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La dronophobie de retour à Erbil et à Aïn al-Asad

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Le Patriot remplacé par le C-RAM en Irak, la stratégie américaine en Irak n'a pas changé. (Illustration)

Il paraît que plusieurs tours de pourparlers stratégiques entre Bagdad et Washington pour mettre fin à la présence militaire américaine en Irak sous prétexte de lutter contre Daech n’ont pas porté le fruit attendu et que les GI's préfèrent rester en Irak.

Un analyste irakien démentant les affirmations américaines selon lesquelles les troupes américaines quitteraient l’Irak d’ici la fin de cette année a annoncé que les bases américaines en Irak seraient équipées de plus de systèmes de défense aérienne.

L’analyste irakien, Saad Mohammed al-Kaabi, a révélé ce dimanche 21 novembre que les États-Unis avaient envoyé de nouveaux systèmes de défense C-RAM dans leurs bases et leur ambassade à Bagdad pour se préparer à ce qui pourrait leur arriver après la fin de cette année.

La nouvelle mesure américaine s’inscrit dans le cadre d’empêcher d’éventuelles attaques contre les ambassades et les bases américaines en Irak surtout après qu’il est devenu clair que l’accord de retrait des États-Unis d’Irak n’était rien d’autre qu’une tentative de plaire à ceux qui cherchait l’accord.

Le Parlement irakien a approuvé une résolution exigeant l’expulsion des troupes américaines et non américaines le plus tôt possible d’Irak en janvier 2020 à la suite de l’attentat à la vie du commandant en chef de la Force Qods du CGRI, le général Qassem Soleimani et son compagnon, Abou Mahdi al-Mohandes, chef adjoint des Hachd al-Chaabi. Selon la résolution, de nombreux groupes irakiens considèrent les forces américaines en Irak comme des occupants et insistent sur le retrait immédiat de ces forces de leur territoire.

Malgré plusieurs séries de pourparlers stratégiques entre Bagdad et Washington pour mettre fin à la présence militaire américaine en Irak à la fin de la guerre contre Daech et l’approbation du plan d’expulsion de toutes les troupes étrangères du territoire irakien au Parlement irakien, les États-Unis violent toujours cette résolution et sont toujours présents en territoire irakien.

Les responsables américains ont fait des déclarations contradictoires à ce sujet. « Les agissements américains en Irak, l’arrivée de convois logistiques dans le pays, la dépense d’importantes sommes d’argent pour étendre la base aérienne d’Aïn al-Asad dans l’ouest du pays ainsi que les déclarations de certains hauts responsables politiques et militaires irakiens selon lesquelles l’Irak aurait besoin des États-Unis pour lutter contre le terrorisme indiquent que la mission des forces américaines en Irak sera peut-être modifiée, mais que ces forces ne quitteraient pas le pays », disent les expertes politiques.

« Le gouvernement irakien a souligné le fait que l’Irak n’a pas besoin de la présence des troupes américaines », a déclaré le conseiller à la sécurité nationale irakien, Qassim al-Araji, qui a assisté au quatrième tour des pourparlers stratégiques avec les États-Unis à Washington.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV