Une entité qui se dit dotée de meilleurs radars, de meilleurs satellites et missiles intercepteurs du monde pourquoi faudra-t-il qu’elle se dote de ballons d’espionnage qui plus est, soit affichée sous les caméras du monde entier là où elle s’est montrée à plus d’une reprise vulnérable ? La réponse est simple, cette entité en l’occurrence Israël, est totalement démunie de radars et de missiles intercepteurs dignes de ce nom sinon elle n’aurait jamais besoin de balancer des ballons. Reste à savoir si cet objet saurait remplir la fonction d’une vraie DCA quand leur H aura sonné.
Il y a presque deux mois, le commandant du front intérieur israélien a affirmé que ce régime n’allait pas se précipiter dans une nouvelle guerre contre le Hezbollah, « mais si cette guerre éclate, nous devrions nous attendre à ce que 2000 missiles tombent chaque jour sur les villes israéliennes », a-t-il averti. Plus tôt en septembre, la chaîne 12 de la télévision israélienne avait annoncé qu’Israël prévoyait que le Hamas et le Hezbollah auraient recours à des drones suicidaires lors de prochains conflits aux frontières du Nord ou Sud. Le fameux système de défense antiaérienne Dôme de fer doit être carrément incapable de défendre le ciel israélien ; sinon, pourquoi utiliser des outils d’espionnage quitte à provoquer la riposte de la Résistance ? Le dernier en date est un ballon d’espionnage géant lancé près de la frontière libanaise, offrant une nouvelle cible aérienne facile à la Résistance.
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Israël a lancé un géant ballon sur la frontière du nord de la Syrie et du Liban. Le ballon a été déployé à 32 kilomètres des frontières libanaises.
Selon al-Manar, un avion-espion israélien de type Gulfstream a été intercepté près des côtes de Naqoura, au nord de la Palestine occupée.
La présence des forces de la FINUL au Liban n’empêche pas le régime israélien de violer l’espace aérien et maritime du pays.
Le président libanais, Michel Aoun, a récemment déclaré que les agressions constantes du régime israélien contre le Liban étaient une véritable source de préoccupation pour le pays.
Le 3 novembre, Israël a annoncé qu’il se préparait à lancer un « imposant ballon de reconnaissance et de détection de missiles » pour faire face aux menaces à sa frontière nord avec le Liban. Le ministère des Affaires militaires a alors annoncé que le ballon fournirait des capacités d’alerte précoce supplémentaires contre les menaces aériennes et terrestres.
Le communiqué précisait que le ballon serait déployé à haute altitude pour détecter les menaces de missiles en approche.
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Selon le communiqué, cet aérostat a été développé en coopération entre l’Organisation israélienne de défense antimissile et l’Agence américaine de défense antimissile.
L’armée israélienne prétend que les ballons de reconnaissance israéliens permettent d’obtenir une image aérienne de surveillance plus précise et plus large.
L’année dernière, le ballon-espion du régime israélien a été constaté, pendant 15 minutes, en plein vol au-dessus de la région frontalière de Hula, au sud-est du Liban, tout de suite après que le Hezbollah a menacé de riposter à la disparition de l’un de ses combattants, lors d’un raid aérien israélien contre Damas.
Mais l’utilisation de cet outil d’espionnage moins coûteux et plus fonctionnel au goût des Israéliens ne leur apporte pas toujours les résultats escomptés, les ballons faisant eux-mêmes l’objet d’attaques et explosions.
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L’armée libanaise a l’expérience de faire exploser il y a quelques années des ballons d’espionnage israéliens dans la zone frontalière de Hula.
En Syrie aussi, les forces syriennes ont frappé en été 2015 un ballon d’espionnage israélien alors qu’il filmait un contingent de l’armée syrienne dans la banlieue de Hama.
