qu'une figure irakienne éminente de la communauté Barzani cherche à mettre en œuvre un plan américain pour éliminer la mobilisation populaire.

Ces derniers jours, les éléments secrets du groupe terroriste Daech ont mené des attaques sans précédent dans les régions du nord de Kirkouk et près de la région du Kurdistan, provoquant un redoublement des tensions dans la province.

Selon les informations reçues, la plupart des affrontements ont été signalés près de la frontière entre Kirkouk et Erbil. Lors des attaques terroristes contre la base de la 126e brigade un certain nombre des forces kurdes peshmergas ont été tuées et plusieurs autres ont été blessées.

Simultanément aux attaques, un groupe de forces irakiennes est rapidement intervenu et a envoyé une unité de recherche et de reconnaissance dans la zone pour enquêter sur le terrain et identifier les cellules secrètes du groupe terroriste Daech.

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Selon les informations, les mouvements d'éléments de Daech se sont intensifiés dans les zones frontalières des provinces de Kirkouk et de Ninive, lors de ces opérations, les terroristes ont menacé et intimidé les habitants du village de Liheban et les ont forcés à quitter leurs maisons et à fuir vers les zones environnantes.

Suite à l'insécurité créée par les terroristes de Daech sur cet axe, un certain nombre de forces irakiennes, y compris la 14e brigade d’armée, sont entrées dans la zone et en établissant la sécurité ont rapatrié les villageois déplacés.

Plus tôt la semaine dernière, des terroristes de Daech ont attaqué la base de la cinquième brigade dans la province du de Sulaymaniyah, tuant plus de cinq membres des peshmergas et en blessant cinq autres.

Il convient de noter que l'augmentation des attaques d'éléments secrets de Daech ces derniers jours a coïncidé avec les propos provocateurs des dirigeants de certains groupes politiques sur le désarmement des Forces de mobilisation irakienne, qui ont bien sûr suscité de nombreuses réactions.

Simultanément à la résurgence du scénario élimé de la reddition des Forces populaires par des personnalités connues de l'arène politique irakienne, qui, bien sûr, avait déjà été évoqué par les États-Unis et leurs alliés, un autre groupe a appelé au désarmement des peshmergas.

À cet égard, certains experts estiment que simultanément aux attaques menées contre les forces peshmergas, les courants anti-résistance irakiens défendent l’idée que les Peshmergas combattent le groupe terroriste Daech, c'est pourquoi leur présence est nécessaire en ce moment.

À cet égard, les analystes estiment que l'insécurité à Kirkouk et la faiblesse du gouvernement irakien offrent une opportunité pour la faction de Barzani d’entrer dans la province riche en pétrole de Kirkouk, sous prétexte de vouloir établir la sécurité dans la région.

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Ces analyses interviennent au moment où les responsables de la Région du Kurdistan et le gouvernement irakien ont récemment convenu de déployer une force conjointe des deux parties dans le village de Liheban à la frontière entre les provinces de Kirkouk et de Ninive. Depuis 2017, c’est la première fois que les forces peshmergas sont entrées dans les zones au point, ce qui renforce l’hypothèse du scénario de fausses attaques de Daech, d'ouvrir la voie à la faction Barzani pour avancer dans la province de Kirkouk.

Apres l’infiltration de Daech en Irak, les forces de Barzani ont occupé certaines parties de Kirkouk, en particulier les régions riches en pétrole de la province sous prétexte de vouloir combattre les terroristes et ont saisi une somme importante des revenues de pétrole pendant trois ans. Même après la défaite de Daech dans la région, ils ont refusé d'évacuer ces zones jusqu'à ce qu'ils soient contraints de battre en retraite suite à l'opération des Forces de mobilisation populaire, Hachd al-Chaabi.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV