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E-Press du 18 novembre 2021

E-Press du 18 novembre 2021

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Au sommaire :

1-Irak : le message iranien aux USA !

Pour le président iranien, les ennemis des nations régionales ne tolèrent pas la stabilité de l’Irak

Le président iranien Ebrahim Raïssi a déclaré au Premier ministre irakien que les ennemis des nations régionales ne tolèrent pas la stabilité et le développement des pays arabes. « Ils cherchent à faire avancer leurs propres objectifs sinistres par la sédition », a déclaré Raïssi à Mustafa al-Kazemi lors d’un appel téléphonique mercredi, ajoutant : « Tous doivent donc rester vigilants face à de telles tentatives ».

Raïssi a fait ces remarques au milieu de tentatives sporadiques en cours pour semer l’instabilité à travers le pays, la plus récente étant une attaque de drone lancée contre le Premier ministre irakien al-Kazemi qui réside dans la zone verte de Bagdad.

Raïssi a réitéré la « position ferme et de principe » de l’Iran sur l’Irak, soutenant l’indépendance, la sécurité et la souveraineté de son voisin occidental.

La République islamique d’Iran se tient toujours aux côtés du peuple et du gouvernement irakien, a-t-il déclaré, ajoutant : « L’unité et l’intégrité de l’Irak sont des questions stratégiques qui ne doivent pas être compromises ».

La République islamique d’Iran, a-t-il dit, soutient tout mécanisme qui pourrait chercher à résoudre les problèmes et différends permanents du pays par des moyens légaux et transparents. L’Irak a organisé des élections générales le 10 octobre, qui ont été suivies d’allégations de fraude et de manifestations généralisées dans la capitale et ailleurs. Al-Kazemi a, pour sa part, exprimé sa gratitude à Téhéran pour son aide « sans relâche » à son pays et son soutien à sa stabilité et sa sécurité.

Source : IRNA

2-L’Iran fait saigner le Mossad

L’agence de presse iranienne Fars a obtenu des informations et des images qui révèlent l’identité et le rôle d’un officier supérieur israélien actif dans des opérations de cyber espionnage contre l’Iran.

L’officier sioniste de haut rang nommé « Ohad Zeidenberg » travaillait auparavant dans l’unité de surveillance électronique et de décryptage du renseignement du régime israélien appelée « Unité 8200 » et travaille maintenant en tant qu’analyste principal et commandant de l’unité qui emploie 62 personnes.

Parlant couramment le persan, en plus d’être expert dans les affaires iraniennes, il est un expert en gestion des cyber menaces principalement en Iran,

L’homme est multicarte ; il est chercheur en chef en cyber intelligence, expert en conception d’infrastructures de fausses informations, instructeur en cyber sécurité et web net, chercheur en logiciels malveillants, expert en cyber politique et un ancien membre de la Clear Sky Company, dont la mission est d’enquêter sur les attaques de pirates iraniens contre les intérêts du régime israélien dans le monde.

Zeidenberg est actuellement le PDG de la Cyber Threat Company (CTI) et aide à planifier les opérations des agences de sécurité et des services de renseignement du régime israélien, y compris le Mossad, contre l’Iran.

La FNA a récemment obtenu un grand nombre de données personnelles, de détails d’identité et de détails privés d’un grand nombre d’espions de haut rang du régime sioniste, qui, si nécessaire, seront divulgués à l’avenir.

Une petite partie de ces données, qui est liée à Ohad Zeidenberg, est la suivante : Date de naissance : 4 mars 1994, Adresse : 89 George Street, Tel-Aviv, numéro de téléphone à domicile : 312 536 576. Il a des comptes dans Telegram et Twitter à cette adresse : @ohadmz Zeidenberg,

Zeidenberg, qui surveille les développements en Iran 24 heures sur 24 et complote et opère pour fomenter des crises, des sabotages et des troubles en Iran, s’est récemment adressé au public sur les organes de sécurité et militaires de la République islamique d’Iran dans la salle du conseil d’administration de la plus grande cyber sécurité du régime sioniste. En voici une photo de cette conférence secrète.

Il est l’un des piliers de la cyber sécurité du régime sioniste. Il a été embauché par la société Clear Sky après la fin de son service militaire, puis il a créé une société privée et est désormais également membre d’un autre cybercentre.

Au cours des dernières années, Israël a subi de lourds dommages à travers des cyberattaques, dont l’origine reste à identifier par le régime sioniste.

Dans un dernier cas plus tôt ce mois-ci, un groupe de pirates informatiques appelé Moses Staff a déclaré qu’ils avaient mené avec succès une cyber attaque massive contre Israël, qu’ils avaient réussi à infiltrer les serveurs de grandes entreprises en faisant exploser ses verrous cybernétiques, et ce groupe de hackers est maintenant en possession de données compromettantes complètes qui pourraient être divulguées.

Le groupe a annoncé lundi qu’il avait ciblé un certain nombre d’entreprises israéliennes dans sa dernière attaque et acquis une vaste mine de cartes d’installations critiques, qui incluent des informations sur l’emplacement et les caractéristiques des systèmes vitaux qu’elles contiennent sur les territoires palestiniens occupés, a rapporté Press TV.

Les données comprennent des relevés cartographiques aéroportés avec une précision de 5 centimètres (2 pouces) et des images tridimensionnelles des sites militaires israéliens et des bâtiments importants.

Le Moses staff a déclaré que les informations dont ils disposaient étaient d’une immense importance, au milieu des sanctions internationales qui empêchent un accès précis aux images aériennes des zones critiques à l’intérieur des terres palestiniennes occupées par Israël.

Le groupe a ensuite publié une vidéo montrant des photos et des cartes des installations vitales du régime à Tel-Aviv.

Le Moses staff a ajouté que les images sont un exemple frappant d’images d’une grande précision qu’ils ont récupérées après avoir infiltré les serveurs de cyber-entreprises israéliennes.

Contrairement au groupe de hackers Black Shadow qui a également frappé des entreprises israéliennes récemment, le Moses staff n’a fait aucune demande de rançon ou quoi que ce soit.

Le 3 novembre, Moses Staff a annoncé qu’il avait mené une cyberattaque contre trois sociétés d’ingénierie israéliennes, moins de deux semaines après avoir divulgué des fichiers qu’il aurait obtenus lors d’une attaque contre le ministère israélien des Affaires militaires.

Source : Fars News

3- Congrès de terroristes chinois à Prague

Les 204 délégués du Congrès mondial ouïghour (WUC) ont pris part à une simulation de réunion organisée par l’Assemblée générale de l’ONU pour le groupe terroriste connu sous le nom de « Parti islamique du Turkestan » (anciennement « Mouvement islamique du Turkestan “oriental” - ETIM), du 12 au 14 novembre à Prague.

Cette imposture a été financée par le National Endowment for Democracy, une administration américaine qui ne dépend pas de la Maison-Blanche, mais du Congrès afin de poursuivre les objectifs des « Five Eyes » par des voies légales1.

En février 2017, Dolkun Isa (actuel président du WUC) a organisé un séminaire à Berlin pour préparer des actions terroristes au Xinjiang.

Le 10 mars 2018, Seyit Tumturk (ancien vice-président du WUC) a enregistré une vidéo anti-chinoise avec 400 combattants armés.

En mars 2019, Rebiya Kadeer (ancienne présidente du WUC) a déclaré que son organisation envoyait des djihadistes en Syrie. Ils disposent encore aujourd’hui d’une base à Al-Zanbaki sous protection turque.

L’avocate Rushan Abbas, après avoir travaillé comme traductrice au centre de torture de l’US Navy à Guantánamo, a déposé plusieurs fois devant le Congrès US pour dénoncer l’arrestation supposée d’un million d’Ouïghours et leur internement dans des camps de concentration en raison de l’islamophobie supposée du président Xi Jinping.

Qui dit « organisation terroriste » dit « organisation ». Derrière les combattants, il y a toujours des cols blancs.

Source : www.voltairenet.org

4-Une attaque nucléaire chinoise surprise ?!

Avec l’arme hypersonique chinoise, Washington croit possible une attaque nucléaire surprise

Le général John Hyten, numéro deux de l’armée américaine, a commenté sur la chaîne CBS le test chinois d’un missile hypersonique. Il craint que Pékin soit un jour capable de lancer une attaque nucléaire surprise contre les États-Unis, alors que les relations sont tendues entre les deux puissances.

Fin juillet, la Chine réalisait un test de son arme hypersonique en envoyant un missile faire le tour du monde à plus de cinq fois la vitesse du son. Mardi 16 novembre, le général John Hyten, vice-président des chefs d’État-Major des armées, considéré comme le numéro deux de l’armée américaine, a commenté cet essai sur la chaîne CBS.

Reconnaissant une certaine précision à ce missile hypersonique, bien qu’ayant raté sa cible, il s’interroge sur l’intention de la Chine derrière un tel développement. Il y voit une arme « de première utilisation », prévue pour l’attaque, et craint que l’équilibre nucléaire, autrefois partagé par les États-Unis et la Russie, ne soit désormais menacé par Pékin.

CBS rappelle que les armes hypersoniques, se déplaçant relativement proche du sol, sont plus difficiles à détecter par les radars. Le général n’exclut pas qu’un jour la Chine puisse être capable de lancer une attaque nucléaire surprise sur les États-Unis. Bien que Washington ait déjà effectué plusieurs tests de ses propres missiles hypersoniques, aucune n’est encore en service.

Ce nouvel exploit de la Chine a été comparé au premier vol du satellite soviétique Spoutnik en 1957. L’événement avait créé à l’époque un sentiment de panique outre-Atlantique.

« Sur un plan technologique, c’est assez impressionnant », reconnaît M.Hyten, « mais le test du 27 juillet n’a pas créé ce sentiment d’urgence. Je pense qu’il le devrait ».

« Le rythme auquel la Chine évolue est stupéfiant », s’était-il déjà inquiété dans un entretien publié le 1er novembre dans Associated Press. « Les capacités militaires chinoises sont bien plus importantes que cela. Elles se développent rapidement dans l’espace, dans le cyberespace et dans les domaines traditionnels que sont la terre, la mer et l’air », avait souligné de son côté le général Mark Miley, chef d’État-Major des armées des États-Unis.

En plus de la Russie, les États-Unis craignent de plus en plus la Chine, le Pentagone ayant classé en juillet dernier ces deux pays au rang de menace importante.

En octobre, un centre spécialement dédié au « défi global posé par la Chine » a été lancé au sein de la CIA. Les opérations et associations militaires américaines se multiplient pour tenter de contrer Pékin, en particulier dans le Pacifique. C’est d’ailleurs l’objectif à peine dissimuler du récent accord avec le Royaume-Uni et l’Australie qui a vu la France perdre un important contrat de livraison de sous-marins.

Les tensions semblent toutefois se concentrer sur Taïwan, cet état insulaire qui a proclamé son indépendance et tente de s’appuyer sur Washington alors qu’il est revendiqué par la Chine. Lundi, un sommet virtuel entre Joe Biden et Xi Jinping a été marqué par une menace de ce dernier : le rapprochement entre les autorités taïwanaises et américaines est « une tendance très dangereuse qui revient à jouer avec le feu ».

Washington accuse toujours un retard sur Pékin et Moscou en matière d’armes hypersoniques. En avril, en juillet, puis en octobre de cette année, les États-Unis ont reconnu les échecs de leurs vols d’essai.

L’armée les poursuivra courant 2022, avec l’intention de déployer ses premiers missiles de ce type en 2025.

Fin 2019, l’armée russe mettait déjà en service son système de missile Avangard doté d’un planeur hypersonique. La Défense teste également son arme hypersonique Zirkon, pouvant être lancée depuis un sous-marin nucléaire. « Nous avons dû créer ces armes en réponse au déploiement par les États-Unis d’un système de défense antimissile stratégique, qui à l’avenir sera en mesure de neutraliser, d’annuler tout notre potentiel nucléaire », a justifié Vladimir Poutine le 19 septembre.

Source : Sputnik

5-Trois navires russes dans la Manche

La Défense russe annonce l’arrivée de trois navires dans la Manche

Un groupe de navires russes, comprenant entre autres un grand navire de lutte anti-sous-marine, passe non loin des côtes britanniques, dans la Manche, après une mission dans l’Atlantique.

Le grand navire de lutte anti-sous-marin Vice-amiral Koulakov accompagné de deux autres bateaux est entré ce mercredi 17 novembre dans la Manche, a annoncé la flotte du Nord russe.

« Un groupe de navires et de vaisseaux de soutien de la flotte du Nord dirigé par le grand navire de lutte anti-sous-marine Vice-amiral Koulakov a traversé le golfe de Gascogne avant d’entrer dans la Manche », a indiqué la flotte. Le groupe comprend également le pétrolier Académicien Pachine et le remorqueur de sauvetage Altaï.

Selon la flotte du Nord, les officiers de quart des trois bateaux ont suivi une formation sur la navigation sécuritaire dans des zones étroites à trafic intense avant de s’approcher du détroit.

Le navire de lutte anti-sous-marine Vice-amiral Koulakov a quitté sa base à Severomorsk le 28 juin. Après un défilé naval à Kronstadt, il a accompli des missions dans l’Atlantique et participé à un exercice d’état-major de la flotte du Nord.

En août et septembre, le navire a fait partie du groupement opérationnel de la Marine russe en Méditerranée. Il a fait des escales en Algérie, en Syrie et à Chypre et mené plusieurs exercices, précise le ministère russe de la Défense.

En octobre, le navire a protégé les bateaux civils dans le golfe de Guinée contre les pirates. Il a notamment empêché en octobre de détourner le porte-conteneurs Lucia battant pavillon panaméen, qui a été la cible d’une attaque de pirates au large du Nigeria.

Au total, le Vice-amiral Koulakov a déjà parcouru près de 25 500 milles marins et a fait escale dans les ports de cinq États depuis le début de sa mission, précise la flotte.

Source : Sputnik

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SOURCE: FRENCH PRESS TV